Mafia

5

Simone en média.

//Simone//

Elle a un visage angélique, des yeux en amande avec ce regard si dure.
Cette cicatrice presque invisible qui laisse apercevoir ce côté mauvais en elle.
J'ai l'impression d'être attiré vers elle comme un aimant.

-Eh mec c'est vrai que t'as parlé avec la nouvelle ce midi ? Me demande James.

Je connais mon meilleur ami, je vois dans son regard joueur qu'il a quelque chose derrière la tête. Ça m'étonne pas de lui s'il pouvait se taper toutes les filles de cette terre il le ferait.

-Pas trop elle a du me répondre une seule fois.

James me regarde et explose de rire, je lui frappe l'épaule mais il continue.

-Cest bon t'as finis. Gros con.

On commence à rire puis on se concentre sur le cours.
Elle est dure, mais ça me plaît je suis toujours tombé fou amoureux de l'interdit.
Le danger fait battre mon cœur, comme si la douleur était une partit de moi.
Quand la sonnerie retentit je me dirige donc vers le bureau de la directrice.

-Mec tu viens on va se faire un foot?

-Non désolé faut que je demande un truc à la dirlo.

Je toque mais personne ne répond, j'ouvre doucement la porte je regarde à l'intérieur et je ne vois personne.
J'entre et ouvre l'armoire où se trouve tout les dossiers je cherche son nom, une fois entre mes mains je trouve ce numéro.
Mais rien est écrit dans son dossier, aucune information sur sa famille, on y voit même pas son lieu de naissance.

Quelques pas se font entendre, je range vite son dossier et sors du bureau.

De Simone.

"J'ai réussi à le deviner j'suis pas si nul que ça."

A peine j'ai envoyé le message qu'elle m'a répondu.

De Kelsy.

"Il ne faut pas fouiller dans le bureau. »

Comment elle sait.
Cette fille m'intrigue vraiment je ne sais pas pourquoi mais je veux en savoir plus sur elle. Mais vraiment plus.

//Kiara//

Je marche dans les rues de cette magnifique ville, les maisons et les appartements sont tous aussi beaux les uns que les autres.

Je décide d'aller boire un verre dans un bar qui donne sur la place. A peine je suis assise que quelqu'un me tape sur l'épaule.

-Tu aurais pu me dire que tu sors boire un verre. Me dit une voix familière.

Je me retourne et vois Miguel tous sourire.

-Bah.. Je n'y avais pas pensé.

Il s'assoit en face de moi et commande à boire, il me raconte sa journée qui est tout aussi passionnante que la mienne. 

-Ton père m'a appelé, il voulait de tes nouvelles vu que tu ne l'appelles pas, ah oui ! Il est au brésil pour gérer quelques soucis. 

Je l'écoute vaguement, certes c'est ma vie. Je ne pourrai jamais échapper à tout ça, surtout depuis le décès de mon frère c'est a moi que revient l'entreprise familiale. J'ai toujours du mal à avaler toutes c'est chose qu'ils font le trafic de drogue et le trafic d'armes c'est une chose mais d'être humain s'en est une autre. 

Je baisse la tête suite a cette pensé, les seules personnes qui aurait pu me réconforter ne sont pas la et je ne peux même pas les appeler. Je sens la main rassurante de mon oncle attraper la mienne. 

-Qui a-t-il chérie? 

-Comme d'habitude, et puis il me manque tu sais. Je réalise toujours pas qu'à mon retour à la maison il ne sera pas accouder au bar de la cuisine a m'attendre avec son verre de sky. Je m'autorise un sourire a cette pensée. Enfin bon peu importe je ne pourrai jamais changer ce qui lui est arrivé mais c'est dur a accepter encore. 

-Je comprends Kiara. Mais sache que ton père et moi serons toujours la, je t'ai presque plus élevé que ma propre fille. Je sais a quel point tu es quelqu'un de fort et tu veux que je te dise quelque chose, tu as les épaules bien plus solide que nous tous crois moi. 

Je lève alors la tête vers lui, essayant d'analyser son visage. 

-Et si je perds pied? 

-Alors pense a ce qui est juste et bon pour toi, et tu te retrouveras. 

On resta quelques minutes assis a parler et rigoler de tout et de rien. Puis il se fut tard alors nous décidons de rentrer. 

**Appel entrant: +33681..**

Je crois que c'est le numéro de Simone, je ne réponds pas il est 3h du matin je ne suis pas a sa disposition. Je repose mon téléphone a cote et le laisse vibrer, quelques secondes plus tard l'écran s'allume et je vois 4 appels manqués. 

Je reçois alors un message m'indiquant l'endroit où il se trouve et me demandant de venir le chercher. Je rêve ? Il doit être dans un sale état vu son message. J'hésite une seconde à y aller en sois je ne le connais même pas. Mais mon grand cœur me tuera un jour. 

J'enfile une grosse veste, monte dans la voiture et part en direction du bar mentionner dans le message. J'espère qu'il a une très bonne excuse. 

Une fois devant celui-ci je sors rapidement et me mets à le chercher, tout la foule me dévisage surement à cause de mon jogging et ma grosse veste en laine. Le videur me dévisage et me barre la route, je fouille dans ma poche sors une liasse de 500 euros, je compte et lui temps 150. Il s'écarte tout sourire en me souhaitant une bonne soirée. Enc** va.

Je le chercher depuis 15 minutes déjà mais rien, je décide de demander à un barman s'il l'a vu c'est pas une si grande ville que ça il le connait peut être, du moins j'espère sinon je rentre et il se debrouille tout seul.

-Oui il est dans la ruelle derrière en train de fumer je crois.

Je me dirige vers la sortie, je fais le tour du bâtiment et tombe nez à nez avec Simone. Je le foudroie du regards, et le tire par la veste. 

-Eh attends tu viens d'arriver!

-Tu te fou de ma gueule, déjà on ne se connait pas, tu m'appelles a plusieurs reprise pour que je vienne te chercher et tu me demandes d'attendre, tu veux pas que je paye ma tournée pendant qu'on y est? 

Je crie tellement je suis énervée il aurait pu déranger quelqu'un d'autre au lieu de me faire chier moi. Il me regarde un peu choqué puis un sourire apparaît sur son visage. En plus de ça il croit vraiment que je vais lui payer un coup a boire. 

-Bon je te ramène chez toi donne moi l'adresse.

Il me donne l'adresse, je m'avance alors vers ma voiture en m'assurant qu'il me suit. On roule pendant un moment jusqu'à une grande maison assez moderne. 

-Reste s'il te plaît. Me supplia-t-il.

-Non.

Je rentre chez moi enfin chez moi, les yeux lourd de fatigues vivement que je rentre me coucher.