Chapitre 1 : Un autre Gatlin

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Dans la vie il y a plusieurs genre de personne, il y les ordinaires qui suivent la mode des magazines et la musique des radios, il y a les pseudo-différents qui se disent hors de la mode et hors du temps, il y a les intellectuels qui préfèrent un bon livre à une vulgaire émission de télé, il y a les fils à papa qui suivent le chemin de la lignée,un avenir déjà tracé à peine née, puis ceux qui naissent avec une cuillère en argent dans la bouche, les cool qui ont toujours le temps, les pressés qui au contraire ne l'ont pas, les pères et mères aux foyers qui s'occupent de leurs enfants, et puis il y a moi... le parfait mélange de tout ce petit monde. Comment pourrai-je me définir ? Je n'en ai aucune idée, demander à quelqu'un de se décrire il ne saura que se valoriser au maximum ou faire l'inverse, essayons de faire de notre mieux... je suis comme on pourrait l'appeler une fille assez différente des autres, la lecture est ce qui pourrait me résumer le mieux. Je lis depuis que je sais lire justement, n'importe quel livre suffit à rendre une journée inoubliable, tu peux partir à l'autre bout des États-Unis sans même sortir de chez toi, tu peux vivre une histoire romantique sans avoir à t'inscrire sur des sites de rencontre à la con, je passe le plus clair de mon temps à rester chez moi à lire, faut dire que je n'ai pas grand-chose à faire d'autre.

Je vis chez mon oncle à Crossford une petite ville du Dakota, je ne pensais pas que le Gatlin d'Ethan Wate n'existait pas mais si, les auteurs ont du s'inspirer de ma ville je ne vois que cette explication. Elles ont dû passer par ma ville et se dire « Gatlin c'est ici » (bien que Gatlin se situe en Caroline du sud) malheureusement il n'y a pas de Boo Radley qui vit excentré de la ville, une fille mystique ayant des super pouvoirs d'enchanteresse ou encore un garçon super mignon et pas con qui s'intéresse a tous ce bric à brac magique. Mais n'allez pas croire que cette ville n'est pas magique bien au contraire, je suis bien la seule à l'avoir remarquée, mais quelque chose approche, une force bien plus puissante que tout ce que nous avons l'habitude d'avoir. Je l'ai sentie la nuit dernière. En été je dors toujours la fenêtre ouverte, et cette nuit précisément j'ai senti le vent, qui y a-t-il d'extraordinaire à cela ? A Crossford la nuit il n'y a jamais de vent, ce souffle était doux et frais, un frisson ma parcouru et j'ai ris, j'ai ris aussi longtemps que mon ventre le pouvait, j'ai fixé mes rideaux qui se détachai du mur je les regardais volés. Je me suis allonger sur mon lit et j'ai respiré cet air, bonne ou mauvaise nouvelle peut m'importe, j'ai passé une très bonne nuit. On était à peine à deux semaines de la rentrée, oh mon dieu que je hais la rentrée ! On n'a presque plus le temps de lire ce que l'on veut et ils nous barbent avec leur pseudo bouquin intelligent d'auteur dont jamais personne n'a entendu parler (et pourtant j'en connais beaucoup). Et les filles sont... horriblement débiles, les garçons sont de parfaits ignorants, en bref ce n'est pas du tout mon univers, oh bien sur j'ai quelque ami(e)s mais ça ne va pas très loin. Il y a Alicia une fille assez grande avec de grand yeux verts et une chevelure brune qui aime bien rigoler de tout et de rien et Jeff (ou plutôt Jeffrey) un abruti assez attachant ayant de petit yeux marron un nez en trompette avec de petites tache de rousseur dessus et étant roux. Ce matin-ci je descendis depuis 3 jours de ma chambre, j'avais rendez-vous avec Alicia, j'avais pris un livre vu qu'elle est toujours en retard, il faisait terriblement chaud cet après-midi, mon front dégoulinait déjà de sueur froide quand j'entendis au loin une voix m'appeler :

-Dahlia !

Je déteste mon prénom, je ne sais pas comment mon père a pu laisser ma mère m'appeler ainsi, enfin je n'avais pas vraiment d'autre choix. Alicia s'approcha et me fit la bise comment pouvait-elle ne pas transpirer il faisait au moins 40°C, mes cheveux avait l'habitude du changement de température, il était blond foncé enfin entre le blond et le châtain et assez long, je ne les coupais jamais, j'enviais Alicia d'avoir de beaux yeux verts les miens était noir, je portais des jeans ou des jupes longues avec souvent de vieux sweatshirt de mon oncle ou de grand tee shirt ou débardeurs ( en été ) avec toujours à mes pieds des bottines noirs. Ce jour-là Alicia m'expliqua en détails ses histoires de couple barbante et j'acquiesçai vaguement à chaque fin de phrase pour faire comme si j'écoutais mais je pensais juste au livre que j'avais dans ma main et que j'avais absolument envie de finir. Je regardais autour de moi, toute les rues était vide, les jeunes de Crossford était surement au lac qui se situais un peu en dehors de la ville. Quand Alicia eu finis (j'eus failli expirer un soupir de soulagement) elle me demanda si on pouvait allez chez moi parce que chez elle il n'y a pas la clim « quel excuse bidon » pensai-je

18 tours de pisteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant