Texte 11

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Il y a des souffrances qui pèsent des tonnes, et pour ne pas que tout espoir nous abandonne, on joue le rôle de celui pour qui tout va bien, pourvu que les autres n'en sachent rien. On fait au mieux pour sauver la face, pour que notre entourage ignore par où l'on passe, on rit et on danse, on fait les fous comme à Venise, mais quoi que l'on fasse, mais quoi que l'on dise, les blessures qui ne se voient pas nous font du mal, bien plus que toutes les autres. On les enfermes au fond de soi, jusqu'à les supporter toute une vie. L'orgueil nous aide à tenir le coup, apparemment on pourrait faire des jaloux, mais c'est à nous même que l'on joue la comédie, pour se persuader que l'on est guéri. Les blessures qui ne se voient pas nous font du mal, bien plus que les autres, on les enferme au fond de soi, mais est-ce que toute une vie on les supporte? Ces blessures là, qui ne se voient pas.
Il y'a des souffrances qui pèsent des tonnes et pour ne pas que tout espoir nous abandonne, il faut se dire que tôt où tard on va guérir. Les blessures qui ne se voient pas, parfois semble avoir perdu nos traces. Et quand on ne s'y attend pas, sans que jamais les autres ne sachent, elles remontent à la surface et nous fusillent encore une fois. Les blessures qui ne se voient pas et qui nous font du mal, bien plus que toutes les autres, ces blessures là, qui ne se voient pas.

SadnessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant