1- Retour chez soit

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Retour chez soit

Les gouttes qui s'abattaient sur la vitre brouillait ma vision. De toute façon, je ne suis pas sur d'avoir envie de voir l'extérieur. Je retourne chez moi m'a t'on dit. C'est faux. Je n'ai pas de chez moi.

Celui qui conduit est Patrick, mon oncle. Ma seul famille restante. Il s'est battu pour avoir ma garde. Il venait souvent me voir à l'Institut. Je l'aime beaucoup. C'est comme mon père.

Mon père. Il me manque. Voilà maintenant cinq ans et demi. Il était la personne la plus gentille au monde. Lui et Patrick était jumeau. Ils se ressemblaient beaucoup autant physiquement que mentalement.

Le pneus grincent sur les graviers de l'allée. La radio est allumée sur les infos.

<<Nous venons d'apprendre, cher habitant de Chancewood, qu'Alison Estrella Parker, serait bientôt de retour. Un seul conseil, fermait vos portes le->>

Patrick a coupé la radio ne laissant pas les journalistes ne finissent leurs phrases sur moi. Tant pis. Je ne m'attendais pas à être acceuillis à bras ouvert de toutes manières.

"-Ne les écoutes pas, tu sais que Chancewood est une petite ville. Les moindres adultères sont dans les journaux.
-C'est pas grave oncle Pat', on s'y fait tu sais."

Il me sourit tristement et sort de la voiture, je n'avais même pas remarqué que nous étions arrêtés. Je sors à mon tour. Nous sortons ma valise du coffre.

"-Toutes tes affaires tiennent là-dedans? S'étonne-t-il
-Tu sais, après ça, on en a plus rachetés. Lui répondis-je
-Ouais, c'est vrai. Bah, tu sais quoi? Demain, toi et moi on va en ville pour t'acheter des nouvelles affaires pour l'école.
-Quoi? Je vais au lycée de Chancewood?
-Oui.
-En plein cour d'année?
-C'était la condition du juge.
-Ah ouais okay."

On entre dans le manoir. L'odeur de bois mouillé et de menthe poivrée qui ont bercés mon enfance emplissent mes narines. J'aspire fortement en fermant les paupières. Ça m'avait manqué. Ça aussi. Je retire mes chaussures gadoueuses et me retrouve en chaussettes.

"-Ta chambre est au deuxième. Tu as l'étage à toi. Salle de bain, sanitaires et la bibliothèque. Je te laisse t'installer. Ça va allez avec ta valise? Demande-t-il en retirant ses chaussures.
-Tu sais pour deux jeans, quatre tee-shirt un pull et des sous-vêtements, je ne devrais pas mourrir. Merci pour ce que tu fais pour moi.
-On se serre les coudes à dix, huit ou bien deux. Commence-t-il
-Quelques soit les épreuves et les enjeux. Finis-je
-Ton père disait souvent ça. Se rappela Patrick.
-Il avait raison."

Il hoche la tête.

.

Arrivé au deuxième, je découvre une porte en bois avec inscrit 'Al' Bedroom' sur une feuille de papier scotchée au mur. Je rigole doucement en voyant les papillons qu'à essayer de dessiner oncle Pat' près de mon prénom. Je lui ai dit que dessiner était la chose que je préférai au monde.

Derrière la porte, je découvre quelque chose de très différent du reste du manoir de l'époque. La chambre est moderne mais reste comme même pittoresque. Les murs sont blancs, un lit king-size est du côté droit entouré de tapis blancs eux aussi. Un bureau en face toujours blanc d'où est disposé un paquet et une boîte en bois accompagné d'une lettre. Je pose mes affaires sur le lit et m'approche du bureau. Je saisit la lettre accroché au paquet.

<<Al'

Je sais qu'appart mon numéro et celui de la police pour l'instant ce n'est pas très remplit mais au fil du temps j'espère que tes prochains amis auront leurs places dans ce petit cadeau.
L'autre boîte est de la part de ton père. Il me l'a donné avant de mourrir et m'a dit de te la donné. Je n'en est pas eu l'occasion. Alors voilà.

Pat, xxx>>

Je déchire l'emballage et découvre une boîte de téléphone. Un iPhone six. Tu parles, ça a du lui coûter chère. Tout ça pour moi. Je ne le mérite pas. Je le repose doucement et m'approche de l'autre boîte le cœur battant la chamarde. Un papier chiffoné déchiré légèrement sur les bords et jaunis pas les années se trouve juste dessus.

<<Ma chère fille,

Si tu lis cette lettre c'est que je ne suis plus de ce monde et j'en suis désolé. Il nous a retrouvé et en a finit avec moi. Mais je sais que tu n'as rien dit. Tu es une gentille fille. Alison, dans cette boite de trouvera un pendentif que je veux que tu gardes toujours autours du cou d'accord? C'est très important. Je sais que tu as beaucoup de questions et j'aurais aimé pouvoir te répondre mais, je ne peux pas. Pat non plus. Tout ceci est confus dans ta tête mais sache que tout à était fait pour que tu soit heureuse. Si ta mère était là, elle serait fière de la jeune fille que tu es devenue. J'en suis déjà fière moi lorsque j'écris cette lettre alors que tu n'as que six ans. Tu es dehors avec Rosalie Drew et vous jouait à la balançoire.

Ton père qui t'aime, xxx>>

J'essuie les larmes qui s'échappent de mes yeux en souriant. Rosalie Drew. Ce nom qui m'est tant familier mais me paraît si lointain.  J'ouvre la boîte en bois et y découvre une photo. De John, mon père, Patrick et ma mère Elisa alors qu'ils n'avaient que dix-sept ans. Ma mère était enceinte de moi. Ça commençé à ce voir. Je la prend et la dépose sur le bureau. Je l'acrocherais plus tard. Je saisis le pendentif en haletant. J'inspecte la photo et je me rend compte que ma mère le portait déjà. Pourtant, il porte l'emblème de notre famille.

Le pendentif est soutenue par une chaîne très fine d'argent. Il est de la même couleur et est ovale. Une gravure, y est inscrit. Le dessin d'une rose sans tige parsemé de petite touche de brillance. On l'appelle La rose des étoiles. Le nom de famille de mon père, Estrella, veut dire étoile en Italien ou en Espagnol je ne me souviens plus très bien.

Je l'ouvre et y découvre une phrase gravée.

<<We'll be the stars>>

Je l'acroche autours de mon cou et défait mes affaires. J'acroche toutes mes photos et mes dessins au-dessus du bureau et sur le mur de côté de la porte. Alors que du côté du lit et de la grande fenêtre, je laisse blanc. Je dessinerais ici surement plus tard. En dessous de la fenêtre se trouve un espèce de petit canapé. Vous savez comme dans Peter Pan.

Je me douche et enfile mon pyjama puis, descend en bas.

"-Oncle Pat?
-Oui?
-On mange quand?
-Tout de suite viens."

Nous mangeons en rigolant, parlant de la pluie et du beau temps. J'arribe presque à oublié le fait que dans trois jours, je rentre à l'école. Demain, il ira seul pour les vêtements.

Quelques temps plus tard, alors que nous regardons une série quelconque, je lui dis bonne nuit et monte me coucher.

Mais avant, j'ouvre mon nouveau téléphone et télécharge des jeux.

-Tu devrais allez te coucher babe.

<<J'y vais maman, repondis-je à la voix>>

•••••

First chapter.

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Le secret d'AlisonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant