C'est bon on y est. La salle d'opération est droit devant moi.
Ça n'a pas été facile, Maxime et moi avons dû tuer deux médecins pour pouvoir avoir une blouse blanche, la mienne est un peut trop grande mais il n'est pas temps pour des gamineries. Puis, s'introduire dans le centre de sécurité de la clinique pour désactiver les caméras d'un bloc ou nous serons. Nous avons exactement 42 minutes et 26 secondes pour extraire notre implant.
Maxime prend une grande inspiration et passe le badge de la personne à qui appartenait cette blouse devant un boîtier noir qui est accroché près d'un paneau coulissant.
La porte s'ouvre, je regarde autour de moi pour voir si il n'y a pas un médecin qui passe par là où un point rouge sur la caméra de surveillance qui indiquerait qu'elle filme. Mais non, rien. Alors je m'engouffre dans la pièce lumineuse.
À l'intérieur, Maxime s'active déjà, il allume toute sorte des machines et se met à fouiller dans les armoires grises de la pièce. Il à l'air télement décidé alors que moi..... je ne sens plus mes main, je déglutitis toutes les minutes et mon coeur bat tellement rapidement que je peut l'entendre.
-C'est bon j'ai presque terminé de configurer toutes les machine, Philippine, tu peux t'installer. Dit il en pianotant je ne sais quoi sur un écran tactile.
Mon regard se pose sur la chaise grise, semblable à celle d'un dentiste, au milieu de la pièce. Ma tête se met à tourner rien qu'à cette vue. Un noeud au niveau de mon ventre se crée.
Que ce passerai t'il si des chirurgiens arriveraient pendant que j'enlève l'implant de Maxime, si je coupe trop profond, si nous n'avons pas assez de temps, si je coupe sans le vouloir les veines de Maxime et si ..... et si..... Tout dans mon esprit ce bascule. Je ne sais même plus à quoi penser. Je me met à paniquer.
Maxime remarque mon affolement. Il arrête ce qu'il faisait, vient vers moi et pose ses mains sur mes épaules pour prendre mon attention.
- Eh, t'inquiète pas, tout va bien se passer, je sais ce que je fais. Me dit il en me regardant dans les yeux. Ça fait des semaines qu'on prépare çà, on peut pas faire demi tours après tout ce qu'on à déjà fait.
Son regard est tellement convinquant...... Ça me redonne du courage, le rythme de mon coeur ralentit petit à petit. C'est vrai, il n'y a pas de retour en arrière.
Je m'installe dans le siège, l'avant bras droit sur une table en métal froids, ça me fait trembler.
Soudain un explosion retenti et les murs se cassent en un nombre inimaginable de minuscules morceaux de plâtre qui se mettent à voler dans tous les sens..
J'ai commencé ce texte il y a un mois mais j'ai juste plus envie de le terminer. Cette scène à été grandement inspiré par Digitale un livre de Sarah Wagon, que je recommande à tous.