[incapacité à trouver un titre...]
Table des matières

    [frustration du titre introuvable]

    33 3 0 
                                        
    
                                              
    Noyé dans l'ivresse de la vie,
    Embrumé par mes pensées les plus lointaines,
    Je contemple le vide en espérant trouver un point de repère ; un dernier espoir,
    Je suis plongé dans cette savane urbaine, immobile face au temps qui passe,
    
                          
    Mon verre de vin et ma cigarette sont devenus mon seul carburant,  capricieux carburant... qui me corrompt depuis tout ce temps.
    
                          
    Guidé par l'unique ami qui a sûrement plus d'esprit que moi : mon chien, 
    j'erre dans le sentier de la vie, sans but, en attendant que la fin se manifeste.
    
                          
    J'essaie de me rappeler qui je suis, j'essaie de revenir à la réalité,
    Mais je m'engouffre sous la densité de toutes ces questions...                                                                                                        Seule la chaise semble supporter mon poids et celui de mes pensées.
    
                          
    Pourquoi me sentais-je seul dans ce monde familier ?
    
                          
    Tous les humains en qui je croyais se sont effacés au cours de mon histoire, c'est à croire que chaque nom écrit sur le sable s'était fait avaler par la mer, gisant dans les épaves du temps, oubliés indéfiniment.
    
                          
    Je n'arrive pas à estimer la dernière fois où je me suis senti libéré de tous mes problèmes, où j'étais apte à marcher librement, à y voir clair dans mon esprit, sentir l'air frais remplir mes poumons tout en ayant la chaleur de la vie me caressant la peau, me rappelant qu'il faut tenter de vivre sans perdre l'équilibre.
    
                          
    J'imagine que c'était la belle époque... puisqu'on ne se souvient jamais des jours, mais des moments.
    
                          
    Je fini par croire que je vais vivre éternellement cette routine pervertie par l'amertume de mes gestes ;
    il me faut dominer ce fardeau qui m'empêche d'avancer, enchaîné à ma cheville, il paralyse toute ma détermination, la réduisant à un simple rêve. 
    
                          
    Ce n'est pas pour autant que je n'ai plus de force, j'ai la force d'y croire, de marcher, d'avancer dans ce labyrinthe. Alors je me lève, remet mon chapeau, plonge ma cigarette dans mon remontant écarlate, détache mon bienfaiteur et je repars à la recherche de ce but tant désiré.
    Attends-moi Junko, je te retrouverais dans l'au-delà.​
    [incapacité à trouver un titre...]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant