Sauveur

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J'étais entrain de me faire agresser et il m'était impossible de me sortir de ce cauchemar.

Personne ne venait.

Non toujours personne.

Que lui profitant de moi.

Moi subissant ses attouchement.

Moi terrorisée de ce qui allait suivre.

Mais tout un coup il fut projeter vers l'arrière et tomba sur le parquet. Je releva les yeux et vis....

Rayan.

Je n'eu pas le temps de reprendre mes esprits que j'entendis les deux hommes se battre. Le barman était par terre le nez en sang et Rayan était sur lui et lui serrait la gorge. Mon agresseur tentait de se débattre mais c'était peine perdu. Plus il bougeait, plus je sentait qu'il resserait son étreinte. Si je n'agis pas maintenant, il va l'étrangler jusqu'à qu'il n'ai plus d'air pour respirer.

- Rayan !

Mais il continuait. Le teint du barman devenait de plus en plus blanc.

J'attrapa Rayan par le bras pour qu'il arrête la pression sur son cou.

- Restes en dehors de ça Camille !

Il semblait hors de lui. Sa machoire se crispait, ses veines ressortaient et sa respiration était devenue irrégulière.

Je lui reempoigna le bras et le tira en arrière. Contre toute attente, il se leva et se mit en face de moi. Plus il se raprochait, plus j'avais peur.

Bang 》

Rayan se retourna et vit le barman qui en tentant de s'enfuir avait fait tomber une tasse.

- Oses bouger et je te tue sur place.

Il ne criait pas mais son ton restait ferme, menaçant, appeurant.

À sa menace, il resta au sol. Immobile. Halletant.

Rayan se reconçentra sur moi. Il s'approcha. De plus en plus. Mais je reculais. De plus en plus, jusqu'à heurter le mur. Il n'est plus qu'à quelques centimètres de moi et me fixe. Il regarde mon visage, descend ses yeux sur mon buste à moitié dénudé. Son regard est froid. Distant. Instinctivement je met mes mains sur ma poitrine pour essayer de la cacher.

Il enleva sa veste en cuir et me l'enfila comme on pouvait enfiler un tee shirt à un enfant. Je me laissais faire, je n'avais pas la force de dire quoi que ce soit qui menerait à une seconde tonarde.
Il remonta la fermeture de sa veste jusqu'au bas de mon cou. Il n'avait pas ce regard pervers, indiscret, malsin comme le barman. Il me regardait comme si j'étais un vase qui venait de se briser. Comme si il voulait juste réparer mes douleurs.

- On y va, viens.

Je releva aussitôt mes yeux vers lui.

- Pardon ?

- Ne commences pas à faire d'histoires, tu viens c'est tout.

Il m'obligeait à le suivre. Je ne voulais pas. Je voulais rentrer chez moi et prendre une douche pour effacer les traces de ses mains, de ses marques...

Mais je compris que je n'avais pas le choix. Il prit ma main et avança vers la porte. Avant de sortir, il donna un coup de pied dans les côtes du barman et lui fit une promesse sanglante.

- Oses la retoucher, je t'étranglerais jusqu'à que tu crèves. Oses reposer tes mains sur elle et je te promet une mort lente oú tu aura bien le temps de souffrir et de repenser à tes actes.

L'homme à terre ne disait rien. Il essayait de reprendre une respriration normale et posait sa main sur ses côtes probablement cassées.

*****

Cela faisait dix minutes que l'on roulait et personne n'avait oser décrocher un mot. Même moi, loin d'être rassurée de me trouver seule avec lui pendant sa periode de colère, je ne décrochais pas un mot. Il se gara devant la maison oú l'on s'était vu en début d'après midi, c'est à dire la sienne, et descendit de la voiture.

Moi, je ne bougeait pas. Je restais clouée à mon siège. Je manquais de force pour sortir. Pas que de force physique, non. De force mentale. Je n'avais plus le courage de quoi que ce soit après ce qui c'est passé ce soir.

- Bon m'obliges pas à venir te chercher.

Mais je ne bougea pas.

Alors il s'avança, ouvrit la porte coté passager et me prit dans ses bras. Vous savez comme dans les contes où le prince porte sa princesse endormie. Sauf que j'étais tout sauf sa princesse.

On franchit la porte de sa maison. C'était calme. Tellement calme que celà m'inquiétais d'être seule face à lui. Il monta les escaliers et me porta jusqu'a une chambre. Quand il amluma celle ci, j'étais surprise. La chambre était extremement bien décorée. Les tons neutres, la décortation simple, les parrures de lit blanches et doré ainsi que les rideaux dorés qui permettaient de vivre en toute intimité.

Il me posa assise sur le bord du lit et se mit à genou par terre devant moi. Il posa sa main sur la mienne.

- Tu dormiras là ce soir. C'est la chambre d'ami, si tu veux prendre une douche c'est au bout du couloir. Bonne nuit.

Il attendait surement une réponse mais je ne dis rien. Je cru voir une once de déception dans son regard. Voyant que je ne réagissait pas, il se leva et sortit.

- Rayan ?

Il se tenait au bord de la porte pret à partir mais à l'entente de son prénom il se retourna.

- Merci.

Il ne dit rien et sortit.

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 04, 2016 ⏰

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