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Aynet 3

Aynet

Aypierre regardait le ciel, un ciel étoilé sans nuages. Il réfléchissait, de tout et de rien mais il avait besoin de réfléchir.

Le vent soufflait assez fort et il fût obligé de rentrer au manoir. Comme il n'était que 22 heures la bâtisse était encore pleine de vies. Les tardos étaient dans le salon, à faire leurs jeux comme action ou vérité ou bien le jeu de la bouteille. D'habitude Aypierre le rejoignait mais ce soir il n'avait pas envie, il voulait être seul.

Il passa devant le salon sans regarder ce que faisait les autres et il monta directement dans sa chambre. Nems l'avait vu passer devant la porte du salon, cela ne ressemblait pas à son ami de rester seul longtemps comme ça.

Depuis le début de la journée Aypierre ne parlait pas, un avançait comme un zombie et il n'avait même pas mangé le midi. Son ami l'inquiétait vraiment donc Nems décida d'aller lui parler.

Toc, toc, toc.

Quelqu'un frappait à la porte mais il ne répondit pas. Il savait que c'était un des tardos en bas qui était monté.

La porte s'ouvrit sur Nems mais Aypierre ne réagit pas. Il était vraiment morose, ce n'était le garçon rieur et joueur qui aimait la redstone mais plutôt celui qui est triste à longueur de journée et qui se comportait comme un fantôme vis-à-vis des autres.

« Qu'est-ce que tu as Aypierre ?

-...Rien. Ça va super ! »

Il avait feint la joie, il en était arrivé là. Aypierre se dégoutait lui-même.

« Aypierre !

-Quoi ?

-Pourquoi tu ne nous rejoins pas en bas ?

-Pas envie...

-Tu n'as envie de rien depuis ce matin alors dis-moi ce qui ne vas pas. S'il te plait.

-Pff, rien, juste que je me pose des questions sur moi, mon avenir, tout ça quoi.

-Mouais. »

Nems n'était pas du tout convaincu par le discours de son ami mais il n'insista pas. Il redescendit au salon laissant une nouvelle fois Aypierre plongé dans ses pensées plus qu'obscur.

En effet, Aypierre se posait des questions sur lui. Pourquoi quand il rêve c'est un gars qu'il voit ? Pourquoi les femmes ne lui font ni chaud, ni froid ? Pourquoi Azenet ne lui parle plus ?

C'est vrai ça, pourquoi est-ce qu'Aze ne voulait plus lui parler. Depuis deux jours le codeur essayait d'éviter la plupart des habitants du manoir mais quand il en croisait un il lui parlait, pas avec Aypierre. Quand Aze le voyait il devenait rouge et il s'enfuyait.

Aypierre décida de régler le problème maintenant. Il sortit de sa chambre pour aller dans celle de portes plus loin. Il frappa et attendit. Il n'y avait pas un bruit mais Aypierre avait besoin de parler avec son ami alors il ouvrit la porte. Azenet était allongé sur son lit, il regardait le plafond. Il avait entendu sa porte s'ouvrir mais il ne voulait pas réagir, c'était Aypierre. Il savait qu'à un moment ou un autre le garçon en aurait marre d'être évité comme ça mais il ne pouvait faire autrement.

« Aze...

-Je n'ai rien à te dire.

-S'il te plait ! »

Azenet releva la tête, Aypierre avait un ton suppliant. Il était vraiment triste, tellement qu'une larme commençait à couler sur son visage. Azenet savait que son ami n'allait pas bien mais il ne l'imaginait pas pleurer devant lui.

« Aypierre, ne pleure pas. Je ne veux pas que tu pleurs, allé s'il te plait. Sourit moi ! »

Aypierre avait un faible sourire, un sourire triste.

« Je suis désolé Aze...

-Pour-Pourquoi ?

-Je crois que je t'aime. »

Azenet resta interdit devant cette déclaration et il ne bougea pas quand Aypierre se libéra de son étreinte pour sortir. Il resta dix bonnes minutes choqué avant de remarquer l'absence du plus grand.

A ce moment-là, il dévala l'escalier pour aller dans le salon avec les autres.

« Vous n'avez pas vu Aypierre ?

-Non, pourquoi ? »

Azenet ne répondit pas et il sortit du manoir en courant. Il fallait qu'il retrouve son tardos d'ami. Il courut jusqu'à sortir de la propriété. Il savait qu'Aypierre aimait aller près d'un petit lac, juste à côté du manoir.

Arrivé devant le lac il aperçut son ami debout contre un arbre. Azenet s'approcha doucement et arrivé devant Aypierre il lui tenu la main.

« Aze ?

-Pourquoi es-tu parti ?

-Parce que tu me déteste.

-Je ne dirai pas ça. J'étais surpris mais dans le bon sens. Maintenant je peux faire ça. »

En finissant sa phrase Azenet déposa ses lèvres sur celles d'Aypierre puis il se décolla pour enlacer l'autre garçon. Aypierre était choqué de l'audace de son petit Aze tout timide mais il était aussi heureux, très heureux. Il sourit puis il s'assit sur l'herbe avec Aze toujours accroché à son bras.

Bisous ♥