Chapitre II

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Arrivée chez moi je rentrais avec empressement. J'allumais la télé afin de me tenir informée de ce qu'il se passait. Pris un sac à dos et essayais de faire la liste de ce dont j'allais avoir besoin. Du coup je mis dedans un polaire, un jean, un sous pull à manche longue simple et deux teeshirts avec deux sous vetements en plus. Il me restait suffisement de place pour mettre ma brosse et des denrées non-périssables. Je rajoutais une lampe de poche, une boite d'allumettes et une bouteille d'eau. Aurelie arriva au bon moment.
"Aurélie: Ah ! Bon du coup on fait quoi ?
Moi: Euuh j'sais pas attend j'vais me changer pour mettre quelque chose pour etre plus à l'aise. Dis moi si j'ai oublier un truc. "
J'ouvris mon armoire enleva ma chemise et mis un tee-shirt noir simple avec mon gilet gris et mes Nike de course grises. Je délaissais mon manteau afin de revêtir ma parka.
"Aurélie: Tessa !
Moi: Oui ?
A: La trousse de premiers secours.
M: Bienvu."
Soudain un flash spécial retenti dans le salon. Nous nous précipitâmes sur la télé.
"Journaliste: Selon nos sources, les gens meurent un peu partout dans le monde d'une maladie inconnue. Elle se présente avec les symptômes de fièvre intense et, chez toutes les personnes infectées, s'en suit une mort inévitable.
Journaliste2: Oui mais ce n'est pas tout. Ces personnes une fois mortes reviennent à la vie, si je puis dire, et cherchent à se nourrir des personnes et animaux vivants autour d'eux.
J1: Nous vous conseillons vivement à rester chez vous à vous barricader en attendant le secours des autorités ou à rejoindre si vous le pouvez la zone de sécurité d'Ecouen. Oh non attention ! Non ! Courrez !"
Et le journal fut interrompu. La télé devint noire. Je regardais Aurélie. Nous avions la même stupeur écrite sur le visage.
"Moi: Dégageons d'ici. Vite."
Je regardais ma maison une dernière fois avant de m'éloigner Aurélie à mes côtés.
Nous ne parlions pas. Un silence pesant s'était abattu sur la ville, ça me faisais étrange d'habitude des avions circulaient en masse, des enfants jouaient pres des immeubles à coté, des voitures circulaient en permanence. C'était calme. Mis à part un grognement sourd.
"Aurélie: Tessa ! À ta droite !"
Mais nous n'avions pas de couteau. En tout cas pas moi. Je n'avais aucune arme et un homme amoché et croqué de partout. Il était vilaain. Puis je me rendis compte. Il puait, la décomposition. Pour avoir vu un corps déjà une fois dans ma vie. J'avais l'impression de voir un mort marcher droit sur moi. Horrifiées, nous primes donc nos jambes à notre cou.

Days Gone Bye | The Walking Dead |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant