Enchanteresse

Libre

Chapitre 5

Précédemment :

-Tu seras jugé et condamné pour avoir désobéi à l'Alpha suprême et s'être attaqué à son âme sœur, susurrais-je.

Je le fis valser hors de la salle et me tournai vers l'humaine.

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PDV Aria Oragi (Un peu plus tôt)

Je me réveillai en entendant des voix :

-Pourquoi est-elle là ?

-Elle a manqué de respect à mon béta et à moi-même, répondit froidement Romain.

Je reconnaissais la voix de Romain et j'imaginai que l'autre voix appartenait à l'Alpha Suprême dont m'avait parlé Romain. L'inconnu demanda à Romain de me réveiller, ce qu'il fît en me frappant. J'entendis un grognement mais je mis ceci sur le compte de la fatigue. J'ouvrai les yeux mais les baissait immédiatement, je n'avais aucune envie de crever de faim.

-Regardes moi, ordonna la voix inconnue.

J'ignorai cet ordre. Il répéta ses paroles avec une voix plus forte, plus autoritaire. Je les ignorai une nouvelle fois. Je senti que l'inconnu s'approchait et je frissonnai malgré moi.

-Je ne te veux pas de mal, m'assura le gars.

Il intima à Romain de sortir de la pièce, ce qu'il fit en grognant. Un poids s'enleva de mes épaules.

-Foutez-moi la paix, murmurai-je d'une voix rauque.

J'avais envie de lui rire au nez. Il se croyait pour qui ? Je le senti s'accroupir à ma hauteur, je serai les mâchoires et les poings. Il me saisit le menton et tenta de me faire lever la tête. Je résistai pendant deux petites secondes et relâcha mes muscles qui me maintenaient la tête en bas.

Je fermai mes paupières instantanément. Je lâchai un petit sourire qui s'effaça immédiatement.

-Ouvre les yeux et je te libère, chuchota l'homme.

-Comment je pourrai croire un monstre ?, demandais-je. De toute manière, je n'ai rien à perdre, continuais-je autant pour moi que pour le gars.

Suite à ces paroles j'ouvris les yeux et plantai mon regard dans celui de l'homme qui se tenait en face de moi. En premier temps, la lumière présente dans la salle m'éblouissait puis peu à peu mes yeux s'habituèrent à la luminosité et je pouvais détailler le visage de l'inconnu. Il avait de magnifiques yeux bleus, sa peau était légèrement mate et son visage ressemblait à celui d'un Dieu. Il me détaillait d'une façon que je ne pourrais pas décrire. Un grognement me fit frissonner, et la voix colérique de Romain retentit dans la salle :

-Je t'avais dit de ne pas le regarder.

Je fusillai du regard le gars qui l'avait dit d'ouvrir les yeux et je pris la parole d'une voix calme :

-Je vous emmerde tous.

-Ne l'approche pas, ordonna l'homme aux yeux bleus. Je n'y croyais pas mes oreilles : il croyait vraiment qu'il allait l'empêcher de me frapper ?

J'entendis un grognement et vis l'inconnu se jeter sur Romain qui fit un pas sur le côté afin d'esquiver l'attaque puis il se jeta sur moi. Je fermai les yeux, attendant le coup mais rien ne se passa. J'ouvrai les yeux et apercevais l'inconnu devant moi en position d'attaque et Romain, lui, était à l'autre bout de la pièce et un rictus de rage déformait son visage. Romain retenta de m'atteindre mais le gars aux yeux bleus le repoussa. Deux hommes entrèrent dans la salle d'un pas menaçant. Un des nouveaux venus se jeta sur l'inconnu qui lui envoya une droite dans le nez. L'autre gars se jeta sur l'alpha suprême, la plaquant à terre. Les deux nouveaux venus maintenaient l'inconnu à terre. Romain s'approcha de moi en une rapidité fulgurante et sa voix froide retentit dans la pièce :

-Je tiens toujours mes promesses.

Il se jeta sur moi et broya mon tibia. Je lâchai un gémissement de douleur imperceptible, la douleur était horrible. Le gars qui était à terre projeta ses ennemis et leur brisa le cou. Il se tourna vers Romain, une lueur menaçante dans ses yeux. Il se jeta sur mon bourreau et grogna :

-Tu seras jugé et condamné pour avoir désobéi à l4alpha suprême et s'être attaqué à mon âme sœur.

Il le fit valser à l'autre bout de la salle et se tourna vers moi. Je n'avais aucune idée de la signification de ses paroles mais je savais qu'elles étaient irrévocables. Il s'approcha de moi et je tournai la tête, prête à recevoir un coup.

-Je ne te ferai jamais de mal ne t'inquiètes pas.

Il plaça une main sur mon visage avec une délicatesse infinie. Sa main descendit sur le collier qui était attaché autour de mon cou. Il le brisa sans aucune difficulté. Il fit de même avec les autres liens qui me maintenaient prisonnière. Plus rien ne me retenait et je m'effondrai à terre, où plutôt je croyais que j'aller me retrouver par terre mais non, des bras musclés me retinrent. A peine une seconde plus tard je me retrouvai contre un torse musclé.

-Je vais te porter et te soigner dans un autre endroit que ce manoir, d'accord ?

J'hochai la tête en guise de réponse et fermai le yeux, épuisée.

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Je suis désolée pour ce chapitre si court mais je prends cela plus comme une sous-partie histoire de vous montrer de point de vue d'Aria !