Chapitre 4

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L'enterrement s'est passé mieux que ce que je pensais. J'ai beaucoup pleuré mais bon. Cela fait 3 jours que je suis seule à la maison, je n'ai rien mangé et je n'ai guerre dormi. Je ne saurai décrire ma situation, je me sens tres mal. Je décide donc d'apeller Rayan. Il ne répond pas, je retente et il répond.

Conversation téléphonique :

-Bonjour Rayan comment vas-tu ? Disais-je

-Je vais très bien. Bon j'y vais je suis très occuppé.

-Comment ça tu es très occuppé ? Cela fait 3 jours que je m'abscente et tu n'mappelle même pas pour demander de mes nouvelles ? Dis-je au bord des larmes.

-...

-Mon meileur ami ? Tu parles.... Tu n'es rien pour moi. Tu sais que mes parents ont été assassiné ? Je te déteste. Me lançais-je avant de lui raccrocher au nez et d'éteindre mon téléphone.

Fin de la conversation téléphonique.

Je me sens trahie, qu'est-ce qu'il a cet idiot ? J'ai toujours été là pour lui moi. Mais lui, toujours occuppé.
Je décide donc de sortir pour me changer les idées. Je m'habbille simplement d'un jean et d'un t-shirt et mets ma paire de converse fétiche. Je ne me maquille pas.

Je sors et marche dans la rue, peu confiante. Ça m'avais manqué de marcher, respirer de l'air frais et de rencontrer des inconnus. Je passai devant le marchand de journaux. Un journal attira mon attention, je le saisit et je regardai la couverture : Mark et Gabriela Smith assassinés dans leur propre villa, enquête en cours. Il y'avait rataché une photo de la scène de crime. La colère m'envahit. Mais de quel droit ? De quel droit ont-ils publié une photo de mes parents ?! Je serrais mes points. Je n'avais guerre envie de m'énerver d'aventage. Je jettai donc le journal à terre et je continuai ma marche.

J'allais en direction du parc. Ce parc qui me rappellait tant de bons souvenirs. J'avais soudain envie de pleurer mais non. Je devais rester forte. Je marchais lentement, je cueillai quelques fleurs, je m'assis ensuite sur un banc. J'essayer de vider mon esprit.

J'observais les gens dans le parc, ils avaient l'air tous heureux; sauf moi. Je sentit une goutte de pluie se rabbatre sur moi, puis une deuxième, puis une 3ème, puis une averse se déclencha. Je m'en fouttais un peu d'être mouillée, il m'étais arrivé pire. Malgrés ça, je me mit à courrir vers ma maison.

Vers la sortie du parc, j'observai un garçon assis par terre, allongé contre le tronc d'un arbre. En me voyant, il se releva d'un coup et me lança un regard noir.

J'eus peur, j'accélérai ma course, je trébuchai. J'étais maintenant pleine de boue. Je pris mon courage à deux mains, me relevai et courrai vers ma maison, ce garçon m'avais beaucoup intrigué, j'étais troublée.

Arrivée chez moi, je fis couler un bain chaud. Je rentrai dans la beignoire, confiante. Je commençais à pleurer, je pris un rasoir et m'écorcha le bras. Le fait de voir ce sang couler tout le long de mon bras me procurait un bien fou. Je continuais donc.

Après avoir terminé, je me sentais un peu mieux, j'avais décidé de tourner la page, je devais rendre mes parents fiers même s'ils n'étaient plus là. J'avais aussi décidé de leur rendre demain visite au cimetière, et après demain j'irai à l'école. Je ferai tout pour les venger. Je chercherai cet ignoble assassin, je le traquerai et je le ferai souffrir.

Pour l'instant je vais dormir, et d'ici demain je serai une autre fille.

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