Chapitre 1 - Un soir de pleine lune

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Point de vu d'Emilie.

J'étais attachée aux chaines en aciers comme à chaque pleines lunes, dans une ancienne prison qui se trouvait dans la forêt assombri par la noirceur de la nuit.
La sombre cellule n'était éclairé que par une petite lanterne que j'avais ramené et que je ramenais à chaque fois que je venais dans cette endroit.
Je sentais que la douleur venait peu à peu jusqu'à mon cerveau. Mes os se brisaient tous les uns après les autres à chaque heures qui passaient. Je n'en pouvais plus, la douleur était insupportable mais je devais résister, résister à cette abominable souffrance qui me hantait à chaque soir de pleines lunes, cette souffrance qui me rongeait et me consumait petit à petit.
Après au moins quatre heures passaient à souffrir le martyr dans cette cellule, enchaîné à des chaines qui ne tiendrons probablement pas, la douleur s'atténua, ce qui veut dire que la fin de la transformation était proche, très proche, il ne restait plus que quelques minutes pour me retrouver dans la peau d'un énorme loup assoiffé de sang.
Je comptais les minutes qui passaient dans ma tête et le silence qui était présent dans l'ancienne prison en était devenu assourdissant.
Les minutes défilaient et je ne pouvais pas éviter cela.
Un, deux, trois, quatre... Et soudain, mes os se brisèrent tous en même temps et ma vision changea, mon ouï et mon odorat ce développèrent et pire que tout : des envies de meurtres, de tuer et massacrer mes futur proies me vinrent.
Cette fois ci j'étais transformée en loup, en un énorme loup, en cette créature que je détestais tant chez moi.
Les chaînes en aciers se brisèrent unes par unes et après ça, le trou noir, plus rien...

[...]

Je me réveillais dans la grande forêt de notre si belle ville : Green Wood, au milieu d'une dizaine de campeurs démembrés et décapités, gisants sur le sol recouvert d'herbes fraîches.
C'était mon œuvre ou plutôt celle de ma partie loup garou. Je n'étais jamais fier de se que je faisais quand j'étais transformé en loup garou, jamais de la vie.
J'essuyais le contour de ma bouche qui était couverte de sang pour justement enlever ce dernier de mes lèvres.
Je fouillais dans l'une des tentes postée pour en faire un cercle autour d'un petit feu de camp éteint et pris des vêtements, car je ne pouvais tout de même pas rentrer chez moi nue. Je les dépliais pour après les enfiler rapidement car le froid de la brise qui soufflait sur mon corps dénudé commençait à me faire frissonner.
Une fois habillée, je pris une bouteille d'alcool qui traînait dans la tente, la vida entièrement sur l'herbe puis je pris une allumette, l'alluma d'un revers et je jetais les corps ou plutôt les membres qui restaient, au feu pour ne garder aucune trace de ce carnage sanglant.
Nous étions dimanche et tout les dimanches mes grands parents veinaient déjeuner chez nous pour prendre des nouvelles de ma mère et de moi même.
Ma mère était veuve depuis à peu près deux ans. Mon père était un homme assez fort et impulsif et ces deux choses venez de sont côté loup garou.
Cette malédiction se transmettait de génération en génération dans la famille du côté de mon père. Oui, les Jons étaient tous porteurs du gène mais ne sont pas tous devenus des loups garou.
Pour enclencher cette malédiction, il fallait tuer un humain, ce que j'avais fait par accident, un terrible et tragique accident. Mon père aussi avait tué un humain par accident dans une bagarre, à croire que l'histoire se répétait sans cesse.
Après avoir vérifié que les corps était devenus qu'un vulgaire tas de cendre, je me dirigeais en direction de mon logement.
Même pas cinq mois minutes plus tard, j'étais postais devant ma maison, où les briques étaient recouverte de lierres et où la porte était en vieux bois de couleur foncée.
Je poussais la grande porte en bois qui fit un sinistre grincement puis j'entendis des talons claquer sur le vieux plancher. C'était ma mère qui se posta directement devant la porte d'entrée, les mains posées sur ses hanches, les sourcils froncés et le regard noir. Cela ne présentait rien de bon, oh non. Généralement, quand ma mère prenait cette posture cela voulait dire qu'elle était en colère et quand ma mère, Janine Holdg Jons, était en colère, elle pouvait faire mes pires choses qu'il soit.

-Emilie April Maria Jons, où étais-tu hier soir ? Dit-elle sur un ton glacial.

Quand ma mère disait tout mon nom en entier, cela voulait dire qu'elle n'était pas en colère, mais plutôt furax ou même dans une rage noir.

-Hum... Avec Sage... Je

-Sage est encore en vacances. Me coupa-t-elle froidement

Grillée.

-Bon ok, j'étais à un soirée mais je te jure devant dieu que je n'ai pas fumé, bu...

-Tu aurais dû m'avertir jeune fille. Me coupa-t-elle une nouvelle fois en levant l'index comme pour me faire la morale.

-Oui maman, je te préviendrai la prochaine fois. Murmurais-je en baissant la tête.

-Bien. Dit-elle, satisfaite, en affichant un petit sourire de vainqueur.

Elle se posta sur le côté pour me laisser entrée.
J'enlevais mais chaussures, je les laissais à l'entrée et me dirigeais dans la sale à manger, les bras ballants, fatiguée de cette folle nuit.

-Bonjour ma petite Emilie ! S'écria ma grand mère en prenant m'aimes joues et en les tirant se qui me fit extrêmement mal aux pommettes.

-Gr... Grand mère, tu m'fais mal. Dis-je en essayant d'articuler correctement.

-Oh, vraiment désolée ma chérie ! S'exclama-t-elle en lâchant enfin mais joues qui étaient devenus écarlates.

J'entendis ma mère venir dans la salle à manger. Je me tournait pour voir ma mère.

-Maman, je monte dans ma chambre, je ne me sens pas très bien, je vais me reposer. Dis-je feignant un mal de ventre en tenant celui ci avec ma main gauche.

-Et tes grands parents ?

-Maman... Insistais-je en gémissant.

-D'accord. Céda-t-elle, vaincu.

-Merci.

Je fis un signe de la main pour dire au revoir à mes grands parents et embrassais ma mère sur la joue avant de monter dans ma chambre, de me jeter sur mon lit double et de sombrer dans un sommeil paisible et profond dans un monde sans cauchemar et sans rêve pour le moment.

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⏰ Dernière mise à jour : Feb 14, 2016 ⏰

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