Sous les conseils d'un ami j'ai réécris ma nouvelle en appuyant l'effet mystérieux et paranormal, j'espère que cette version vous plaira 😉
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Cela aurait fait trois ans, aujourd'hui, que ma petite amie et moi aurions été ensemble. Et maintenant un mois qu'elle était décédée. C'était un mercredi soir, alors que nous nous baladions ensemble en ville, elle avait traversé la route sans voir la voiture arrivant à sa droite. J'entendis alors un bruit sourd et mon regard se porta sur le conducteur qui accéléra. Puis je la vis, étendue sur le sol comme endormie, portant sa veste rose qui s'imbibait rapidement de son sang. Tout mon être se déchira quand je me rendit compte de la situation et je couru jusqu'à son cadavre. Ses lèvres encore rosies et sa peau blanche provoquèrent en moi un sentiment de vide et d'intense terreur, je tombai à genou et poussai un cri si fort que les chiens m'accompagnèrent en hurlant.
Je me redressai en sueur, lâchant un cri d'effroi, ce n'était pas la première fois que je rêvai de cet horrible souvenir et à chaque fois je me réveillai dans cet état. Au rez-de-chaussée, un bruit retint mon attention, comme lorsque quelqu'un toquait à la porte d'entrée. Mon regard se porta sur mon radio-reveil qui affichait 6:27 de ses leds rouges. Le bruit se fit à nouveau entendre, plus distinctement cette fois, intrigué par cet inconnu nocturne, je me levai et m'habillai rapidement pour voir qui était là. Je descendis les marches unes à unes, et une fois arrivé devant la porte massive, j'hésitai quelques instants, la main survolant la poignée. Les sons rauques de ces trois nouveaux coups sur le bois me firent sursauter et d'un même mouvement je fis tourner la poignée sous mes doigts, je tirai la porte vers moi mais seul le vent froid de la nuit me répondit. Je m'avançai de quelques pas pour regarder de chaques côtés de la rue et j'entendis la porte se fermer doucement derrière moi en laissant échapper un faible grincement. Je la rouvris aussitôt et rentrai, un courant d'air se fit coincé par ce mouvement et vint me faire frissonner le dos.
Une fois à l'intérieur et assuré que je n'allais pas pouvoir me rendormir, je me mis à préparer mon petit déjeuner en tentant de faire fuir mes pensées noires mais à nouveau je perçu un bruit soudain : cette fois c'était l'eau qui coulait bruyamment du robinet. Je marchai timidement vers la salle de bain et aperçu l'un de mes t-shirt sale dans le lavabo et l'eau coulant dessus. Je fermai le robinet et mis mon t-shirt à sécher tandis qu'un frisson me parcourait le dos.
Je retournais dans la cuisine, commençant à avoir peur de ces événements, quand j'aperçus, sur la table, un bol remplis de lait et de céréales à côté d'un verre de jus d'orange. Je me rappelais pourtant bien de ne pas l'avoir terminé avant de quitter la pièce.Le réveil sonna, il était sept heure. Je l'éteignis en lachant un soupir et achevais de me préparer pour partir quand, du coin de l'oeil, le fauteuil de velours rouge attira mon attention. Les courts poils écarlates qui le composaient étaient tous dans le même sens mise à part sur l'assise, comme si quelqu'un venait de s'y asseoir. Pris de panique par ces événements mystérieux, j'accélérai le pas et sortis de chez moi en vitesse pour rejoindre ma voiture et filer à mon travail.
Le soir, arrivé devant chez moi et effrayé par ce qu'il pourrait m'arriver à nouveau, je restai debout devant ma porte, à attendre le courage d'actionner la poignée. Mais par chance, je n'eu pas à patienter longtemps car le pommeau d'argent que je fixai sans sciller se mit à tourner tout seul et la massive porte de bois foncé laissa alors sortir toute la lumière de l'intérieur.Je m'avançai alors et fut surpris de sentir, dans l'atmosphère léger de la maison, le doux fumet d'un porc rôti, accompagné de pommes au fours. Cette recette étant ma préférée, je posai mon manteau et enlevai mes chaussures pour me diriger vers la cuisine, j'y aperçu alors un merveilleux repas trônant sur la table.
Alléché par cette odeur sublime, je m'assis à la table, attrapai la fourchette mais la jetai aussitôt : un éclair m'avait parcouru la main au moment même du contact. Je sentis alors comme une carresse sur mon bras, la continuité de cette décharge remontant jusqu'à mon épaule puis disparaissant, un courant d'air me parcoura l'échine, tout de suite suivit d'un frisson. La fourchette se déplaça seule jusqu'à reprendre sa place originelle et je senti un léger souffle d'air chaud sur ma nuque. Je me levai d'un bond et observai tout autour de moi sans rien voir de suspect. C'est alors qu'un murmure suave parvint jusqu'à mes oreilles et je reconnues la voix de ma chère amie en ces paroles :
"Je t'aimerais toujours."