1. La jungle et la famille

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Le mois de septembre, le jour le plus angoissant dans la vie d'un adolescent, car oui, le mois de septembre, signifie rentrée des classes. La rentrée pour un adolescent, c'est une espèce d'immense jungle, où la chaîne alimentaire est incroyablement bien représentée. En effet, il y a, tout en bas de la chaîne, les "faibles" -par "faibles", voyez "Petits génies complètement impopulaire pour qui la mode est synonyme de naufrage- quelques maillons au dessus il y a les" costauds" -par "costauds", entendez "Gros nuls qui passent leur temps à actualiser leurs comptes sur les réseaux sociaux avec de nombreuses photos où ils prônent leurs haine vis à vis de la société- et le plus haut des maillons, les forts -par "fort" voyez "Tocards qui pensent être populaires parce que leur dernier post sur Facebook a été visité plus de 100 fois et qu'ils ont certains projets, soit disant professionnel dans le show-bizz, en Normandie pour une publicité d'agro-alimentaire- enfin voilà, et c'est dans cette jungle que moi et mes chères meilleures amies allions pénétrer, mais nous avions un point d'avance, étant quatre meilleures amies complètement différente l'une de l'autre, nous ne pouvions être classées dans aucunes des catégories citées plus haut. Et ça, c'était notre force à nous.

             Moi, la conteuse de cette jolie petite introduction, -nous étions en L, d'où le clin d'œil syntaxique- je me prénomme Lucie, L-U-C-I-E et non, Lucia, Lucille, Lussie, ou toutes les autres conneries que j'ai pu bouffer avec mon prénom. J'ai dix-huit ans, je vis à Paris avec ma mère, et ma sœur, Mathilde, je l'aurais mise dans les "forts" si j'avais eu son âge quand elle était au lycée, oui parce que c'est ma grande sœur, qu'elle a 23 ans et qu'elle nous gonfle avec sa soit disant "soif de maturité". Mon père est parti un jour, et je ne l'ai plus jamais revu. Voilà pour mon arbre généalogique, mais ça c'est les liens du sang seulement, ma vraie famille, c'est elles! Par elles, j'entends Maeva, mon acolyte, bien qu'elle soit un vrai garçon manqué, et qu'elle manque terriblement d'assurance, elle est pleine d'humour, et de conneries en tout genre. Par elles, je vois Elsa, mon puit de bonheur, Elsa de LaRochelle-Lanzac, un truc de bourgeois comme ça, en fait c'est sa mère Catherine, qui est la petite fille d'un Duc de je ne sais pas quelle province. Mais même si Elsa est un peu frigide, et pas trop "briseuse-de-règles" elle est sacrément, comment dire... Surprenante ! Par elles, je vois aussi Sybille, mon sixième sens, c'est un vrai garçon, pas juste garçon manqué, non c'est un vrai bonhomme, qui fait du foot et de la boxe et collectionne les survêtements officiels d'équipes de football professionnels. C'est notre protectrice, notre ange gardien, malgré son apparence, elle est tellement tendre. Voilà, c'est ma famille, ça.
            Et nous entrions toutes en terminale L, nous n'étions jamais tombées dans la même classe, bien que nous fréquentions les mêmes établissements scolaires depuis notre plus jeune enfance, c'était peut-être notre chance ?

MES MEILLEURES AMIES! TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant