✴Chapitre 27✴

313 43 6
                                    

[PDV TALISHA]

Ce lundi matin je suis difficilement sortie du lit après avoir accumulé la fatigue du week-end. En effet j'avais du retard, surtout que nous avions une réunion hebdomadaire très tôt le matin. Mais cela ne m'inquiétais pas.  C'était moi la patronne et j'avais déjà donné des instructions dans le cas où j'avais du retard.

À peine les volets de l'ascenseur ouvert, je vis Douma courir et stopper dans son élan une fois à mon niveau. Elle était pratiquement essoufflé et tenait une bonne paperasse entre les mains. 

Douma: Bonjour Madame, bienvenue.

Moi: Bonjour Douma, qu'est-ce que tu as ? Tu viens d'un footing ?

Au fur et à mesure que j'avancais,  je sentais ses pas dans les miens.

Douma: Non, désolé. Je vous ai vu arriver depuis la baie vitré de votre bureau. J'y étais pour déposer le dossier OKACIO et vous faire part de la commission du directeur des affaires financières. Tout le monde vous attend en salle de réunion depuis un quart d'heure.

Moi: Et bien, j'ai pourtant donné des directives. Je vous ai bien dit de suspendre toute réunion quand je ne suis pas présente et de les mettre à une heure antérieure. 

Je venais d'arriver dans mon bureau.  Je jettais un coup d'œil au dossier OKACIO et demandais à Douma de fermer la porte et me faire du café.
Ce qu'elle exécuta en un labs de temps. À peine revenue, elle se remit en marche.

Douma: Oui mais cette fois, Madame, c'est que monsieur Bugumba a dit que c'était une assemblée générale extraordinaire qui ne pouvait en aucun cas attendre.

Je tiquais et retirais la tasse de mes lèvres puis la déposait sur la table vitré.

Moi: Il a dit ça ???  Où est-il ?

Douma: En salle de réunion avec tout le conseil d'administration. Vous devrez vous y rendre le plutôt possible Madame. 

Je lui fit volte-face avant de retourner sur mes talons, récupérer mon téléphone dans mon sac et me mettre en marche pour la salle de réunion.  Douma qui me suivait comme mon ombre, m'interrompit immédiatement.

Douma: Et... Il y a une autre chose...

Moi: Quoi encore ?

Douma : Vous avez reçu un appel... 

Je ne répondis pas mais la fixait profondément pour qu'elle comprenne que je n'attendais que la suite de sa phrase.

Douma: Monsieur Delafosse.  Il m'a demandé de vous...

Moi: Ça suffira.-lançait je pour la couper. 

Douma: Mais madame... Il a dit que c'était important.

Moi: Pour toute personne qui demanderait à me voir, qu'elle patiente, je ne serais pas longue. À tout à l'heure. -apostrophais-je.

Je préférais ne pas étaler ma pensée sur l'information qu'elle venait de me donner, cela pouvait attendre. 

À peine entrée dans la salle, tous les regards se tournèrent et restèrent braqués sur moi. Je libérai un sec ''bonjour'' Et m'installai majestueusement.
Un léger silence régnait jusqu'à ce que Monsieur M'Bengue prenne la parole.

Talisha: À Quand Mon Tour ? [PAUSE] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant