after us

c h a p i t r e II

«Je ne serai plus jamais seul, puisque tu existe quelque part» -Vous Revoir

(Écrit avec les musiques: She will be love -Maroon 5; Single -The Neighbourhood; A year without rain -Selena Gomez)

Ce matin je me réveille les yeux cernés d'avoir passé ma nuit à retenir Emma de ne pas sortir de l'appartement. À son goût elle était encore prête à assumer une autre soirée, mais vu ses zigzagues dans ses pas, c'était certain qu'elle n'irait pas loin.
Je souris amusée par cette pensée alors que je passe dans notre salle de bain, qui relit nos deux chambres, sans oser regarder mon reflet. Je jette un coup d'œil à mon amie étalée sur son lit, ses longs cheveux blonds en bataille autour de son visage. Elle s'est enfin endormie deux bonnes heures après notre arrivée à l'appartement.
Je vous en supplie plus jamais ça. Même si la soirée d'hier ne faisait pas partie de mes préférées, j'aurais aimé en profiter d'avantage.
Arrivée dans le couloir, je me dirige vers la cuisine pour me préparer un moka qui, je l'espère, va pouvoir me réveillée. J'ouvre le placard où est normalement stocké le café mais n'y trouve qu'un sachet vide, et plus rien en réserve. Un râle m'échappe sachant très bien que c'était au tour d'Emma de faire les courses, et en grande consommatrice de chocolat au lait, elle a encore oubliée mon café chéri. Je jette le sachet vide et sors de la cuisine pour retourner dans notre salle de bain afin de prendre une douche. Tant pis si ma routine quotidienne, à savoir un café matinal avant de commencer ma journée, est gâchée j'irais chercher un moka au café du coin avant d'aller en cours.

Je retire mes vêtements et m'engouffre dans la douche sous le jet que j'ai allumé préalablement afin d'amener l'eau chaude. Cette dernière détend mes muscles endoloris par ma nuit mouvementée, j'ai envie d'y rester pendant des heures mais je suis privée de mon plaisir par l'alarme de mon portable qui m'annonce que mes cours commencent dans deux heures. Je souffle de fatigue et me rince en vitesse avant de couper l'eau, un frisson me parcoure tandis que je sors de la cabine de douche pour attraper une serviette avec laquelle je m'essuies à une vitesse folle.
Si je peux gratter du temps quelque part, je le fais, pour moi le plus important reste ce moka qui m'attend sagement au Columbus du coin.
Une fois devant mon armoire j'enfile mes vêtements à la hâte en optant pour un jean et un chemisier blanc à lignes noires. J'attache mes longs cheveux bruns en chignon rapide avant d'aller me maquiller, opération qui prend dix minutes au moins pour moi. Mais une fois que j'ai finis je cours enfiler mes compensés à lanières noires et ma veste de toile carmin, ça fera l'affaire. Je sors de ma chambre et attrape mon sac dans l'entrée, ainsi que mes clés de voiture sur la commode à côté de la porte, un dernier regard derrière moi par peur d'oublier quelque chose mais je ferme la porte confiante d'avoir tout ce qu'il me faut.

Après une dizaine de minute je me retrouve dans la longue file du café, je tchek mes notifications sur mon portable tentant de faire passer le temps mais quelqu'un me sors de ma concentration. Je me retourne vers la personne derrière moi, qui tapote mon épaule, pour me retrouver face au brun d'hier soir. Mon regard se bloque sur ses fossettes et son visage si doux ainsi que ses cheveux d'une brillance telle que je dois lutter pour que mes mains restent près de mon corps au lieu de se loger dans son cuir chevelu.

"Tu ne m'as pas laissé le temps de te donner mon nom hier soir." Déclare l'étudiant face à moi.