Un sens à tout...

2. La rencontre

Là, je vais vous conter l'histoire d'une rencontre qui a boulversé ma vie, nous n'avions rien en commun, une culture à 10 000 lieux de moi, et pourtant cette rencontre à changer mon existence.
Je travaillais comme documentaliste et maître d'internat dans un centre de formations.
Je la croisais de temps à autre dans les couloirs, mais à vrai dire, il m'était interdit de "copiner" avec des stagiaires en tant que membre du personnel.
Puis un jour, ça c'est fait, 1 semaine après elle partait pour Montpellier.
Je l'ai rejoint, qu'elle était belle, ma petite chinoise.
Puis elle est partie sur Paris, elle vivait dans un centre tenue par les bonnes sœurs.
Règlement strict, pas de garçon à l'intérieur.
Elle bossait à la Poste, puis dans un Resto, moi je faisais des allers retours pratiquement tous les jours.
Mon amour pour elle grandissait. Nous nous écrivions tous le temps, nous avions même un agenda, qu'on s'échangeait pour raconter nos moments où nous étions séparer et pour écrire tout l'amour que nous avions l'un pour l'autre.
Puis ensuite elle est venue vivre avec moi, elle n'en pouvait plus de cette vie à Paris.
Un jour, elle me dit que son père lui avait trouvé du travail, qu'elle devait repartir.
J'étais dépiter, vide, mon cœur était blessée mais elle repartait chez elle.
Très loin, ou trop loin, en tout cas loin de moi.
Nous nous appelions des heures tous les jours. Elle me manquait ma petite chinoise.
Je suis partie en vacances, trop courte!!!
J'ai eu un accueil extraordinaire, j'adorais cet endroit.
Mais ma vie, mon boulot m'attendais je suis rentrer...
Le bonheur pour moi, de l'avoir au téléphone, de l'entendre me dire des mots d'amours.
Le 10 octobre 2001, je venais de finir à la bibliothèque, mon téléphone sonna et c'était elle, en pleure, qui me disait qu'elle était à l'hôpital !!!
Elle m'annonçait en pleure qu'elle venait d'accoucher d'une petite fille, qu'elle avait appelée Marion. Et me demanda cache... Elle est de toi, veux-tu la reconnaître ou pas ?
Je répondis :
- " elle est de moi ? "
- " oui"
- " alors oui "
J'étais dingue, paniqué, abasourdi.
Quelques jours plus tard, la grand-mère de Marion venait me chercher à l'aéroport, nous avons peu parler en voiture, le temps était nuageux je m'en rappelle encore.
Puis je l'ai prise dans mes bras, je ne savais pas comment fallait faire, ce qui est sûr, c'est que c'était ma petite fille et je l'aimais.
Je l'aimais à ma manière,  pas d'effusion d'émotions.
Mais moi, je voulais savoir ce qu'il s'était passé.
Je suis resté un mois, puis fallait que je rentre,
Je croyais que j'allais repartir avec ma nouvelle famille, mais je suis rentrer seul.