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Comme promis, voici mon recueil de poèmes. Ces derniers ne sont pas géniaux, j'en suis conscience. J'essaie d'écrire en alexandrins, mais il semblerait que je ne sache pas compter, il se peut qu'il y ait quelques vers foirés. Quoi qu'il en soit, je vous laisse tranquillement savourer ces mots maladroits qui, je l'espère, auront un goût agréable lorsqu'ils rouleront sous votre langue.


*   *   *


Une chevelure à la teinte vermillon,

Ca fouettait dans l'air, quel magnifique son,

Aigue-marine, la teinte de ses prunelles,

Porcelaine, peau aussi douce que des ailes.


Le coin de ta bouche se redresse ; sourire.

Hugo dirait que tu n'es pas belle mais pire,

Ton rire constitue un appel au bonheur,

De tes iris ne neigent pas des fleurs mais des pleurs,

Une antithèse, tu es si contradictoire,

C'est à ce défaut que je trinque tard le soir.


C'est l'alcool dans mes veines, ça envahi mon corps,

Me voilà condamné, mon si malheureux sort.

Tu es jalouse, j'aime plus l'alcool que toi,

Tu deviens folle à en jalouser ma vodka.


Et tu es si plaisante quand tu hurles de rage,

Ta bouche déformée ; tu fais plus que ton âge,

Je ris – voilà que tu fais péter les assiettes,

Les murs autour explosent, il y a tout qui pète,

Tu pleures, tu rages, tu cours, acide, corrosive,

Dans tes yeux bleus, il y a cette lueur vive.

M A U ( X ) P A S S A N T ( S )Where stories live. Discover now