Tempus memoria

Chapitre 7: Questions, suppositions et révélations.

Chapitre 7: Questions, suppositions et révélations.

Cette nouvelle semaine se passa sans problèmes notable, Ron et Crabbe avaient été le binôme, puis Harry et Blaise avaient clôt leur devoir le mercredi soir. Les deux binômes avaient dû rester à la bibliothèque jusqu'à ce que Mme Pince ferme l'antre du savoir, car leur travail avançait aussi bien que la modestie innée des Serpentards, ce qui était peu dire. Ils étaient donc tous rentrés dépités de leur soirée de travail. Pour le moment Malefoy respectait son serment et n'avait plus cherché de problèmes aux Gryffondors. Il ne leur avait même pas adressé la parole, ce qui surprit grandement Blaise qui n'arrivait pas à arracher un mot de la bouche de Drago, qui semblait toujours perdu dans ses pensées. Il pensait tout d'abord que c'était pour trouver un grand coup à faire au trio de Gryffondor, mais il remarqua que le prince des Serpentards ne leur prêtait plus aucune attention, mis à part quelques regards qu'il lançait vers leur table, quand ils étaient entrain de manger.

Il décida de lui en parler le soir même.

De son côté, Sirius passait la plupart de son temps libre dans la réserve. Il venait de découvrir une piste qui expliquait comment revenir dans la passé, mais le seul problème c'était qu'il ne pourrait ni en profiter ni agir, car il garderait son corps de maintenant ce qu'il fait qu'il y aura deux Sirius Black à Poudlard, le cauchemar de tout Serpentard qui se respecte. Il voulait trouver une formule qui le ramène lui et Remus dans le passé dans leur ancien corps, pour qu'ils puissent revivre les meilleurs années de leur vie. Il ne se demandait même pas, si ce n'était que temporaire, si ils arriveraient à revenir dans leur présent, mais peu lui importait, comme lui faisait souvent remarquer Remus, il avait toujours fait preuve d'insouciance et d'impulsivité, il agissait d'abord puis réfléchissait après. Enfin pour le moment il n'avançait pas beaucoup et cela l'énervait grandement en vue de sa patience qui n'était en aucun cas légendaire. Il se demanda qui pouvait l'aider, il fit le tour des professeurs et se dit qu'il ne pourrait pas leurs demander, sinon il y aurait trop de question. La seule personne qui puisse l'aider était Hermione, elle était la sorcière la plus intelligente qu'il n'ai jamais connu. Réflexion faite, elle était sûrement au même niveau que Remus, mais bon vu que la surprise lui est destinée, il ne serait pas judicieux que se soit lui qui l'aide! Il y avait aussi Lily. Elle était une née moldu qui ressemblait étrangement à Hermione psychologiquement parlant, mais tout comme son mari, ils étaient mort. Tout ça à cause de Voldemort, ce psychopathe égocentrique et raciste qui détruit encore de nombreuses vies comme simple plaisir. Cette vague de nostalgie et de détermination le décida à aller voir Hermione le soir même pendant le dîner.

Sirius réfléchit toute la journée de la manière par laquelle il devait aborder son élève pour ne pas l'inquiéter et qu'elle ne le prenne pas pour un fou furieux égoïste. Il mit en place tellement de stratégie différentes, qu'il opta pour celle qu'il trouvait la plus simple, et qu'il était le plus amène de mener à bien.

Il entra donc dans la Grande Salle d'un pas décidé, et chercha du regard celle qui pouvait, il l'espérait, exaucer son plus grand rêve. Il la vit attablée à la table où il avait lui même mangé pendant sept ans en compagnie de ses plus fidèles amis et d'un traître. Elle était en grande conversation avec son filleul et le jeune Weasley, mais cela ne l'empêcha pas de marcher à grandes enjambées vers eux, puis de se pencher vers celle qu'il considérait comme son dernier espoir et lui chuchoter à l'oreille:

-Pourras-tu me retrouver au deuxième étage, derrière le tableau représentant une grande bougie, parle le lui de souvenirs.

Elle comprit instantanément et hocha la tête, pendant que les deux garçons affichèrent une mine plus que surprise au professeur de défense contre les forces du mal ainsi qu'à leur amie. Le dit professeur leur jeta un bref salut pour toute explication, et partit promptement vers la table qui était maintenant la sienne. Ce soir là, Sirius mangea peu, le ventre noué, et ne fit aucun effort pour s'impliquer dans la conversation de ses collègues qui lui tendirent quelques perches pourtant. Dès que le dessert fut servit, il quitta de table non sans adresser un bonne nuit général au autres professeurs qui étaient légèrement dépassés par la situation, pour pouvoir arriver le premier à ses appartements et attendre son élève en se répétant une dernière fois e discours qu'il devait lui tenir. Celle-ci l'ayant vu partir, s'éclipsa à sa suite dix minutes plus tard sans plus d'explications pour ses amis qui pourtant lui demandaient avec force qu'est ce que pouvait bien lui vouloir Sirius, elle leur répondit qu'elle n'en savait rien.