Chapitre 1

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<<Bip ! Bip ! Bip !>>

Je me réveille avec paresse, comme tout les matins. J'éteins la machine maléfique qui me hurle de me lever et m'enroule en boule dans ma couette. Aujourd'hui est un banal jour d'automne. Je peux apercevoir par la fenêtre, une multitude de feuilles rouge et orange voltiger au grès du vent. Je me retourne, m'allonge sur le dos. Pensif, je fixe le plafond de cette chambre ordinaire dans laquelle j'ai élu domicile depuis bientôt un mois. Elle est très spacieuse. Elle contient un bureau en verre, une salle de bain, un dressing, quelques étagères ainsi qu'un bon paquet posters. Tout les murs sont blancs, sauf le mur qui se trouve à la tête de mon lit qui lui est bleu ciel. Tiens, mon lit, mon plus grand amour. 2 personnes, moelleux, doux, sent la fraîcheur du printemps ... J'ai l'impression de lui faire de la publicité. Je soupire en pensant au fait qu'il puisse accueillir 2 personnes. Est-ce qu'un jour, une autre personne me rejoindra et sentira son confort exceptionnel. 

-Mr. Kentin ! Levez-vous ! Vous allez être en retard au lycée !, me prévins Liliane, une de nos servantes. C'est elle qui s'occupe de moi depuis que je suis tout petit. Elle est la Gouvernante et dirige tout(es) les autres servant(es).

-Oui Gouvernante !, je répond en m'asseyant sur mon lit, pour m'étirer en baillant bruyamment.

Je descend lentement de mon amour. La moquette bleu se glisse entre mes orteils, je peux sentir cette douceur à chaque pas. Je marche vers ma salle de bain, prend une douche et ressors avec une serviette autour de la taille pour aller dans mon dressing. Je m'approche de l'immense miroir du fond et me contemple. Moi, une jeune brun aux yeux verts, j'ai souvent des reflets roux, pas spécialement musclé, ni très grand : 1m71, pas de style particulier. Je prend juste la grosse tête à cause de mes notes et de mon rang social. Comme la plupart des matin, je fais le beau devant le miroir en essayant pleins de vêtements. On pourrait me prendre pour une fille a cause de mes habitudes de bourgeois. Je met un caleçon puma noir et commence ma séance d'essayage par un slim noir, des Doc Martens blanches et un pull gris en laine ... non ça va pas autre chose, j'enfile un pantalon simple noir, des baskets rouges et une chemise blanche ... non ça va toujours pas, cette fois ci je met un jeans large brun, une t-shirt blanc et une chemise brune ... Rhaaa toujours pas ça !! C'est le dernier celui ! Le dernier après je me recouche si ça va pas !! Je met un slim blanc, des Doc Martens noires brillantes et une chemise de la même couleur que mes chaussures. Je laisse 2-3 boutons d'ouverts et remonte mon col. Je regarde mon reflet ... mouais ... ça passe. J'ajoute une ceinture bleu nuit et c'est parti.

Je prend ma veste en cuir blanc et sors de ma chambre pour prendre mon petit déjeuner à la hâte

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Je prend ma veste en cuir blanc et sors de ma chambre pour prendre mon petit déjeuner à la hâte. Je suis déjà bien en retard. Je vais me laver les dents, 2 petits pchit de parfum et c'est parti. Mon chauffeur, Mike, me conduis au lycée. Il ne me dépose jamais devant, je ne veux pas passer pour un riche pourris gâté, même si je suis bien connus à cause des médias et de mes parents. Je descend et la limousine noire repart. Je marche tranquillement vers la grille. Heureusement pour moi elle est ouverte. J'entre, la cour est vide. En même temps, les cours ont commencés, tant mieux ! Je n'aurais pas à subir les cris des fan girls et les regards foudroyants des mecs, car oui, tout le monde au lycée sait qui sont mes parents, et comme je suis assez beau-gosse, la plupart des filles me draguent, essayent d'avoir mon numéro ou un rendez-vous. C'est pas pour me déplaire mais ... en faite si. Tout les matins je perds mes tympans, et aussi combien de fois je me suis fais tabasser derrière un bâtiment ou dans les toilettes. C'est horrible et dégoûtant. Moi j'ai pas choisi de naître dans cette famille. J'aurais voulu vivre dans une famille où les parents sont toujours là pour toi, qu'ils t'aiment, qu'ils s'aiment, avoir des frères et sœurs. Etre ordinaire ...

Un bruit de chute violent me sorti de mes rêveries. Je me retourne pour trouver une brune, par terre qui se frotte le derrière, apparemment douloureux.

-Ça va ?

-Euh c'est à moi que tu parles ?, me demande-t-elle en regardant au tour de nous

-Oui 

-...AAAAAAHHHHHH!!! LE Kentin m'a parlé !!!

-Wow du calme ! Les surveillants vont rappliquer si tu cri comme ça !

-Oh pardon ! Je me suis laissée emportée par l'excitation !

-J'avais remarqué.

-Sourit !, elle me pris en photo d'assez près, son flash me brouilla la vue.

-Ah !

-Oh pardon j'étais peut-être trop près ... mais au moins je vais pouvoir rajouter d'autres clichés de la star du lycée dans mon catalogue !!

-T-Ton catalogue ?

-Bah oui, je me fais de l'argent juste en te prenant en photo, c'est pas génial ça ?

-Nan pas génial du tout ! Tu connais le droit à l'image ?

-Bien sûr !, je soupire d'exaspération face à son entêtement, Au passage moi c'est Claire !

-Enchanté.

-Tu pourrais être plus joyeux quand même ! Notre journaliste en chef va encore se faire un plaisir de te mettre en première page !

-Q-Quoi ? Ma vie en première page ?

-Tu lis jamais le journal du lycée ?

-Bah nan c'est pas intéressant.

-Tu devrais, il regorge d'infos te concernant !

-Eh vous deux ! Vous êtes pas censés être en cours ! Dépêchez-vous de rejoindre vos classes !

C'est Frank, un surveillant. Je vais à mon cour en passant par la vie scolaire pour prendre un mot d'absence et direction le cour d'histoire. Ça va, celui-là est potable, en faite c'est juste que la prof est cool et qu'elle n'a pas d'autorité donc tout le monde s'en fout. Sa classe est un vrai foutoir.

J'arrive devant la porte, j'entend des rires, des chaises, des gens qui chantent ... oh mon dieux ... la prof va encore aller se plaindre au principal. Je toc avant d'entrer. La prof a l'air désespérée. Je lui montre mon carnet et part rejoindre ma place, j'ai cru lire dans les yeux de mon enseignante quelque chose comme : Oh non encore un !

C'est désolant. Une fois les fesses posées sur ma chaise, je regarde par la fenêtre, car oui je suis assis près du radiateur, où il y a une fenêtre. La chance hein ? Parfois je me dit que j'aime bien ce "cour". Une chaussure atterrit sur mon cahier fermé. Je la fixe : une Adidas noire et blanche. Je vois quelques mecs mort de rire, et leur balance leur basket ... il a pas fait ça ? Il vient de sentir la chaussure de son pote ?! Il est sérieux ! Il a senti la chaussure de son pote ?! Rien que quand elle était devant moi, ça sentait le "Leerdammer caractère", alors avec le nez dedans, j'imagine pas l'horreur pour le nez. A côté, il y a des filles qui chantent Libérée Délivrée avec leurs portables.

Qu'est-ce que je disait : un vrai foutoir.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 06, 2016 ⏰

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