Quelques croches dans une vie...♪♪♪

CHAPITRE V

Je me réveille ce matin fatiguée. Ça va, je ne commence qu'à neuf heure et demis. Je vais m'habiller, déjeuner et papoter tranquillement avec Hanna. Je me douche en vitesse pour pas que Britney se fâché. Malheureusement, je reste onze minutes dans la salle de bain. Je sors comme si ne rien n'était quand Britney me lance:
«Euh ché pu ton prénom, tu pourras te magnier la prochaine fois. J'ai cours à huit heures aujourd'hui.
-Je m'appelle Louise déjà. Et je n'ai dépasser que d'une minute.
-Une minute, c'est précieux me répliqua telle
- Si une minute était si précieux pour toi, tu n'en aurais pas perdu cinq à me dire des choses inutiles. À ta place, comme le temps est précieux , je courerais à la salle de bain sans me poser de question. Bon bye Brit' je pars déjeuner.
-Je te déteste....
-Ohé... Je suis pas un miroir!!»
Je pars au self fière de mon coup. Je vais m'assoir avec ma meilleure amie qui me lance:
«Lou, elle est où Capucine ?
-Euh je n'en sais rien, je lui réponds d'un air embarrassé
-Arrêté. Dis moi tout de suite »
Quand j'eus finis de tout lui raconter, on se met toutes les deux à pleurer. Heureusement Nicolas vient la consoler. Quand toutes les deux nous arrêtons de pleurer, il nous dit:
« Les filles, c'est toujours bon pour demain?
- Oui, répond Hanna»
Durant la nuit, j'avais oublié la fêté de Nicolas. Je n'ai pas envie d'y aller. Je sais que Hanna va rester avec Nicolas et je vais me retrouver toute seule, à les regarder s'embrasser chaque seconde en se répétant les stupides '' je t'aime'' atroces. Je dis peut-être ça car je ne suis pas en couple. De toute façon, je n'ai aucune envie de devenir comme ça.
Nicolas part. Je vais donc avec Hanna à la salle de jeux où nous faisons chaque fois des parties de flippers super drôle et on rencontre des garçons mignons qui nous donne jamais de nouvelles.

Lorsque qu'on y arrive, Adrien vient tout de suite me dire bonjour. Il me demande si ça va mieux qu'hier. Comme d'habitude, ça coiffure était parfaitement faite. Ses cheveux blonds mis sur le coté sans le moindre épis. Il était vêtu d'un grand sweet bleu.
Il décide alors de jouer au baby foot avec nous. Quand je penses que j'ai accepté que sa mère m'emmène à une fête où je n'ai pas envie d'aller... Je me suis assise avec Hanna et on s'est mise à discuter quand la police entre dans la salle. Une policière brune au cheveux au carré me prend par la main et m'emmène dans la salle du meurtre. Je m'assieds sur une chaise et elle me demande:
«C'est bien toi Louise.
-Oui, c'est bien moi...
-Et bien je vais vous poser des questions sur ce qu'il s'est passé. Est ce que tu étais amie avec Capucine ?
-Je n'étais pas vraiment amie avec elle, on se connaissait, rien de plus.

La gendarme écrivait mot pour mot ce que je disais. Elle ne faisait aucun commentaire sur mes réponses. Moi, j'avais qu'une envie: pleurer dans les bras d'Adrien. J'étais assez triste comme ça, je n'avais pas besoin que l'on me fasse un questionnaire. La gendarme continuait avec ses questions de plus en plus lassantes et de plus en plus énervante:
-Louise, est ce que d'après toi, c'était le genre de fille a vouloir se suicider?me demanda d'elle
-D'après moi, elle n'avait aucune raison de se suicider.
-Et cette nuit là, il y avait quelque chose de mystérieux?
-Pas mystérieux mais une pluie violente tombait dehors et d'ailleurs je n'avais pas dormis de la nuit.
-Tu n'avez pas dormis? En voilà des indices.
-Écouter, j'en ai mare de votre questionnaire. Je suis très triste de sa mort et je préfère ne pas en parler.»

Je pars en courant, les larmes aux yeux. J'en ai mare de devoir répondre à tout le monde que Capucine est morte et de devoir répondre à pleins de questions. Il est onze heure. Je monte dans ma chambre. Je n'ai pas d'appétit. Je n'ai pas envie d'aller chez Nicolas ce soir. Je n'ai pas envie que Britney rentre des cours parce quelle va encore me commander. Je ne veux plus rire, plus sourire. La mort de Capucine m'a causé tant d'ennuis en plus de la tristesse. Personne ne me comprend. Seul Adrien est à mon écoute, malheureusement, ce n'est qu'un inconnu...

Vers dix-neuf heure, je me prépare pour que Adrien vienne me chercher dans ma chambre pour m'emmener. Je m'habille assez bien pour masquer la douloureuse tristesse qui se cache en moi. Je mets ma robe de bal. Je décide même de me maquiller. J'attache mes cheveux blonds en chignon. J'enfile les ballerines. J'étais prête. Je n'avais plus qu'à attendre Adrien. Il est dix-neuf trente, il ne devrait pas tarder.