Explications

400 9 1
                                    

Il se tient devant moi, ça fait dix minutes qu'il est là et que personne ne dit rien. Je me décide donc à parler.

- Qu'est-ce que tu veux? Comment t'es entré ?

Il me fixe sans rien dire. Il a le don de m'énerver ce type !

- t'es devenu muet en plus?!
- tu as bien changé, j'aurais jamais pu te reconnaître, sauf tes yeux qui sont toujours aussi noirs et pétillants.

Il s'avance vers moi, je l'arrête.

-N'approches pas.
- Je veux qu'on parle..
-Non! Je n'ai rien à te dire.
- Bien sur que si, même si tu veux m'insulter fait le... J'avais complètement oublié cette histoire et quand j'ai revu ton nom à l'hôpital j'ai compris pourquoi tu as fait ce malaise... Ça m'a étonné que t'ai gardé cette colère tout ce temps en toi, je pensais que tu aurais oublié ou..
-Oublié?! Tu te moques de moi? Vous m'avez humiliée et tu t'es bien foutu de ma gueule t'es vraiment qu'une sous-merde, t'as détruit ma vie, j'ai perdu tout le respect que j'avais pour les hommes ce jour-là, toi et ta petite pute vous vous êtes bien amusés hein et puis d'ailleurs..

Avant que je termine ma phrase il s'avance brusquement et me colle contre le mur, ma tête heurte un cadre accroché au mur. Les larmes me montent aux yeux mais je ne veux pas pleurer... Pas devant lui.

- ce qui t'es arrivé n'est pas ma faute sache le, je m'en suis voulu atrocement de ne rien avoir fait pour t'aider. Le lendemain je t'attendais devant le collège pour m'excuser mais t'es plus jamais venue. J'étais trop en colère contre moi et contre tous les autres...
Et quand j'ai appris pour ta mère je suis venu jusqu'à chez toi mais t'as pas voulu me voir... On aurait pu s'expliquer il y a longtemps plutôt que tu garde cette haine durant dix ans !

Quand il évoque ma mère mes larmes coulent déjà sur mes joues. Oui je me souviens que quelqu'un était venu le jour de son enterrement, chez moi, mais je ne pouvais parler à personne. J'étais détruite... Quand il se rend compte que je pleure il se radoucit et me prend dans ses bras... Il sent bon.
Il dit qu'il n'y est pour rien mais si, le plan qu'il m'a posé le matin de ce jour horrible, et il était caché quand Marie m'a agressé sous la douche... Il n'a rien dit quand ils m'ont humiliée... Mes yeux sont pleins de haine quand je lui hurle soudainement :

- Dégage, sors de chez moi ! J'ai pas besoin de toi, de tes bras, ton visage reflète ce que j'aime pas ! Dégage !

Il parait surpris, choqué, il a les yeux grands ouverts, puis il sourit. Il m'attrape par la taille et il m'embrasse.

Revenge [One Direction Fanfiction]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant