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-Tes jours sont comptés.

-Je sais Miguel. Je sais.

-Je ramène Kiara à Moscou dans 1 moi. Tu vas devoir parler à ta fille un jour ou l'autre, espérant juste que tu ne partes pas avant.

-Ne parle pas de ça Miguel. Je te laisse je dois allez finir les papiers, bonne nuit.

-Bonne nuit mon frère.

//Kiara//

Je me lève doucement, je serai bien rester au chaud sous ma couette aujourd'hui.
Je me délecte quelques minutes du rayon de soleil qui transperce ma fenêtre qui par ailleurs me fait le plus grand bien. 

Je me traîne jusqu'à ma douche et laisse couler l'eau brûlante sur ma peau c'est si apaisant que j'en oublierai presque ma vie, mes sentiments.
Encore une fois ma tête est prête à explosé, Boris nous sommes destiné à être ensemble, on l'a toujours su et cela ne m'a jamais déplus.
Et puis aujourd'hui il y a aussi Simone je ne sais plus où donné de la tête.
Je laisse ma tête se poser lourdement contre là parois de la douche.

Plusieurs minutes passèrent et je décide de sortir afin de me préparer.  Un gros sweat et un jogging voici mon humeur du jour.

Je jette un œil à mon téléphone, un message de Simone.

De Simone:

« On peut se voir? Je peux même venir jusqu'à toi jeune demoiselle »

Si j'avais été de bonne humeur j'aurai pu esquisser un sourire à son message. Je n'ai pas la tête à le voir mais de tout façons je n'ai rien de prévu. Je lui répond alors qu'il peut venir mais que je n'ai pas la tête à faire quoi que se soit.

Quelques temps plus tard on toque à la porte, je l'ouvre et vois Simone qui est très calme, l'air un peu inquiet. Il me prend dans ses bras et pose un baiser sur mon front. Je fais un pas en arrière face a cette proximité soudaine, avant de lui faire signe je lui souris pour lui faire comprendre que tout va bien.

Je lui prends la main et le tire jusqu'à ma chambre, il tire la chaise de mon bureau et s'assoit dessus en face de moi, qui suis sur mon lit. On se regarde dans les yeux son regard et si hypnotisant, soudain une boule d'angoisse se forme, et la culpabilité prend le dessus. Je pense à cette double vie que je mène, je fais peut être une erreur en lui faisant confiance mais je ne peux pas lui cacher qui je suis réellement. Je suis toujours dur avec moi même, avec mes sentiments depuis que Boris est partit. Mais entonnement depuis la mort de mon frère je me dis que je dois vivre ma vie, vivre mes propres émotions et arrêté de me cacher derrière ce masque qu'on m'a donné à ma naissance.

-Kelsy? Sa va?

Mon père me tuerait s'il savait ce que je m'apprète a dire mais à quoi bon, je veux suivre mon cœur pour une fois.

-Ecoute j'ai quelque chose à te dire. C'est pas facile je t'avoue mais je me dois d'être transparente avec toi.

-Je t'écoute.

-Tous ce que tu sais sur moi, ce ne sont que des mensonges. Je ne m'appelle pas Kelsy mais Kiara Ivbanov. Je suis la fille d'un homme très haut placé en Russie, je suis née au milieu des drogues, de glock, de putains aussi. Je mène pas la vie que tu penses, je suis surement suspecter de plusieurs meurtre et de trafic international. On m'a envoyé ici car je risquais ma vie à Moscou. Tu sais tout.

Je lève enfin la tête vers lui, il tient mes mains et son regard est inexpressif. Pour la première fois je n'arrive pas a voir ce qu'il ressent, s'il est sous le choque ou s'il analyse encore ce que je lui dis.

-Simone?

-Pourquoi tu me dis ça? Demande-t-il sèchement.

-Parce que je me rends compte que je tiens a toi plus que ce que je le voudrais. Et depuis la mort de mon frère je me suis rendue compte que je devais vivre ma vie, et à l'heure d'aujourd'hui tu es là et j'ai l'impresion que je me dois de te le dire tout simplement. Surement parce que je te fais confiance ou peut être que c'est une erreur.

Il lâche mes mains d'un coup, et son regard s'assombrit. Il se lève d'un bond tout en faisant des allés retours. Je ne sais plus quoi pensé.

-En te disant tout ça je risque beaucoup de chose tu sais. Je ne veux pas te faire peur je veux juste te dire la vérité.

Il se retourne lentement vers moi et son visage est d'un coup plus détendu. Son regard reste accroché au mien cela ne me dérange plus, je me surprends a presque aimé ça

-AH TABLE !! Crie Maria.

C'était sans comptait sur Maria, qui depuis toutes ses années a le dons de gâcher beaucoup d'occasion. Simone se relève d'un coup, et je commence à me lève pour descendre les escaliers mais il me retient par le bras.

-Traduction?

-Traduction ? je le regarde perdu

-Je sais pas elle parlait dans une langue étrange surement du Russe.

_Ooh, pardon je fais même plus attention, elle nous appelle pour manger.

-Ah non je veux pas vous déranger..

Je le regarde le visage tendu, qu'il comprenne qu'il n'a pas le choix, pas que je lui oblige mais Maria aime que tout le monde mange, et bien alors je doute qu'elle le laisse partir. Il me sourit finalement avant qu'on descende.

MafiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant