Bolum 1:bir yanimda deniz, bir yanimda sen

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Septembre 2015: rentrée à la fac... Je suis complétement chamboulée car ça n'avait rien à voir avec mon petit lycée. Il y a bien plus de monde que prévu. Comment se repérer dans un si grand établissement, toutes ses têtes. J'avais l'impression d'être pas normal, tout le monde me regardais de travers lol.

Bref ceux qui sont passés par là le savent, journée d'inté et tout le tralala. Ah, j'ai oublier de mentionner ... J'ai mon appart vu que ma fac n'est pas où habitent mes parents, c'est un petit studio. Je vis seule a qq arrêt de tram de la fac. Je l'ai meublé avec amour chaque recoin de mon petit chez moi.

J'allais en cours, essayais de prendre des notes du mieux que je pouvais la première semaine. Mon lycée me manquais de ce point de vue, on ne peut pas demander au prof : "vous pouvez répéter svp j'ai pas eu le temps de noter!" comme en terminal. C'est fini : chacun pour soi ! Je restais solo en cours je me méfiais de tout le monde, je connaissais personne de l'année dernière. Nouvelle ville : nouvelles connaissances.

Un jour je sors de cours, et j'entends deux filles turques parler. Ca ma fais plaisir d'un côté ca fais longtemps j'avais pas entendu qq mots dans ma langue maternelle. Puis j'ai tracé j'avais quelques courses à faire, je suis pas du genre à taper la discute comme ça parce que je suis seule dans ma promo'. La routine quotidienne reprend entre les cours, les transports en commun, la maison etc ...

J'avais sympathisé avec un arabe de ma classe il s'appelait Sofiane, c'étais un gars : MASALLAH. Franchement comment il voyait la vie ça m'avait épaté ! Un gars dans le dine aussi, il m'a beaucoup appris à ce sujet d'ailleurs (merci à toi mon loulou). En cours comme moi en train de galérer à prendre les cours il me dit :
- Putain, on est pas des élèves mes dactylographe

J'sais pas pourquoi ça m'avais fais cher rire :D Parce que je me sentais dactylographe surement mdr! On a commencer à taper la discute genre on taillais les profs. Puis sa nous a souler on a laisser de prendre le cours on s'est raconter nos vies. Il venais d'une cité de la ville j'sais plus comment sa s'appel. A la pose on décide de partir de toute manière il nous restait une heure de cours. On va se poser dans un café, on papote. Franchement dès le début je l'ai vu comme mon grand-frère que j'ai jamais eu...

J'restait la plus part du temps avec Sofiance sauf dans les TD (on était pas dans les mêmes groupes). En parlant de TD, quand un jour une fille vient m'aborder :
- Salut cava ? moi c'est Dilek, j'ai entendu que tu étais turque tout à l'heure. Tu t'appelle comment?

( La meuf elle ma raconter s avie en 2 2 t'sais.)

J'suis sceptique au début, faut se méfier quand même lol. J'luis dis que je m'apelle Selin puis basta. La meuf elle était dégoutée. A la fin du cours j'vais la voir, miskine sa se fais pas. J'lui demande elle habite où et tout. Elle habite pas très loin de chez moi, c'est un Ispartali. Elle a son appart aussi ... Elle me propose de venir manger chez elle, franchement j'avais cher la dalle mdr donc j'ai pas refuser on a fais une soirée tranquil à parler de ma vie, de sa vie.

Voilà comment j'ai connu mon 2ème accolite :). Mes fins de semaines se passe la plus part du temps avec Dilek à reviser, sortir, manger pour le peu que je la conaisse.

Viens le 28 septembre 2011 : je reçois un appel alors que je révise mes cours. Je connais pas le numéro qui est affiché, mais ca me dit quand même quelquechose. Je décroche :
- Alô?
- Oai alô c'est Kadir là
- D'où t'as mon numéro toi ?
- Vas-y fais pas de chichi. J'passe directe au sujet, il y a Melek elle m'aappelé elle m'a tout raconté.
- Mais qu'est ce que tu dis?
- Sur facebook ou je ne sais pas trop quoi, une chronique d'une fille victime d'un truc. Ya une page comme ça & sa raconte notre histoire c'est quoi ce délire la Selin ?
- Ouais et alors sa te regarde pas.
- Selin t'sais quoi c'est pas un truc a rélger au téléphone attend t'sais quoi j'monte te voir.
- Kadir saçmalama, c'est pas à côté wesh reste où t'es!
- Bon allé tu m'envoi ton adresse par sms on se textote
BIP BIP BIP

Putain j'en était sur, j'ai accepté tout le monde sur le compte de la chronique. Tout le monde a vue ma photo, sa doit circuler dans le quartier. J'avais honte putain. En plus une de mes meilleures potes, Melek elle est allé balance à Kadir j'hallucine. J'suis en train de stressé il va me dire quoi? Faut pas que j'ai peur de lui sinon il va s'en rendre compte. J'envoi l'adresse à Kadir, j'vais me préparer genre un trait de khôl, mascara j'mattache les cheveux. J'attend qu'il arrive, j'peux rien faire je redoute tellement son comportement. Finalement j'appel Dilek je lui raconte mon histoire (elle le savait pas, ça fesais que 2, voir 3 semaines qu"on se connaisait) elle me dit de rester calme nanani ...

J'attend j'attend, puis j'reçois un sms :
"J'suis dans la rue ***, tu descends?"

J'met un gilet, ferme ma porte et sors. Mes jambes tremblaient trop, je stressais comme si on allait se voir pour la première fois. Je sors dans la rue, j'apperçois la voiture plaquée "69", j'me suis dit c'est lui obligé. J'avance à petit pas car je redoute. Je redoute son jugement, ce qu'il va me dire mais surtout ... SON REGARD.

Chronique d'une turc victime de l'amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant