Chapitre 21 : "Parce qu'un homme faible n'est pas un homme qui pleure"

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NDA: Si vous êtes sensible, je vous conseille de garder une boîte de mouchoir près de vous :P On se retrouve à la fin ! Aller, bonne lecture ! ;)

P.D.V Zayn

Et voilà que je venais de perdre un frère... Nous n'avions pas besoin d'un tel drame, pas en ce moment. Ce n'était simplement pas le moment. Mais voilà, on ne pouvait faire autrement. On ne pouvait ni prévoir ce qui allait arriver, ni retourner dans le passé. Parce que croyez moi, j'étais le premier à vouloir construire une machine à remonter le temps. Ce n'était juste pas réel, je ne pouvait le croire. Personne ne le pouvait. Mais c'était bien vrai, la réalité, on y était. Il n'y avait rien de plus vrai et pourtant je continuais à ne pas y croire. J'étais détruis. En mille morceaux. Incapable de faire quoi que soit. J'ai perdu énormément de gens dans ma vie mais faites moi confiance, on ne s'y fait jamais. C'était toujours aussi horrible. Ça vous prenais de court quand vous ne vous y attendiez pas. Ça vous brisait éternellement.

La mort venait de me prendre mon meilleur ami. Comment était-ce possible ? Comment pourrais-je vivre sans lui ? Sans l'un des nôtres ? C'était tout bonnement impensable. Improbable. Insupportable. Inimaginable. Je refusais de croire à cette stupide réalité. Liam était sûrement celui qui méritait le moins de mourir. Il était si... sage. Il faisait partit d'un gang mais voilà, il était le plus juste, le plus compréhensible, le plus compatissant, le plus attentionné, le plus intelligent, le plus... Enfaîte il était le meilleur d'entre nous. Ça aurait dû être lui le chef. Il prenait que de bonnes décisions. Il nous mettait tous d'accord, il nous aidait tous quand on en avait besoin. Il faisait tout pour nous sans jamais se plaindre. Il était la personne la plus souriante que je connaissais. Mise à part Niall. Mais j'avais remarqué que Liam n'était pas dans sa meilleure des formes. Je ne saurais décrire son état mais je savais qu'il n'allait pas bien et je n'avais rien fais pour qu'il aille mieux. Je ne m'en étais pas préoccupé jusqu'ici... Je regrette tellement...

Je n'étais pas un bon pote et encore moins un bon frère. Je n'étais pas digne de ces gars là. Je n'étais digne d'aucun d'eux. Et pourtant, ils étaient les premiers à être présent pour moi. Ils avaient tous toujours été autour de moi. Et il était clair que le vide que Liam avait laissé se ressentait déjà. Ils étaient tellement différents les uns des autres que la moindre absence se ressentait direct. Je n'avais plus de mots. Qu'est-ce que je pouvais dire de plus en même temps ? Je m'étais exprimé en publique, j'avais dévoilé mes sentiments et surtout, j'avais parlé avec mon coeur. J'avais énumérés toutes les conneries qu'on avait pu faire tous ensemble et j'avais dû faire pleurer pas mal de personnes. J'avais exprimé mon ressentis. J'avais dis tout ce que je pouvais dire. Et d'ailleurs Liam, j'espérais que mon discours t'ais plus et qu'il n'étais pas trop court. J'avais passé deux jours à griffonner des feuilles de papier à l'aide d'un crayon pour étaler mes pensées. Et finalement, je n'avais même pas regardé ces foutus feuilles. J'avais laissé mon esprit s'exprimer face à tout ces gens qui me sont bien trop familier. Dans cette église bien trop morbide à mon goût. Avec ce cercueil en bois ouvert juste derrière moi. À la fin de mon discours je m'étais retourné pour te déposer une fleur mais ça avait été bien trop dur de te voir, de te regardé dans cette position, dans cette boîte, plus pâle que jamais, habillé d'un élégant costume qui n'était pas vraiment le bien venu, vu les circonstances. Mais tu paraissait serein. Comme vidé de toute tristesse. Et j'avais entendu mon organe vitale se serrer jusqu'à devenir rien qu'un vulgaire tas de poussière.

Je venais de perdre un ami, un frère, un cousin. Un membre de ma famille. Je venais de perdre quelqu'un d'extraordinaire.

Et si je te disais que je regrettais ? Est-ce que tu me croirais ? J'étais tellement absorbé par le retour du gang et les menaces qu'on avait reçues que je ne m'étais pas soucié de toi. Alors que je savais pertinemment que tu n'allais pas bien. J'aurai dû. J'aurai dû prendre le temps de te parler, de t'écouter, de te consoler. Mais voilà, je ne peux plus rien maintenant... C'est trop tard. Pourquoi est-ce qu'il fallait toujours que je réagisse trop tard ?

Truth Or Lie ? ||Z.M||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant