The Inception (Livre #1 de la Trilogie The Inception)

Chapitre un

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4 ANS PLUS TARD - 3 MOIS APRÈS LA GUERRE

JANVIER 2086

CHAPITRE UN

Le monde est détruit. Complètement sens dessus de sous. Le mal se cache à chaque recoin, le danger est pratiquement inévitable et les humains ne peuvent pas s'unir. Certains ont fait leurs propres groupes lorsque la guerre s'est propagée, mais ils n'avaient pas confiance pour que d'autres s'y joignent. Personne n'est digne de confiance. Vous ne savez jamais si quelqu'un a de bonnes intentions ou de mauvaises. S'ils aident l'allié ou l'ennemi.

Evelyn Baxter restait en solo. Il n'y avait pas beaucoup d'espoir pour elle lorsqu'elle avait vu les bêtes massacrer sa famille, mais sa mère l'avait surprise furtivement à espionner et lui avait articulé silencieusement de courir. Evelyn ne l'avait pas fait d'abord; ses pieds étaient restés collés au sol. Puis sa mère ne se souciait plus d'être discrète et lui avait crié à pleins poumons de partir, de survivre, de rester forte.

Evelyn avait couru la moitié de la journée, seulement pour que l'une des bêtes qui l'avaient vue ne puisse plus suivre sa trace. Et même après une petite pause, elle avait couru un peu plus.

Maintenant, elle tue tous ceux qu'elle croise et elle le fait sans aucun remords.

La plupart du temps, cependant, elle fait les poubelles à la recherche de nourriture, cherche de meilleurs abris et de l'eau. Toujours de l'eau. Propre de préférence, quoique, cela devient plus difficile à trouver. Elle ne reste jamais au même endroit plus de quelques jours. Si elle entend le moindre bruit, elle se remet en route peu importe la durée qu'avait été son séjour.

Elle essaie de trouver des livres aussi. Il n'y a pas grand-chose à faire dans un monde chaotique et délabré lorsque vous essayez d'éviter les ennuis. Lorsqu'elle termine un livre, malheureusement, elle doit le laisser derrière ou son sac est trop lourd. Actuellement, elle dispose de trois livres, un livre de poche, et le reste de l'espace et des poches sont remplies de barres protéinées, d'autres petites collations et d'une gourde d'eau.

Elle avait trouvé une pomme, l'autre jour, accroché à un arbre. Juste une. Elle était mûre et semblait juteuse. Elle l'avait arraché et nettoyé sur sa chemise semi-propre. (Elle essaie de laver ses vêtements et de se doucher quand elle le peut, mais les plans d'eau propre sont rares.) Elle avait pris une bouchée et était tentée de la conserver à cause qu'elle était rafraîchissante et sucrée. Elle ne pouvait pas s'empêcher de mordre dedans à nouveau et avant qu'elle ne le réalise, elle avait tout mangé, presque même le trognon.

Son camp avait été attaqué la nuit dernière. Par une bête seule, mais tout de même une bête. Ce fut rapide et elle était partie comme elle était arrivée, mais cela signifiait qu'Evelyn devait plier bagage et partir. S'il y en avait une autour, il y en avait forcément d'autres dans le coin et elle ne voulait pas rester dans les parages pour faire des rencontres inamicales.

Elle renifle alors qu'elle pense entretenir une conversation avec l'une d'entre elles:

"Hey, nous pouvons être amis, non? Vous n'êtes pas obligé de me dévorer la gorge, vous savez."

"Oh, oui, tout à fait. Nous pouvons être amis. Je suis végétarien de toute façon."

Comme si ça pourrait arriver.