Chapitre 1: Le poteau

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Salut, moi c'est Millie! Je suis blonde, ondulé, cheveux court. Pas très original, je sais... Bref, j'habite à Orlwiller, dans le 13ème, depuis hier. Ma chambre est remplit de tonnes de cartons, de papiers, de poussières, et mes affaires sont roulée en boule sur un bureau de fortune. On viens juste de finir emménager, quoi. La tristesse de partir de ma maison, la joie d'habiter ici, tout est un peu confus... Mais le pire, je crois, c'est que dans une semaine, ce sera la rentrée. Lycée Progt, 1èreD. Je me vois déjà, paumée au milieux d'un cour grouillante d'élèves, à devenir officiellement la "SDF" de mon nouveau établissement. Ou pas, je l'espère.

Bref, je dois aller m'acheter une écharpe. Non... À vrai dire j'ai envie de m'acheter une nouvelle écharpe. Et de visiter la ville, les magasins... Je claque la mort et je sors, les mains dans les poches, à la recherches d'un quelconque magasin. On est sensé être à côté du centre ville.

***

Je ne sais pas comment, mais je me suis totalement perdue... J'ai tourné à droite après une sorte de rond point, puis à gauche-non, à droite....? En tout cas, je suis dans une vielle avenue, du genre "à-ne-pas-frequenter-si-tu-viens-juste-d'arriver-dans-la-ville". Il y a un groupe de "punk" dans la rue d'en face, et si je veux avancer, je suis obligée de leur passer devant. Je baisse la tête, et je fonce rapidement devant eux. Silence. Bon, je crois que je peut relever la tête, maintenant. Bam. Poteau. Une grosse douleur sur mon fronts, et de gros ricanement à ma droite, parfait quoi. Je lève les yeux vers les rires des "punk", et je remarque qu'ils sont habillé tout à fait normalement. Pas comme des racaille, ou des gens bizarres. Un mec plutôt canon s'exclame:

-On regarde devant soi, si on ne veut pas se prendre de poteau en pleine tête, la campagnarde.

Hein? Comment sait-il que je viens de la campagne? Et qui c'est, ce type?

Pour tes yeuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant