Chapitre 4.

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- Tu es seule j'espère ? Me demanda Malfoy


- Oui j'ai veillé à ce que personne ne soit au courant, Harry ne m'a pas posé de questions.


L'atmosphère est pesante, j'aurai parié que mes battements de cœurs résonnent jusqu'à Londres.


Il répliqua :

-Très bien mettons nous au travail, tu as prévu quelque chose ?


- J'ai apporté mon livre, on va d'abord tout revoir. Je préfère te prévenir de suite il va falloir plusieurs rendez-vous. Dis je en souriant, je commence à me sentir plus à l'aise après tout je n'avais pas à avoir peur.


- Ah parce que Granger veux des rendez-vous secrets avec moi. Dit il en ricanant

Je rigole également et on se met à lire mon bouquin en reprenant les bases.

Après avoir travaillé la théorie dans le calme, on passe à la pratique.

J'effectue d'abord mon patronus , sans vouloir me venter : à la perfection.


- Je dois me rendre à l'évidence Granger tu es vraiment doué ! Dit il avec son sourire en coin.

- Tais toi et essai. Dis je en souriant

- Oulala mais c'est que qu'elle devient menaçante. Sur un ton d'humour.


Il s'effectue alors mais pratiquement rien ne sort de sa baguette, il essai plusieurs fois sans succès jusqu'au moment où il jette sa baguette à terre. Je lui dit alors :


-Concentre toi sur quelque chose de vraiment heureux , vraiment puissant.

-Je n'en ai pas , ma vie n'est que haine et douleur. Dit il avec sincérité.


Alors dans un élan non contrôlé je lui prend la main. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. C'était un geste naturel de ma part, j'ai eu tellement peur qu'il réagisse mal.  

Il n'a pas refusé mon geste , il m'a même serré la main plus fort ,nous étions proche sa chaleur réchauffa mes mains glacées. Le geste n'a duré que quelques secondes mais il était chargé de sens.

C'était Drago Malfoy , le garçon que je détesté autant qu'il me faisait craquer.


Il est dans les alentours de 00H30, l'étreinte de nos doigts se dénoue,je suis parcouru d'un spasme qui me fit partir à toute allure en claquant la porte, des larmes de stress coulent sur ma joue alors que je déboule en direction de ma chambre. Je suis tellement bête,pourquoi j'ai fait une chose pareil, demain je serais déjà la risée de l'école. A l'approche de nos quartiers, je ralenti la cadence pour essayer d'entendre si il m'avait suivit mais aucun bruit ne résonne contre les murs épais du château. 


Je reprend mon souffle pendant quelques secondes puis je rentre dans ma chambre où  je me jette sur mon lit et m'endors aussitôt entre deux sanglots.


-Eclipse de la nuit -


PDV MALFOY


Je n'avais quasiment pas fermé l'œil, le geste de Granger la veille m'avait fait réfléchir pendant toute la nuit. Je ne savais pas ce qu'elle avait voulut me faire comprendre par son geste, peut être bien qu'elle avait fait ça naturellement comme elle l'aurait fait avec ses amies ? Mais je ne suis l'un de ses amis !


Je ne l'avait pas croisée depuis hier soir, elle cherche sûrement à m'éviter.


Je m'installe à la table des Serpentard , je jette un discret coup d'œil en direction de sa table mais je ne l'a voit pas. Soudain je sens une pression sur mon bras droit , je me  tourne et vois Pansy Parkinson à moins de 10 cm de moi.

Elle me chuchote alors :


-On s'amuse bien avec Granger ? Je vois bien votre petit jeu Drago.


Je le regarde intensément mais elle est sûrement la seule personne qui ne détourne pas mon regard. Elle surenchère :


-Inutile de me faire ce regard Malfoy , c'est déjà trop tard.


Je sais ce qu'elle insinue derrière ces mots. Je décide alors de sortir de table d'un geste brusque en avalant uniquement mon jus de citrouille.


Je parcours les couloirs à toute vitesse afin de trouver Granger , mais elle n'est nulle part. Je monte alors dans notre appartement je colle mon oreille mais je n'entend rien, j'ouvre doucement la porte avant de recevoir un manuel de sortilèges contre les blessures magiques dans la tête.


-Aie ! Mais tu es folle t'aurais pu me casser le nez avec ton livre.


-Va-t'en ! Dit elle sur un ton menaçant.


Elle avait une coupure plutôt profonde sur la moitié de l'avant bras,les joues encore humides, malgré ses menaces je rentre quand même et m'assoie près d'elle.

Dramione PatronumOù les histoires vivent. Découvrez maintenant