10ème partie

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À la fin du film, il est un peu plus de vingt deux heures, Louis est à moitié endormi à côté de moi.
Je rigole doucement.

- Hein? Tu as dis quelque chose? Ah, attends je vais mettre le...

- Louis, tu n'es pas obligé. Si tu es fatigué, rentre? Dis-je en le coupant.

- Quoi? Qui, moi? Je ne suis pas fatigué. Dit-il en se levant pour mettre la suite du Labyrinthe.

- Oui t'es fatigué, Louis.

- Chut. Je veux rester avec toi. Dit Louis en revenant s'asseoir à côté de moi. En posant son doigt sur ma bouche, encore une fois, je ressens des frissons.

Le film se met en route. Louis me blottit contre lui. Et, il laisse aller sa tête en arrière mais il ne pensait plus au mur.

- Aïe, merde ! Grogne-t-il.

Je rigole, puis, passe ma main dans ses cheveux.

- Chochotte ! Dis-je pour rire.

Il rit.

- C'est pas si marrant, en fait. Il dit en me souriant.

- Si !

- Ça fait du bien, de te revoir sourire.

Je ne répond pas, je lui souris à la place. Il me rend le sourir. On se reconcentre sur la télé.

Le film est finit, Louis dort. Il a la tête enfouis dans mon cou, je sens son souffle. Il respire doucement.
Je passe ma main dans ses cheveux pour lui caresser. Je me lève doucement et fait de mon mieux pour le couché dans mon lit.
Au bout de dix minutes, il est à peu près bien positionné dans le lit. J'ouvre la porte doucement pour ne pas le réveillé mais, je l'entend bouger puis dire :

- Tu va où?

- J'allais dans le canapé. Tu ne dormais pas? 

- Non, reste là. Et je viens de me réveiller.

Je reste silencieuse, un silence se forme. Mais Louis le brise vite.

- Tu viens?

Je fait oui de la tête. Il lève la couette avec son bras pour que je le rejoigne, je m'allonge à côté de lui.
Je me met face à lui, il allume son téléphone pour qu'on ai de la lumière. On se regarde, la lumière est sombre, mais je peut voir des détails sur son visage que je n'avais jamais remarqué. 

Ses long cils.

Ses lèvres : bien dessinées, lisses.

Parfait, comme toujours.

- Tu dormais pas, quand j'essayais de bien te mettre dans le lit? Demandais-je.

- Si, il faut croire. Sinon, j'aurais sûrement rigolé.

- Pourquoi tu aurais rigolé?

- Tu aurais galéré.

- Ah mais... ça a été dur.

- Et bien voilà, donc, j'aurais rigolé. Dit-il en me faisant un clin d'œil.

Il me sourit, je fais de même.
Il s'approche de moi, pour essayer de m'embrasser, mais, avant qu'il ne me frôle, je pose ma tête sur son bras, qui est allongé son mon oreiller. Il soupire, prend son téléphone et l'éteint en disant :

- Bon bah... Bonne nuit.

- Bonne nuit. Je lui dis en relevant ma tête pour lui faire un bisou sur la joue, puis, je remet ma tête sur son bras. Je pose la paume de ma main sur sa joue, en la lui caressant. Il pose sa main dans mon dos, puis m'approche de lui. On se retrouve collés l'un à l'autre. Je descends ma main vers son cou, il respire doucement, ferme les yeux et quelques minutes plus tard, il s'endort. Je me rapproche de son visage pour collé mon front au sien, ma main, toujours sur sa nuque, et je m'endors.

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