Secrets Communs

Chapitre 2

Chapitre 2

Très gênée, je tente tant bien que mal d'arrêtée de rougir. Merde ! Je jette un regard noir à Ryan très discrètement pour évité d'éveiller les soupçons, si Cassidy l'apprenait se serait une vrai catastrophe. J'essaie de décalé ma jambe mais rien n'y fais, le pied de Ryan se trimbale sur toute la longueur de mes mollets. Le pire c'est qu'il mange comme si de rien n'étais et ça à vraiment le don de m'agacer ! Je n'exclue pas l'hypothèse qu'il se soit trompée de pied puisque Cassidy est juste à ma droite mais tout de même, il aurait du avoir compris que c'était MA jambe et non celle de sa copine. Puisque Ryan ne semble pas avoir envie d'arrêter de caresser ma jambe, je dois faire avec et l'oublier mais je n'ai pas intérêt à me faire prendre par Cassidy ou l'orage éclatera. Je laisse donc Ryan me faire du pied même si je ne suis pas très à l'aise.

***

La journée se passe comme d'habitude : complètement ennuyeuse. Je n'ai pas fit grand chose, je ne crois pas que se soit utile que je la décrive. Il est dix-sept heure trente quand je franchis le portail de mon lycée et le ciel est couvert. Même si l'on y voit assez bien, on devine facilement que la nuit sera là dans à peine une ou deux heure, normal pour un mois d'octobre. Les lampadaires sont éteints, seules les lumières éclairées dans les maisons longeant la rues éclairent le passage. Le chahut des adolescents entrain de se dispersés dans des chemins différent m'apaise et me calme, je suis enfin seule. Je n'ai que dix minutes de marche, seulement dix minutes de calmes. Je sais que Ryan et derrière moi plus que je vais passer devant l'arrêt de bus que nous avons en commun, mais j'accélère mes pas afin de ne pas lui parler et de rester complètement seule. On pourrait penser que je suis une insociable mais ce n'est pas le cas, j'ai seulement envie d'être dans le calme avant d'affronter la tempête. Sur le trajet je rencontre un chat beige qui vient se frotter à moi, j'ai beau donner des coups de pieds dans le vide pour qu'il se décale le chat ne se décale pas et continue de se frotter à moi. Qu'est ce que tout le monde à avec mes jambes aujourd'hui ?! Je soupire et m'accroupit caresser la tête du chat qui ronronne lorsque mes doigts rencontre sa fourrure. Je reste environ cinq minutes comme ça, à tendre et ramener mes doigts sur la tête beige de l'animal jusqu'a ce qu'il s'en aille en vitesse à l'entente d'un moteur usé et bruyant, le bus. Le long transport blanc me dépasse et regarde furtivement les personnes présentes dedans. Des gamins pour la plupart, seuls quelques adolescents sont assis au fond, rigolant à cœur joie. Et je les croisent, la teinte bleus qu'ils ont me surprend, me réveille, me réanime. Merde, je vais être en retard ! Je me redresse et je met à courir, mon sac à main au plis du coude se heurte dans mon ventre me ralentissant légèrement, demain je prend un sac à dos. Je réduit le temps de marche de moitié, j'arrive chez moi en cinq minutes mais je suis complètement essoufflée. J'ouvre la porte avec précautions, mon père pourrait être derrière, les bras croisés à attendre désespérément sa pauvre fille qui ne sait même pas arriver à l'heure. A mon grand étonnement, personne ne m'attend. Je monte en hâte dans ma chambre et allume ma chaîne HI-FI, comme tout les jours. Tout est en calme. Trop calme...Je coupe la musique et j'écoute le moindre bruit possible de la maison. Rien. Je commence à m'inquiéter et passe la tête par ma porte. Où est ma mère ? Mon frère ? Je ne m'en fais pas pour mon père, il est sûrement à son entreprise mais elle...Elle est femme au foyer et ne sort quasiment jamais, il y a de quoi s'inquiéter. Je sors de ma chambre et dévale les escaliers jusqu'à atterrir dans le salon, plus calme que jamais.