Chapitre VII: Confession

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Point de vue de Marie

Je me promenais tranquillement sur la corniche devant la mer, au fil du temps cet endroit est devenu mon refuge ainsi je continuais mon périple, a un moment je me suis assise en face de la mer mon esprit vagabondé tandis que mon regard était dirigé vers cette ligne d'horizon. C'était juste magnifique de voir ce mélange de beau et de réfléchit le ciel a perte de vue ainsi que la mer a perte de vue. Tout à coup je sens un bras se glisser sur mes épaules, je n'ai pas sursauté j'ai juste souri sans me retourner car je reconnaissais ce parfum doux qui effleurait mes narines réveillant ainsi beaucoup de sensations les plus bizarres les unes que les autres.
Sans un mot, je reposais ma tête sur son épaule. Comme si chacun avait reçu un mot d'ordre de silence, nous contemplions ce beau paysage sans piper mot. J'étais comme télé porté dans un espace-temps entre la vie et le paradis ou le bonheur et la joie du cœur régnaient en maitre, l'instant étaient juste magnifique.
Je sentais Khalipha soupiré et là je savais qu'il allait parler ce que je redoutais. Ce qu'il allait dire n'aller point me plaire mais je me contenterais d'écouter malgré le fait que je pense que profiter de l'instant est la meilleure des choses à faire.

Lui : je.... Euh je t'aime ! D'une voix peu audible

Lui : je t'aime ! Répéta-t-il avec plus d'assurance

Sans savoir pourquoi, je levais brusquement ma tête de son épaule. J'étais partagé entre joie, peur et déception.
La joie de savoir que celui que j'aime sans avoir le cran de lui en faire part de peur de le perdre, celui qui ma sortie de mon enfer qui a pris soin de moi mon sauveur. La peur de céder à l'amour face au devoir, Non je ne peux pas faillir à mon destin à mes obligations envers mes parents qui avaient décidé ce mariage, à mon oncle qui malgré son absence physique il a toujours veillez à ce que je ne manque de rien. La déception, s'il s'avait comment j'aurais aimé être avec lui vivre !! Je me demande bien avec le peu de contacts que l'on a comment j'ai pu l'aimer autant.
Il restait là immobile à me regarder comme s'il n'arrivait pas de décoder l'expression de mon visage. J'allais m'enfuir quand il me retint et me pris dans ces bras. J'y demeurais en sécurité je sentais la chaleur de son corps, son souffle sur mon cou mais je fus agréablement surpris nos cœur battaient au même rythme.
Quand il se détacha de moi, je sentais son regard s'assombrir, un regard peiné le même que j'ai lu sur le visage de mon oncle quand t- il m'annonçait le décès de mes parents, c'est fou comme il se ressemble même yeux même teint et cette façon qu'ils ont de froncer les sourcils quand ils se sentent mal à l'aise.
Soudainement il tourna les talons pour s'en aller.

Moi : Pourquoi ??? Lui criait je
Pourquoi ? dit je tout bas cette fois ci avant que mes larmes ne se joignent à la fête

Il s'approchait dangereusement de moi pris mon cou entre ses mains majestueuses et emprisonna mes lèvres par les siennes. Au début j'étais statique, avant de répondre à son baisé des vagues de frissons me traverser le corps mes mains trembloté j'en perdais le contrôle de mes sens, pas de réflexions rien du tout. Son étreinte devint plus fougueuse, on s'embrassait jusqu'à en perdre le souffle.
Ce n'était pas mon premier, mais très loin je n'avais jamais ressenti ...... cela
Je répétais d'une voix troublé Pourquoi ?

Lui : ...

Moi : tu ne peux pas, tu dois pas me faire et surtout pas maintenant

Lui : je sais, j'ai parlé So !
Cet homme c'est ?

Moi : non ce n'est pas toi

Lui : ce baisé en ai une confirmation pourquoi nies-tu ?

Moi : mon destin et tout autre et toi aussi tu as des obligations à respecter ! Dis-je fermement !

Lui : épouse-moi ! Accepte donne-moi la force de tenir, donne-moi une raison de me battre ? Je ne veux pas épousé cette fille avec son passé toute la famille la classée mais il fallut que papa persiste !

Moi : ne fais pas ça accepte la et ne complique pas les choses nous avons des destins séparés, prend ton chemin et laisse-moi empruntais le mien. C'est mieux ainsi

Lui : je t'ai aimé depuis le premier jour, je me suis retenu pour ne pas que tu penses me devoir quelques chose Marie je t'ai aimé sans même te connaitre, j'étais prêt à accepter cet union jusqu'au jour où mon regard a croisé le tien (il se tut pris repris) je ne peux plus t'éviter comme je le faisais durant tous ces mois comme si de rien été.
Mon cœur opprimé a trop souffert de cet amour muet, cet amour que je taisais en mon fort intérieur.

Je me suis senti mal, il est sincère mais c'est trop tard je l'écoutais sans même l'écouter je cherchais une échappatoire...

Moi : désolé je ne peux pas, cela ne sert plus à rien de nous torturer

J'ai couru, je me suis éloigner sans même lui donner le temps de répondre.
J'avais peur de me retourner j'avais peur de son image, de son regard et ce qu'il pouvait réveiller en moi...
Je ne savais pas où aller, je ne voulais pas aller à l'appart de peur de l'y retrouver. J'avais plus de problèmes plus de difficultés, la complexité de la situation passer de 2 à 10 non pas pour un baisé mais pour une confession.
Durant tout ce temps nos sentiments étaient réciproque tout comme moi il souffrait en silence, il m'évitait et moi cela m'arrangé je ne voulais rien faire paraitre malgré moi So savait tout deviné.
Il faisait bientôt 23h quand je suis rentré dans l'espoir de les trouver endormis ou simplement absent. Sur la pointe des pieds j'ai traversé le salon, le couloir. Une fois dans la chambre j'ai trouvé So sur mon lit la tête entre les mains leva les yeux paniqués

Elle : tu as pleuré ?? Cava ?? T'étais ou ? J'ai fait le tour de la ville pour te chercher ???


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La situation devient compliquée chacun a des obligations qu'il doit respecter !
Pourquoi le destin joue t-il avec ces êtres ?

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Destinée (END)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant