Junmyeon n'arrive pas à finir sa dissertation parce que son voisin de chambre, Luhan, grimpe bien trop bruyamment au septième ciel avec Sehun.
Et comme Yixing, le colocataire de Luhan, est mis à la porte en attendant, pourquoi ne pas l'inviter à ven...
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Junmyeon se réveille en sursaut pendant la nuit, après un coup de tonnerre particulièrement bruyant.
"Bon sang, cet orage ne cessera donc pas de la nuit ?"
Junmyeon soupire bruyamment avant de s'enrouler dans sa couverture, pestant intérieurement.
Il a le sommeil très léger d'habitude, et il est de ces personnes qui sont tellement agacées de ne pas pouvoir dormir qu'elles sapent automatiquement et complètement leurs chances déjà affaiblies de pouvoir trouver le sommeil après un réveil impromptu.
Comme c'est agaçant. Junmyeon se rend à l'évidence, il sait qu'il ne se rendormira pas avant l'aube.
Alors il se laisse aller à se bercer de pensées simples et douces, motivées par l'ambiance étrange que créent les éclairs qui allument le ciel en flashs mauves, décuplées par le souvenir des moments qu'il passe de plus en plus souvent avec Yixing depuis quelques semaines.
Junmyeon pense que Yixing est le garçon parfait. Pas seulement parfait pour lui, parfait tout court.
Yixing a une voix d'ange, et une pointe d'accent chinois qu'il tient de ses origines tout à fait craquante. Yixing a un corps de dieu, parce qu'il adore le tennis depuis tout petit, et la natation, et jouer de la batterie. Yixing a des bras fondants, parce qu'il est de constitution toute mince malgré tout, une morphologie qui fait qu'il a une taille fine et des hanches fermes, des cuisses parfaites et des épaules osseuses, mais Junmyeon préfère quand même ses bras. Il adore les bras de Yixing parce qu'ils sont doux dans leurs gestes, que ses doigts sont précis du fait de sa pratique de la guitare (oui, parce qu'en plus, c'est véritablement un musicien). Il les adore parce qu'ils sont juste assez grands et assez forts pour pouvoir s'y blottir, pour qu'ils puissent serrer Junmyeon sans pour autant le noyer contre le torse du chinois, ils ont juste la bonne taille pour que l'on s'y sente bien, que l'on sente leur chaleur et en même temps que l'on perçoive aussi toute la délicatesse et la fragilité du corps de Yixing.
Yixing a aussi une fossette, des lèvres en pétales de rose (comprendre qu'elles sont aussi douces que leur couleur est indécente), des yeux brillants de rêverie, un nez en trompette et des joues à pincer. Yixing n'a que des gestes attentionnés à son égard, mais il sait toujours exactement quand lui laisser de l'espace, parce qu'il est un peu comme lui. Juste assez pour le laisser être indépendant, juste assez peu pour lui donner confiance.
Junmyeon se rend compte alors que l'orage fait toujours rage qu'il trouve peut-être un peu trop de qualités à Yixing, mais après tout qu'importe, il sera bientôt complètement amoureux de lui.
Cela fait des jours et des semaines qu'il se sent tomber pour lui, qu'il sent que peu à peu l'oiseau de l'amour fait son nid dans sa propre tête (et il a beau savoir que cette métaphore sonne niaise et ridicule, il n'y peut rien, il l'a lu dans un de ces romans à l'eau de rose pour jeune fille en fleur récemment), et il se rend à une seconde évidence.
