Nous faisons voiture à part et j'arrive un peu avant lui. Merci les feux rouges ! J'attends Harry dans ma voiture et lorsqu'il arrive je ne peux m'empêcher de le taquiner sur son retard. Alors que nous avançons vers la maison, la porte s'ouvre, laissant apparaitre Louis et le petit Niall qui court vers son père. Ah non, il passe devant lui sans s'arrêter et vient sauter dans mes bras. Harry, qui s'était agenouillé pour prendre son fils dans ses bras, se relève et me regarde, à la fois amusé et intrigué. Je pose le petit par terre et vais à ma voiture, sortir l'objet tant désiré par le petit ange. Je vois le visage d'Harry s'orner d'un sourire qui illumine son visage à la vue de l'objet. Son fils à le même sourire... Je reviens vers eux et nous entrons dans la maison. Ils s'installent dans le canapé blanc et je me mets en face d'eux, sur une chaise. Je sors l'objet de sa prison dans laquelle je l'ai laissé enfermé toute ces années.
« C'est la même ? me demande Harry
-Oui, c'est celle que tu m'avais offerte. Je l'avais mise sous mon lit depuis ton départ. Je ne la ressortais que pour « fêter » tes anniversaires et ceux de ta disparition.
Harry baisse la tête, il s'en veut terriblement de m'avoir laissé tomber, puis relève vivement a tête, un grand sourire aux lèvres.
-C'est pour ça qu'il était content de te voir ! Il adore la guitare !
-On se demande de qui il tient ça... »
Harry me sourit et je me mets à jouer tranquillement. Je vois les yeux d'Harry s'humidifier dès les premières notes, probablement des souvenirs. Joshua écoute silencieusement en me regardant. Il a les yeux même yeux verts que son père. Son visage est celui d'Harry au même âge, exception faite de la couleur métisse du petit ange. Finalement, la sortie fast-food est annulée avec le consentement de Joshua et, après un repas rapide, nous passons l'après-midi à raconter nos vieux souvenirs et anecdotes embarrassantes, en évitant soigneusement des sujets pas forcément adaptés au petit Niall, et a apprendre à jouer de la guitare.
La soirée arrive vite et, alors qu'Harry joue dehors avec son fils, Louis et moi préparons le repas.
« Tu joues bien. Me dit-il
-Merci.
-Tu le connais depuis quand ?
-Harry ? Depuis qu'on a 3 ou 4 ans.
-Et tu t'en es rendu compte comment que tu l'aimais ?
-Un jour banal, dans les vestiaires, en sport. C'était la première fois que je le voyais si peu habillé depuis longtemps et il avait pas mal changé. Au début c'était juste physique mais très vite c'est devenu plus que ça, bien plus que ça. Je pensais à lui tout le temps et lui, comme un idiot, il draguait des filles. Il a même eu une petite amie avec qui ça a duré un ans. Je me suis comporté en véritable connard avec elle mais je ne regrette pas mon comportement.
-T'étais Jaloux ? Toi ? La gueule d'ange ?
Nous rigolons tous les deux.
-Ouai. C'est pas ma faute si j'ai une gueule d'ange qui me décrédibilise dès que j'essaie de faire quelque chose de mal.
-Faire du mal ne te va pas. Regarde, il t'a fait souffrir et pourtant tu l'aime encore et, en plus, tu acceptes le fait qu'il est un enfant qui ne parlera peut-être jamais.
-Niall est l'être le plus fantastique que je connaisse, avec Harry évidemment. D'ailleurs, tu le connais d'où Harry ?
-Je l'ai connu pendant une mission humanitaire dans le village où il vivait. J'étais étonné de trouver un blanc là-bas. Il m'a aidé à sauver un enfant auquel je tiens beaucoup et à distribuer de la nourriture. Je revenais là-bas assez souvent alors on est devenu proche, très proche puis, il y a un an, il m'a demandé de m'installer dans cette ville pour l'aider à revenir ici. Le hasard a fait que je voulait déménager loin de là où j'habitais. Et puis, Il avait participé à sauver des vies, en risquant parfois la sienne alors je ne pouvais refuser...Il voulait tellement te revoir, tellement te dire qu'il t'aime, que je ne pouvais pas résister. J'ai perdu la personne que j'aimais à cause d'une connerie et je sais à quel point ça fait mal alors je ne voulais pas qu'il vous arrive la même chose. Et j'avais envie de me ranger, de me stabiliser et de trouver quelqu'un pour fonder une famille parce que l'humanitaire c'est bien, c'est génial même mais tu vois, c'est dur mentalement. J'ai trouvé quelqu'un ici mais il est déjà prit alors j'ai laissé tombé. Mais Je crois que vous êtes un peu ma famille. Vous êtes les parents, Niall est l'enfant et moi je suis l'oncle sympa qui cède tout. »
Nous rigolons encore mais je sens dans son rire une tristesse qu'il tente de dissimuler.
Je sens des mains m'enlacer et des lèvres toucher mon cou. Je me retourne et embrasse à mon tour Harry mais sur la bouche. Nous sommes rejoints par Niall qui a l'air jaloux de moi. Je le regarde et souri. Il est magnifique, comme son père mais avec l'innocence et la pureté si caractéristique des enfants. Il ressemble à un petit ange, un petit ange que la souffrance a fait taire... Nous nous dirigeons tous vers la table, chacun portant quelques chose. Harry porte le plat de spaghetti, Louis porte les assiettes et les verres, Niall porte les fourchettes et moi je le porte sur mon dos.
Le repas se passe dans la bonne humeur, notamment grâce à Harry, incapable de manger des spaghetti à la sauce bolognaise sans en avoir jusqu'au front. Je ne sais pas qui d'Harry ou de son fils est le plus chanceux d'avoir l'autre mais une chose est sûre : Je suis plus que chanceux de les avoir tous les deux.
Alors que le diner est fini et que nous sommes tous installés dans le canapé, je me lève et prends Harry par la main, le forçant à me suivre. Je n'explique rien et lance juste un rapide « On revient » à destination de Louis.
Fin du chapitre 8 ! Chapitre, vous l'aurez remarqué, beaucoup plus long que d'habitude. (d'environ 450 mots, on est passé à plus de 1000)
J'espère que ce chapitre vous a plu. N'hésitez pas à commenter et à voter, c'est gratuit et ça fait plaisir à l'auteur.
Je crois que c'est tout donc je vous souhaite une bonne fin de semaine et je vous dis à dimanche !
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[Narry] Why did you leave ?
FanfictionTome 1 : Fini Tome 2 : En Pause Je regarde le verre d'alcool en face de moi. Je me sens aussi minable que ma mère l'était. Dans le fond je suis comme elle, nos situations ont des similitudes. Nous avons tous les deux perdu quelqu'un que nous aimions...