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                                                                             Une rencontre inattendue 

23h02 L'heure à laquelle je décide de sortir pour fumer une cigarette. J'appelle ça mon rituel du vendredi soir. Les rues de Paris sont sublimes vues des ponts de la ville. Tout en admirant le magnifique paysage nocturne qui s'offre à moi je pense à tout et à rien en même temps, je ne saurais expliquer le sentiment de liberté que cela me procure. Je décide enfin de partir quand soudain je sent une main s'engouffrer dans ma poche, je mis peu de temps pour me rendre compte qu'un étranger venait de me voler mon paquet de cigarettes. Je ne comprend pas pourquoi il ne s'enfuit pas:

- Tu ne devrait pas fumer ça va te bousiller les poumons me dit-il d'un ton accusateur

- Le classique « Fumer tue » je vois le genre. Déjà je te signale que c'est pas tes affaires et ça fait bientôt trois ans que je fumes, je ne le savais pas merci. Maintenant arrêtes tes conneries et rends moi mon paquet!

- Pas avant que tu me dises ton nom

- Va te faire foutre pauvre type

Il me menace de jeter mon paquet à l'eau si je ne lui dit pas comment je m'appelles. Il à quel âge 8 ans ou quoi ? Je décide alors de lui reprendre le paquet des mains, pour m'en aller vers le sens inverse afin de ne plus avoir à faire à lui. C'est un type qui porte une casquette mais il à un style recherché. Je suis observatrice je dois dire, rien ne m'échappe, j'ai l'œil ce n'est pas pour rien que je suis photographe (amatrice).

Il est 1:00 du mat et je suis toujours dans les rues de Paris à me balader comme une vieille feuille traînant dans la ville en temps d' Automne. Ça va faire ma cinquième cigarette de la soirée, faut vraiment que je pense à arrêter. Des fois je me surprend à penser tout fort comme à l'instant. J'entend alors une voix derrière moi, je devine que c'est le pauvre type de tout à l'heure :

-Tu va bientôt finir le paquet, t'est une vrai cheminée toi

- Je rêve où tu m'a suivie ?

-C'est toi qui marche devant moi, c'est pas moi qui te suit me dit il un joint à la main

- C'est quoi ton délire ? Sérieusement tu me fait penser à un psychopathe. T'a vraiment rien d'autre à faire que de suivre des gens dans la rue. Jparie que t'est le type de tueur en série qui attaque par derrière.

Il rit un moment et finit par me répondre :

-Je peux attaquer par l'avant aussi mais ça dépend

-Putain tu me dégoûtes mec

-Au fait moi c'est Ken

Agacée, je décide de partir pour rentrer chez moi. Je sort mon miroir en faisant mine de me regarder . Je le vois derrière moi toujours en train de me suivre.

-Écoutes si tu pars pas je serais obligée de te frapper

-hé miss tu va te calmer j'habites dans cet immeuble et si tu veux pas être ma victime pousse toi de mon chemin me dit il amusé

En plus il se crois drôle le ptit con. J'allais lui répondre mais je viens juste de me rendre compte que ..., c'est pas possible ce crétin n'habites pas dans le même immeuble que moi ? Je l'ai jamais vu dans le coin.

Il ouvre la porte et commence à monter les escaliers et s'arrête devant la porte à côté de la mienne ! Je laisse un rire m'échapper en me disant que c'est un piège pour que je lui passe mon numéro. Je met la clé dans ma serrure et me tourne pour lui adresser un dernier regard avant de rentrer chez moi.

Bruns, ces yeux sont bruns, c'est d'une banalité. Sur cette pensée je décide de prendre une douche rapidement puis d'aller me coucher dans mon lit adoré. Je ferme les yeux et les ouvrent aussitôt quand j'entends de la musique qui viens d'a côté. Les cheveux en bataille, vêtue d'un débardeur noir, d'un short gris et de mes pantoufles je décide d'aller frapper à la porte de mon cher nouveau voisin. Voyant qu'il ne m'ouvres pas je décide d'aller chercher mon vuvuzela (sorte de trompette chelou que je me suis procurée durant la coupe du monde) quitte à réveiller tout les voisins je m'en fout.

Il sort d'un coup et me demande d'arrêter de faire du bruit :

-Je peux savoir pourquoi tu fait chier le monde comme ça ? me dit il énervé

-Tu crois que le monde tourne de toi ou quoi ? Je bosse demain, faut que je dorme

-Tu taffes un samedi toi ?

Oops jme suis grillée toute seule quel conne.

-Oui je taffe pas comme certains maintenant fait moi le plaisir de baisser ta musique

-Détend toi princesse tu pourra dormir à partir de 5h00 du mat' me dit il en regardant son smartphone.

- T'est un ptit marrant toi

Un sourire s'affiche sur son visage. Il décide tout à coup de me fermer la porte au nez. Choquée et furieuse, je décide de descendre l'escalier pour éteindre le conteur général. Quelques secondes plus tard il descends en s'éclairant à l'aide de son portable :

-La vie de moi je sais pas ce que jvais te faire à toi, je fait une soirée avec mes potes et toi tu foires tout, c'est quoi ton problème meuf ?

Sur ces paroles il me pousse d'un geste avec son bras comme si j'était légère comme une plume, et il rallume le conteur sans problème.

- Je vais le ré-éteindre si tu baisses pas la musique, tu sais ça peux durer toute la nuit j'ai mon temps lui dis je d'un air amusé

-Écoutes comme je sens que tu va me casser les c****** on peut faire un compromis, je fais ma soirée et t'aura plus jamais affaire à moi.

-Impossible t'habites à côté je vais souvent te voir malheureusement

-C'est l'appart à mon pote sneazzy et comme il est jamais là il m'a prêté son appart pour quelques temps donc du coup je vais pas m'attarder tu vois ?

-Ok du moment ou jte verrais plus

Je monte rejoindre mon appart et mon lit par la même occasion. Je suis surprise qu'il ai baissé sa musique. Il est pas si con que ça au final.

Carpe DiemOù les histoires vivent. Découvrez maintenant