Chapitre 6: L'espoir

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Will et Katty s'appelaient tous les jours, pour savoir s'il y avait du nouveau concernant la disparition de leur amie Tania. Ils étaient tous les deux déprimés. Ils ne sortaient plus de chez eux, ne voyaient que très rarement du monde et ne se nourrissaient pratiquement plus. Ils étaient affaiblis. D'ailleurs, tout le monde l'était, et chacun avait ses raisons. 

La plupart des gens était constamment scotchée à leur télévision. C'était sans doute pour se rassurer. En effet, les médias énonçaient l'ensemble des catastrophes qui se déroulaient partout sur la Terre. Les populations les moins affectées se disaient que leur cas n'était rien comparé à d'autres. 

Alors que la situation semblait désespérée pour les habitants de la planète bleue, les médias annoncèrent que les gouvernements décidaient de se réunir à nouveau. Une lueur d'espoir s'installa dans le cœur des gens.

"Mais à quoi bon ? " se disaient certains.

"Si c'est pour faire comme la dernière fois ça ne sert à rien", continuaient-ils.

Mais cette fois-ci c'était différent. Les médias étaient autorisés à assister et à filmer la réunion en direct. Ainsi le monde entier serait informé de la situation et de la progression. Mais ceux-ci n'avaient en aucun cas le droit d'intervenir dans les débats.

Contrairement à la précédente, cette conférence médiatique ne se déroulerait pas à Paris car la ville était entièrement détruite, mais à Dallas, dans l'état du Texas, aux États-Unis. C'était le lieu, le moins affecté par ces catastrophes.

La réunion allait débuter. Les chefs d'état, les scientifiques et les médias du monde entier étaient présents. Mais certains dirigeants avaient été tués lors des calamités. Ainsi, ils n'étaient qu'une petite centaine. Chacun était à sa place, le président américain se leva et prit la parole: 

"En ce jour, le vendredi 1er octobre 2044, nous sommes réunit ici, à Dallas, car les circonstances l'exigent. Je tiens à préciser que les décisions prises lors de cet entretien auront un impact sur la survie de tous les habitants de notre planète. Ainsi, faisons en sorte de nous entendre et de prendre les bonnes décisions." 

Les informations répétaient tous la même phrase : "le 1er octobre 2044 est une date historique : elle annoncera soit la survie, soit la fin de l'histoire de l'humanité".

Toutes les personnes encore en vie suivaient la conférence médiatique sur leur télévision ou leur téléphone portable.

"Il faut prendre des décisions et vite. J'espère que les chercheurs pourront nous éclairer sur la situation." continua le président américain.

Il demanda au représentant des scientifiques, Alexander Hodge, de prendre la parole.
Les caméras se tournèrent vers ce dernier.

"Tout d'abord, bonjour à tous. Si vous me le permettez, je vais clarifier la situation.

_Faites, enchaina le président du Brésil.

_Très bien. Le 10 septembre 2044, notre planète a été victime d'une terrible éruption solaire. Mais grâce à l'intervention de mes confrères et de moi-même, nous l'avions prédite et nous avons agit en conséquence. C'est-à-dire que nous avons établi un bouclier sphérique autour de l'atmosphère de notre planète. Cela nous a permis de ne pas être affecté par ce violent cataclysme. Et donc, depuis notre intervention réussie, qui a eu pour but, je le rappelle, de sauver notre planète; de nombreux phénomènes se sont passés. Je vais donc vous les rappeler. Nous avons tout d'abord, une gigantesque aurore boréale. Certes c'est très beau et cela peu paraître inoffensif mais ce n'est pas du tout le cas. En effet, celle-ci a entouré notre planète et nous empêche toujours de recevoir la lumière du soleil. Mais sur ce point, nos chercheurs ne sont pas tous d'accord. Il y en a qui pensent que notre soleil a été désintégré lors de l'éruption, et que par conséquent, nous n'aurons plus jamais de lumière naturelle. D'autres, quant a eux, pensent que le soleil est toujours présent, un peu affaibli, mais qu'il existe encore. Et que, du coup, c'est l'aurore boréale qui nous empêche de recevoir les rayons du soleil.

Nous avons ensuite toutes ces catastrophes naturelles, réparties sur toute la surface du globe: des tremblements de terre; des tsunamis; des tempêtes de sable, de grêle et de neige; de violents cyclones et des tornades.
Il y a également les disparitions inexpliquées de plusieurs milliers de personnes. Des témoins affirment avoir vu des sphères lumineuses apparaître juste avant les enlèvements. Certains pensent que c'est l'œuvre d'extraterrestres. Mais je n'y crois pas et mes confrères non plus. Vous savez nous autres les scientifiques, nous sommes des gens rationnels.
Et enfin, pour finir, il y a ce sérieux problème d'oxygène qui est lié à la mystérieuse aurore boréale.
_ Merci d'avoir clarifié la situation. Mais est-ce que vous avez au moins des solutions pour remédier à ces problèmes ? continua le président français.
_ Et bien pour tout vous dire, le manque d'oxygène n'est plus un problème à présent. Car depuis la dernière réunion, certains de nos chercheurs ont travaillé sur une machine permettant de créer en grande quantité de l'oxygène et de diffuser le gaz dans l'atmosphère. Nous l'avons baptisé LPH-033. Nous avons fait toute une série de tests, qui sont pour leur part très concluants. Il nous faudrait au maximum deux jours pour vérifier si le fait d'envoyer une quantité très importante d'oxygène dans l'air ne pourrait pas être néfaste pour les êtres vivants.

_Voilà déjà un problème de résolu. Et au sujet des catastrophes naturelles ?

_Nous avons mis au point un bunker géant super résistant, permettant de mettre la population à l'abri. Il est en parti fait d'un alliage d'acier trempé et de graphène.
_D'accord, et pour le reste ?
_ Pour le reste... Et bien, comment vous dire... Nous n'avons aucune idée concernant les mystérieuses disparitions.

Un silence s'emparât de la salle. En réalité, personne n'avait d'idée, excepté un chercheur. 

Le scientifique en question se leva. Tout le monde le dévisagea. Les caméras firent un gros plan de l'individu. Puis il prit la parole: "Bonjour à tous, je me présente, je m'appelle David Langlois, je suis un scientifique français. Je travaille à l'Institut national de la recherche à Paris. Ou du moins, je travaillait, puisque la ville a été détruite. J'ai une théorie, je dirais même une affirmation, quant à la situation mondiale actuelle et surtout concernant les mystérieuses disparitions... "

Voilà le chapitre 6 de "A la conquête du temps". J'espère que ça vous a plus. Votez, donnez-moi vos avis, partagez ! Et n'oubliez pas de mettre l'histoire dans votre bibliothèque, afin de pouvoir la consulter même lorsque vous n'avez pas internet. Merci à vous tous. Je vais essayer de publier le prochain chapitre dans quelques jours.   

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