Chapitre III

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Je me mis à courir vite, très vite ressentant qu'Aurélie était près de moi je ne ralentis pas. Je ne savais pas si "il" savait courir. Connaissant le quartier je tournais à droite puis m'arreta.
"Moi: Ok y'a un entrepot derrière le grillage. Il est fermé depuis deux ans on y sera en securité pour la nuit. T'en penses quoi ?
Aurélie: Je sais pas franchement j'en sais rien.
M: Bon bah disons que oui il va faire nuit on ira à Ecouen demain"
Nous escaladâmes donc le grillage, non sans peine.
L'autre côté était desert comme je l'avais prédis. Aurélie força donc une porte tandis que je surveillais au cas où...
À l'interieur il faisait sombre donc nous avions juste à ne pas faire trop bruit pour attirer ces choses, comme je me décidai à appeler les gens comme l'homme dehors.
Je trouvais des papiers afin de faire une legere braise pour éclairer l'entrepôt tandis qu'Aurélie sortait tout ce qu'elle avait apporté: des denrées, des gants (chose qui ne m'avait pas traversé l'esprit), 1 tee-shirt, 2 pulls manches longues, des sous-vêtements et des photos ce qui me brisa littéralement le coeur car j'avais oublier les miennes.
"Aurélie: Sur moi j'ai aussi un teeshirt un sweat mon jogging et ma doudoune. Attends je crois que j'ai ma lampe dans ma poche j'ai aussi pris le Smith&Wesson de mon père et 2 couteaux.
Moi: Passe moi un couteau s'te plait
A: Rhaaa mais qui part seule sans armes sérieux ? Qu'est ce que j'vais faire de toi ?"
Nous riames plus de nervosité que de sa blague pourrie. Fatiguées nous voulions dormir mais se posait le probleme de surveillance:
"Moi: Je fais la premiere partie de la nuit.
Aurélie: C'st à dire ?
M: Bahh puisqu'on se lève en meme temps que le soleil disons 6:30 je garde jusqu'a 3:00 du matin je te réveillerai. Dors biquette."

Le matin je me reveillais en sursaut esperant que tout cela n'était qu'un mauvais rêve que ma mère allait venir m'embrasser. Mais le sol à coté de moi était froid. Aurélie rengeait déjà tout:
"Aurélie: Il est 6:23 debout ! Zou !
Moi: *Grognant* J'ai encore 5min" Disais-je en essayant de remonter une couverture que je n'avais pas. Aurélie pris mon sac sous ma tête sans me prevenir et le choc me reveilla définitivement
"Moi: Arghhh t's serieuse ? J'aurais pu avoir une commotion cérébrale ou un truc comme ca.
Aurélie: Pauvre choou. Depeche toi on quitte cet endroit dans 5min"

Nous étions fin pretes après avoir pris nos cookies à s'aventurer dans le monde nouveau où la mort dirigeait.

La pente pour aller à Ecouen était pénible mais nous étiames presque arrivées. Je sortis mon couteau par précaution.
Les grilles immenses du college SteTherese se dressaient devant nous c'était le premier bâtiment d'Ecouen. Derriere deux hommes nous firent entrer sous la menace de fusils. Les militaires s'étaient installés et des hommes en combinaisons kakies courraient un peu partout. C'était impressionant.
"Moi: Ouahh !
Militaire 1: Vous êtes combien ?
Moi: deux.
M1: Vous avez été mordues ? Griffées ?
Aurélie: Non.
Militaire 2: Bon entrez."
Le camp était immense. Il y'avait beaucoup de monde. Dont des connaissances.
"Aurélie: Eh regarde y'a Ryan !"
Ryan Wilson était grand brun et ses yeux étaient noisette. Il avait un air mystérieux qui était assez seduisant. En tout cas pour Aurélie. Ryan était avec d'autres personnes et franchement j'avais pas envie d'etre sociable. Aurélie se dirigea vers lui et ils commencèrent à rire. Il faisait quelques centimètres à peine de plus qu'elle.
Je me mis donc à la recherche d'un endroit où squatter pour dormir tout ça. Toutes les tentes étaient occupées et le soleil commencait à disparaitre légerment derrière la forêt de Montmorency.
J'avais l'impression que les militaires étaient de plus en plus actifs. Je n'y prêtait pas attention puisque ca me paraissait normal étant donné la situation.
Je m'approchais d'une tente pour me reposer et entendis des hommes parler:
"Homme1: Le virus est present partout selon les autres gouvernements ils ont tous le même problème.
Homme2: Et donc ? Qu'est ce que c'st chef ?
H1/Chef: Une opperation en Inde qui aurait enclancher le virus responsable.
H2: J'ai vu ce qu'il se passe, les gens meurent. Puis ils se reveillent comme ressuscités mais incapables de faire autre chose que de vouloir manger.
Chef: Je le sais c'st pour ça que des demain à l'aube on se refugie en zone sécurisée. Ne laissez rien paraître. Si vous devez tuer ceux qui reviennent viser la tête.
H3: On les laisse ? Les enfants aussi ?
Chef: Oui. Et aucune discussion."

J'étais stupéfaite par ce que je venais d'entendre. Je courus en direction de l'endroit où j'avais vu Aurélie pour la derniere fois. Elle m'attrapa à l'angle d'un tente:
"Aurélie: Je t'ai cherchée partout !
Moi: On a un probleme il faut partir d'ici ce soir
A: Quoi ? Pourquoi ?"
Je lui expliquais donc ce que je venais d'entendre
"Aurélie: Je le dis juste à Ryan il vient avec nous.
Moi: Tres bien. Rdv ici dans 10min. Je vais voir si je peux trouver autre chose que ce couteau."
J'essayais de ne pas attirer l'œil des militaires. La nuit était tres proche désormais et je parvint à me glisser dans leur armurerie provisoire. J'y trouvis 1 arc avec des flèches, ainsi que des couteaux à lancer. Je pris 2 autres pistolets pour Aurélie et moi et sortit.
Aurélie et Ryan m'attendaient. Lui non plus n'avait plus personne apparement. Je lui donnait l'arme:
"Moi: Tiens.
Aurélie: Bien vu
M: Bon on attend la nuit puis on se debrouille pour degager d'ici direct dans la forêt.
A: Je connais une sortie..."
Un coup de feu, 2 coups de feu puis c'était des mitraillettes. À travers les planches qui s'effondraient nous distinguâmes une horde affamée contre les grillages. Les militaires essayaient d'en tuer le plus possible mais un cot'e venait de céder sous le poids des rôdeurs empilés. Aurélie fut la première à reagir et me tira par le bras. Nous mîmes à courir dans le sens opposé. Les gens criaient, appelaient leurs proches, pleuraient. Derrière nous les rôdeurs avaient entamé leurs repas. Ma prof de Physique Chimie était l'une des personnes qui se faisaient arracher le cou. J'étais stupéfaite. Aurélie pris en charge les oppérations et nous guida vers l'entaille du grillage. Sortis du camp "de réfugiés" nous slalomions entre les arbres, de nuit. Autant vous dire que ce n'était pas une partie de plaisir. Je me pris un pied dans une racine (évidemment) et m'ecroula. Je perdis connaissance presque instantanément.

Days Gone Bye | The Walking Dead |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant