Autrefois, je n'étais qu'une jeune fille banale, comme un grand nombre de jeune fille de mon âge je préférais m'amuser, sortir tous les week-ends ou alors faire beaucoup de nouvelles rencontres.
J'étais cette fille au cœur brisé qui ne croit plus en l'amour parce qu'un jeune homme s'est amusé avec ses sentiments.
Persuadée que personne ne m'aimait réellement pour ce que j'étais, pensant que l'on restait avec moi juste pour faire passer le temps, un jouet que l'on prend et que l'on jette lorsqu'il ne nous attire plus.. Un peu naïve sur les bords, j'ai fini par ouvrir les yeux bien tard & ne plus me laisser avoir, enfin me méfier de ces hommes qui aiment beaucoup jouer avec l'amour en lui-même.
Entre les hommes qui te maltraitent, te rabaissent plus bas que terre ou alors ceux qui préfèrent aller voir ailleurs pendant que toi tu es aveuglée par l'amour, c'est quand même difficile de retrouver une confiance en soi, de ne pas se remettre en question, se dire qu'au fond peut être que quelque chose cloche chez soi, qu'il faut changer et améliorer ce qu'il ne va pas. Si on ne se prend pas en main, il est fort possible que tu finiras très bas. Il faut trouver la force de se relever, se dire que finalement le problème ne vient peut être pas de nous mais de celui qui fait tout de travers, celui qui au fond ne sait pas tellement ce qu'il veut dans la vie, le vrai amour ou juste une histoire d'un soir.M'amuser était finalement une vengeance de ce que l'on m'a fait subir avant..
Il y a quelques années j'ai vécu une longue histoire d'amour, trois longues années.. La première était belle, comme n'importe quel couple, mais les années passent et le calvaire vint petit à petit à naître.. La jalousie maladive de l'être aimé c'est normal me dira-t-on mais là c'était de trop, ne plus avoir de liberté, ne plus pouvoir voir les amies, ne plus pouvoir m'habiller tel que je le souhaitais.. Si un homme me regardait ne serait-ce qu'une seule seconde lors de mon passage devant lui, il se mettait à bondir sur cet homme qui avait osé poser les yeux sur moi, même si il n'y avait aucune intention. C'était dingue, presque insensé quand on y pense.
Ce n'était pas tout.. Si j'avais le malheur de faire quelque chose qui lui déplaisait, oui quelque chose qu'il aurait mal pris, les insultes venaient à jaillir.. Quelques coups venaient à sortir..
Trois ans d'amour ? Non pas vraiment. L'enfer d'un amour aveuglé et apeuré plutôt je dirais.
Après trois ans j'ai su prendre sur moi, prendre ce gros courage à le quitter, parce que je n'en pouvais plus, mon corps se transformait à force de ne plus manger grand chose, à force de pleurer presque chaque soir, à force de me rendre malade plus exactement.Je n'étais plus moi-même, je n'étais plus celle d'autrefois. Finit le fait d'être à genoux d'un homme, finit le fait de ne pas montrer qu'au fond je suis tout de même libre un minimum de faire ce que je souhaite dans ma vie.
Après ces années, m'attacher m'était presque impossible, je m'attachais si.. Mais je n'étais plus amoureuse.. Ce mot ne signifiait plus ce qu'il signifiait avant pour moi, c'était à croire qu'il n'existait plus dans mon vocabulaire.Mes histoires d'amour ne se résumaient plus qu'à des misérables mois, sans jamais trouver ce sentiment fort qui ferait une relation durable.
Au bout de 1 an et demi voir 2 ans après ma rupture avec l'enfer absolu, j'ai finalement rencontré un jeune homme qui se prénomme Chris. Déjà vu plusieurs fois mais sans jamais trop discuter ensemble. Il est venu me parler sur le réseau social de Facebook à propos de ce fameux concours de gendarme volontaire que l'on avait tous deux passé.
Puis peu à peu, nous discutons un peu de tout, de ce que je souhaiterais faire alors étant donné que je ne l'avais pas obtenu, lui ce qu'il allait faire etc.. Une complicité commença à naître, les petits surnoms vinrent alors, les petits emojis tels que les petits cœurs.
Le lendemain, on se parlait encore et encore. Il me proposa alors de le voir.
J'ai finalement accepté, il me proposa une petite soirée chez une de ces amies que je ne connaissais pas d'ailleurs. Pourquoi pas, même si je ne suis pas rassuré à l'idée de n'être qu'avec des personnes que je connais pas.
Un petit stress me parcourt tout de même le corps, comment allait se passer la soirée ? Me sentirais-je bien ? Sans mal-être ..
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Le destin n'est pas toujours ce que l'on croit
Lãng mạnJe m'appelle Amandine, âgée de 22 ans. Passionnée de certaines choses qui se feront ressentir à travers cette histoire, mon histoire. J'ai vécu des maltraitances liés à la jalousie maladif d'un amour que je raconterais dans ce livre puis une rencont...