Tout commença là. À cette table. Dans ce café. Sur cette route. J'étais assise sagement à ma table habituelle, je sirotais mon chocolat chaud double crème noisette, le meilleure brevage qui soit. Le plus gros orage de la saison montrait le bout de son nez à l'extérieur. Le café a l'habitude de recueillir les habitants en quête de relations humaines, dans les temps noirs comme celui-ci. J'étais seule, mon but était de trouver refuge dans un établissement tranquile et serin, pour étudier à l'aproche de mon examen en histoire et géographie. Je me perdais dans mes pensées. Je comtemplais la carte du monde, dont j'etais sous l'obligeance de mémoriser touts les noms de pays par coeur. Je pensais à voyager, découvrir le monde avec mes yeux et non à l'aide de simples photos dans les livres ou sur internet. Je rêve de voir de mes propres yeux des choses magnifiques. La ville où j'habite ne m'offre que des arbres délabrés couverts de mousse verte repugnante. Je ne peux que marcher sur de la boue ou des cailloux. De beaux paysages ne m'etais pas offerts dans cette petite ville misérable de Bortown. Mais une chance, les habitants étaient beaucoup plus diversifiés et colorés que le paysage environants. La clochette de la porte d'entrée retentie dans le café. Surprise, je lève ma tête brusquement. Comme prédit, un nuage de personnes entre et elles s'installent aux tables restantes. Plus les minutes passèrent, plus je me perdais dans mes rêveries. Soudain, quelq'un tire la chaise se trouvant à l'opposer de moi, puis s'assoie. Par timidité je ne lève pas les yeux et j'essaie de voir qui peut bien venir perturber mon petit confort. Un coton gris, des jeans munies d'une ceinture en cuir noir. Puis je lève la tête. Ma respiration se coupe soudainement.
《Bonjour, me dit-il.
-Bonjour Damien, dit-je d'un ton plustôt timide.-Comment vas-tu?, dit-il le sourire aux lèvres.》
Un sourire gêné se dessine sur mon visage. Je le regarde et lui fais de beau yeux doux.《Bien, dis-je en ricanant nerveusement.
Tu as l'air occupée ,désolé de te déranger comme cela.
- Non ne tinquiète-pas j'avais terminé de réviser.》
Un grand et splendide sourire apparaît sur son visage. Il est tellement beau, il me fais craquer. À chaque fois que mes yeux croisent les siens, des étoiles brillent de milles feux dans les miens, mon ventre se remplit de papillons, je ressens des frissons monter en moi. Je ne contrôle plus ce que je dit ou se que je fais, je perd tout contrôle sur mes faits et gestes. La gêne m'emporte , mon coeur bat à toute vitesse.
《Je passais dans le coin avec mes amis mais nous avons été pris de surprise par l'orage.》
Je lève ma tête et regarde par- dessus son épaule et apperçois ses trois amis, Yannick , Brian et Olivier.
《Oui , je peux voir cela, dis-je en ricannant.
-Je voulais simplement te saluer Laure , on se revoit lundi a l'examen d'histoire et géographie. 》
Il étais gêné en me répliquant cela. Ses petites pommettes rouges démontrant sa gêne le rend irrisistible. Aprés avoir siroté la dernière gorgée de mon délicieux chocolat chaud double crème noisette, je dépose mes livres dans mon sac bandouillière. J'enfile ma veste de jean par- dessus mon tricot bleu puis quitte le café d'un pas léger et gêné. En poussant la porte la clochette résonne dans la pièce, Damien se retourne. En guise de au revoir je lui offre mon plus beau sourire est des beaux yeux doux et chaleureux. Il me renvoit un petit signe de la main droite et un sourire en coin, pas trop prononcé pour ne pas éveiller les soupçons chez ses amis. Je me dirige vers mon automobile, elle est vieille et usée, mais je l'aime bien. Cette automobile me rappèle beaucoup de bons souvenirs avec ma meilleure ami ,Katia. Cette fille si joyeuse, rien ne peut lui arracher le sourire du visage. Sa bonne humeur contagieuse me manque d'ailleurs. Katia est partie chez son père pendant quelques mois. On s'apelle régulièrement mais la voir et serrer mes bras contre elle me manque énormément. Je tourne les clefs de ma voiture puis fais gronder le moteur éssoufflé de mon bolide. Je prend la route 58 direction chez moi, qui est à environ une quinzaine de minute. J'ouvre la radio et met un poste peu fréquenté, le poste de musique classique. J'adore écouter ce genre de musique, il laisse les émotions nous envahir. Ce que la musique populaire ne peut guère faire. Tout dépendant du rythme, des crescendos et l'intensité des notes, plusieurs émotions nous transportent vers nos souvenirs les plus douloureux comme les plus joyeux. Pour moi ceci est de la vrai musique. L'eau s'accumulait sur la fenêtre avant, ma vision de la route étais plus ou moins excellente. En arrivant chez moi, la maison étais vide. Un long silence rampait sur les murs du corridor qui séparait le salon de ma chambre. Cela était inabituel car ma maison, toujours bruyante, accueille toujours les amis de mon frère et de ma soeur. J'entendit un bruit sourd. C'étais discret et léger, si je n'avais pas tendu l'oreille celle-ci ne l'aurais pas perçue. Paniquée, je sortie de chez moi à toute vitesse, sans regarder derrière mon épaule. Une large main d'homme m'arrêta dans mon élan. Ses gros doigts serraient tres fort mon bras. Puis, avec beaucoup de courage, je détournai ma tête pour finalement aperçevoir mon agresseur. La terreur monte en moi, la fraiyeur se fait voir dans mes yeux absents, les tremblements de mon envellope corporelle ne cesse d'augmenter en regardant cette homme. Je ne pouvais distinguer les traits de son visage, une tuque le couvrait jusqu'au menton. Je pouvais voir dans ses yeux de la méchanceté, de la cruauté et du désir. Il me regardais avec des yeux pervers, ses gestes étaient violents et pleins de mépris. Et moi faible et innofensive face à lui, je le laissai prendre dans la peur absolue, ma virginité.
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Tournesol
RomanceLaure,une jeune fille de 17 ans,finissante au secondaire,tombe en amour de Damien. Quelque chose vien dérenger leur confort et la confiance déjas établit entre eux. La vie de Laure n'est plus aussi paisible que avant. Une série d'obstacles lui empêc...