The stained with blood night

CHAPITRE 1

The first night

  Elle marchait dans la rue fleurie qui bordait « L'Antique ». Il serait bien long de vous expliquer l'histoire de ce café. Sachez juste que si vous ne voulez pas croiser de Ghouls, je ne vous conseil pas d'y aller. C'est un lieu où même les gérant sont ces étranges créatures qui cohabitent, sans paix, avec les humains. Bref, petite parenthèse sur ce lieu mythique fermée, je peux continuer mon récit. Elle entra dans le café, se mettant en tenue de travail, afin de pouvoir commencer son service. Elle avait perdu tout enthousiasme à effectuer son job, depuis que Kaneki Ken, son homme, sa Ghoul, était parti. Cela faisait déjà deux mois qu'il n'était plus là et ne donnait plus de nouvelles de lui. Depuis son départ, la jeune Ghoul se posait multiples questions telles que « Pourquoi est-il partit en me laissant seule ? ». Depuis qu'il n'était plus, elle faisait beaucoup de recherches pour peut-être le retrouver, en vie et en bon état, et tout cela sans que personne ne soit au courant. Son patron le lui avait interdit, pour la "préserver" disait-il souvent. Il tenait à elle comme à sa propre fille. Le vieux n'avait pas réussit à retenir le blanc alors il s'était dit qu'il réussirait à retenir la violette, alors s'il savait ce qu'elle faisait en cachette il l'aurait sans doute enfermé dans une pièce vide, aux murs noirs pour qu'elle ne puisse rien voir ni écrire.

  Bref. Elle commençait donc son service, affichant un sourire forcé aux lèvres, prenant les commandes des clients essayant d'être la plus aimable, mais elle n'oubliait jamais ce qu'elle vivait chaque jour de sa vie. Le manque du blanc, la mort qu'elle avait frôlé à plusieurs reprises et tout un tas d'autres choses anodines pourtant comme casser des verres, se faire des entorses ou même se faire arrêter par la police pour des délies plus ou moins dangereux, et toutes ces histoires lui étaient arrivées en l'espace de deux petits mois. Même si elle faisait des efforts pour éviter tout ces malheurs, elle continuait d'en avoir... Depuis le départ du blanc... Il était comme un trèfle à quatre feuilles pour elle, et ce depuis la première fois qu'elle avait croisé son regard. Elle ne s'était jamais retrouvée sans lui, seule. Ils étaient toujours ensemble, ils s'étaient vite rapprocher et étaient vite devenus un couple, presque parfait.

  Sa journée était enfin terminée, le soleil avait laissé place à la lune blanche, laissant Tokyo dans la nuit sombre. La ville avait donc pour seule source de lumière des lampadaires. La violette sortit du café, mettant ses écouteurs pour écouter sa musique. Elle était seule dans la rue qui bordait l'Antique, et ce n'était pas l'endroit le plus éclairé de la ville. Elle avançait donc dansant avec la tête sur Hero de Monsta X, dans le but de rentrer chez elle en toute quiétude. La Ghoul n'était pas craintive aillant l'habitude de retourner à son appartement en empruntant ce chemin. Seulement, si elle n'avait pas eu sa musique dans les oreilles, elle aurait surement entendue les cris d'effroi d'une personne se faisant tuer lentement et avec douleurs en passant devant cette ruelle sombre qu'elle craignait tant. L'homme mourut sans qu'elle ne se soit souciait de rien, continuant sa route comme toujours, dansant encore sur sa musique favorite. Elle aurait simplement tourné la tête elle aurait pu apercevoir que l'homme cherchait son aide et aurait pu également voir la personne qui était entrain de le tuer. Sans doute l'aurait-elle reconnu avec se cheveux blancs et ses longs vecteurs rouge sang.  Elle terminait donc son chemin arrivant ensuite chez elle. Elle posa ses affaires, retira sa veste et ses chaussures, mettant ses pantoufles, finissant ensuite dans son canapé complètement à l'aise, étant presque allongée. Elle s'endormit rapidement laissant tout allumé, les volets ouverts, n'ayant même pas mangé, tellement elle avait eu une journée épuisante. Elle ne s'aperçut donc pas que quelqu'un l'observait par la fenêtre étant sur le balcon de la violette. Cheveux blanc au vent, masque noir sur le visage, vecteurs rouges sang dans le dos.

« Ne t'en fais pas... Je suis là pour te protéger... Touka. »