CHAPITRE 1

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13h 45

Je suis enfermée, il n'y a pas de fenêtre, et tout est blanc. Je n'entends rien et je suis assourdi par ce silence pesant depuis plusieurs heures.
De plus mes chaînes m'empêche de bouger, à part un oreiller et un drap blanc, je ne vois rien d'autre.
Ma vue se trouble, je n'ai pas mangé depuis l'incendie et j'espère que personne n'a survécu. Cela m'a fait un bien fou de brûler et de détruire tout les souvenirs que j'ai du garder jusqu'à maintenant, et ces gens insupportables avec qui j'ai passé ma vie et qui me pourrissait l'existence.
Il fait chaud, de plus je ne porte que du blanc et comme pour apporter de l'ironie dans cette pièce, il n'y a pas aucune notre couleur que du blanc.
La porte s'ouvre, un homme en blouse blanche me scrute un long moment avant de déposer sur le sol, un plateau comportant de la purée, du pain et une pomme ainsi qu'un vers d'eau. Les couverts sont en plastique, croit il que je m'en taillerais les veines?
Il se retourne et referme la porte derrière lui d'un bruit sec, sans me parler et m'adresser un mot.

PDV externe :

La patiente semble calme, elle ne réagi pas et ne semble pas remarquer que nous l'observons.
Son rythme respiratoire et bon, il ne reste plus qu'à approfondir les examen.

-Docteur, devons-nous procédé à d'autres test?

-Pas pour le moment, nous devons d'abord voir si elle réagi au traitement.

-Bien.

Mon PDV :

14h 34

Pourquoi me gardent ils ici? Cette pièce me donne la nausée et il n'y a aucune fenêtre par laquelle m'échapper, je continue à croire, qu'ils veulent me rendre plus folle.

La porte s'ouvre, c'est un jeune garçon cette fois ci, il n'a pas l'air gêné ou même avoir peur en ma présence.
Il me contemple pendant 5 minutes avant de s'approcher d'un œil méfiant.

-Patient 45, dit il, comment allez-vous ?

Je ne le répondit pas, et il en profita pour se rapprocher d'avantage.

-Patient 45, répéta t-il, comment allez-vous ?

Quand il fut arrivé assez proche, je le pris à la gorge et le jeta au sol. Pendant un moment, il resta immobile puis, il me planta une seringue dans la gorge.
Je m'écroula sur le sol inerte. Le jeune homme se redressa et réajusta sa blouse blanche.

-Nous reprendrons cette conversation lorsque vous serez plus calme.

Il s'en alla et me laissa seule dans cette pièce qui commençait à tourner. Il ne faisait ni chaud ni froid, la température était ambiante, et je me sentais légère comme un coussin. J'avais l'impression de flotter dans les nuages et d'être emporté loin d'ici.

7h 45

Je suis redescendu sur terre, le calmant c'était dissipé et je ressentis de nouveau le sol sous mon dos.
Je pris ma couverture et me couvrit de la tête au pied, je me sentais en sécurité la dessous.
Quelqu'un rentra dans la pièce, je ne voyais pas qui s'était mais une chose et sur, il me regardait .
Je n'enlevai pas pour autant ma couverture, j'avais la certitude que en restant caché je ne dévoilerais rien.

-Je sais que tu es réveillé, dit t-il, alors je te repose la question, comment allez-vous patient 45?

- Qu'est-ce que ça t'apporte de savoir comment je vais, crois -tu que tout les gens qui sont ici s'amuse ?

-Qui te dit qu'il y a des gens ici?

- Tu ne sais pas mentir..... ( elle l'ignore en détournant le regarde) qu'est-ce qui t'es arrivé au bras ?

- Rien d'important.

Il baissa la manche de sa blouse regrettant de ne pas l'avoir fait plus tôt, elle était décidément très perspicace

-Tu comptes me regarder encore longtemps ?, dis - je sans pour autant me tourner vers lui.

-Explique moi pourquoi tu as brûlé ta maison ,et ta famille avec?

-L'ennui.

-Tu ne le regrette pas.

Son regard me transperçait, des ces yeux noir translucide il me fixait avec attention. Comme si il voulait fouiller mon âme , il se rapprocha, s'en plus ni moins sur ces garde. Je serais tenter de lui sauter de nouveau au cou, uniquement pour avoir encore un peu de tranquillisants, pour me sentir bercée par les nuages de mon imagination.
Mais quelques choses me poussait à ne pas le faire, une chose surhumaine en moi qui me criait de répondre à ces questions car en faisant sa, j'obtiendrai une vérité enfui .

-Pas le moins du monde. Dis je

Même si je ne le regardais pas, je pouvais voir la tristesse dans son regard. Il avait sûrement quelque chose à se reprocher, comme si il voulait se faire pardonner auprès des personnes à qui il aurait fait du mal. Et le pire dans tout sa c'est que je m'en fichais, pourquoi aurais je de la peine pour des personnes qui n'ont pas compter une seule fois à mes yeux.

Il se releva, se dirigeant vers la porte il me jeta un dernier regard.

-Tu auras bientôt l'autorisation de sortir.

Il ouvra la porte, passa l'entre bâillement et la referma d'un coup sec.

Si seulement il savait pourquoi je l'avais fait, il ne me laisserai jamais moisir ici.

LA FILLE OUBLIÉE - DE L'AMOUR À LA HAINE Où les histoires vivent. Découvrez maintenant