Intimidado~camren

25.

La jeune Cabello se réveilla doucement sous les caresses d'une main, ainsi que quelques bisous dans sous cou la faisant frissonner. Camila ouvra donc légèrement ses yeux, reniflant le parfum de la personne à ses côtés, reconnaissant simplement celui de Lauren.

"debout mon coeur." l'adolescente chuchota à l'oreille de sa petite amie malgré que Camila n'avait pas envie de répondre se remémorant la soirée précédente.

"je veux pas." la cubaine ne laissait pas transparaître son émotion faisant semblant de n'avoir rien vu.

"t'as de la chance de pas avoir cours."

"toi non plus tu n'as pas cours aujourd'hui." Camila se retourna faisant face à Lauren.

"c'est vrai et je dédicace cette journée à magnifique petite amie." Elle déposa doucement ses lèvres sur celle de Camila, ne les bougeant pas pour autant. "Il faut que je te parle de quelque chose camz." le ton de la jeune Jauregui montré sa peur.

"je t'écoute." Camila s'asseya tout en regardant Lauren se lever et faire les cent pas alors qu'elle savait très bien de quoi elle voulait parler.

"et bien hier soir, quand Garett et moi sommes allez dehors pour parler." Elle inspira profondément tout en évitant le regard de Camila "j'ai peur de ta réaction car je ne veux pas te perdre mais je ne veux pas te mentir" Elle se stoppa quelques secondes "voilà on parlait tranquillement et à un moment j'allais me lever pour te rejoindre sauf qu'il m'a attrapé et il m'a embrassé, devant mon père, pour qu'il le voit, du coup je me suis levée sauf qu'il m'a suivit et quand il m'a attrapé le bras je l'ai giflé et il est tombé dans la poubelle, encore, ensuite j'ai voulu te l'expliquer sauf que ta mère m'a dit que tu étais fatiguée donc tu étais chez toi, je suis vraiment désolé Camila je voulais pas qu'il m'embrasse et si tu savais combien de fois je me suis brossé les dents tu en rigolerais, je t'aime très fort, je veux pas te perdre mais si tu décide de me quitter après mon dernier mot je comprendrais."

"je t'aime." c'était les simples mots que Camila avait su sortir alors que son sourire se dessinait sur ses lèvres. "pour te dire hier je t'ai vu avec lui au mauvais moment et je suis rentrée chez moi en pleurs, mais tu viens de me prouver entièrement que tu m'aimes."

"je suis désolée pour ce malentendu bébé" la brune poussa sa petite amie en arrière s'allongeant au dessus d'elle avant de venir capturer ses lèvres.

Les deux restèrent chez Camila toute la journée, puisque les parents de Camila travaillaient et par chance Sofia était en voyage de classe. Une tension sexuelle c'était installée entre les deux tout au long de la journée mais rien ne c'était produit pour autant, Camila n'était pas prête pour le moment.
Finalement Lauren était repartie assez tard dans la soirée créant le doute dans la tête des parents Jauregui, à vrai dire ceux ci n'étaient pas contre le fait que Lauren voit Camila très souvent juste qu'ils trouvaient cela très étrange de sa part.
Le lendemain fut une journée beaucoup moins heureuse pour le couple, Lauren avait attrapée la grippe, elle fut donc obligée de rester au lit, pour le plaisir de Normani. Une fois au lycée la cubaine apprit que la polynésienne était dans le même cas que Lauren, ce qui laissait Camila sans défense face à Normani, celle ci profitant de la situation, elle se jeta littéralement sur Camila, amassant les coups sur son visage, elle ne pouvais plus se retenir.
Malheureusement pour Camila, la bagarre ne manqua pas aux yeux du proviseur qui convoqua cette fois ci les parents de la cubaine.
A cet instant même, la jeune Camila attendait patiemment l'arrivée de sa mère, celle ci montrant sa présence quelques minutes plus tard.

"bonjour Madame Cabello, asseyez-vous je vous en prit" le principal salua Sinuhe.

"Bonjour Monsieur, il y a un problème avec Camila?" la mère tourna le regard vers sa fille, découvrant son visage remplit de bleus.

" Hm oui, enfin je dirais un problème avec une autre éleve." Camila savait déjà que c'était la fin de son petit secret " comme vous le savez votre fille est élève chez nous depuis deux ans et je l'ai vu beaucoup de fois. " le proviseur rencontra le regard haineux de la cubaine "se faire intimider, toute les fois ou j'ai pu surprendre quelques chose, Camila m'a supplié de ne rien dire mais je pense que la c'est trop, l'élève qui lui fait subir ceci va beaucoup trop loin et je ne peux pas me taire sur le sujet."

"Karla, est ce que c'est vrai ?" la génitrice de la jeune Cabello était au bord des larmes alors que Camila approuvait simplement de la tête.

"je suis désolé de vous l'apprendre de telle sorte madame Cabello."

"Pourquoi tu ne m'as rien dit Karla ?" sinuhe remettait une mèche de cheveux de Camila derrière son oreille attendant une réponse mais rien ne fut prononcer par sa fille "depuis combien de temps ?" la plus âgée pris le visage de sa fille entre ses mains plongeant son regard dans le sien "parle bon sang !" sinuhe haussait la voix alors que les larmes devalaient sur ses joues.

"Camila, tu peux t'expliquer tu sais !" le proviseur intervint.

"je sais putain, foutez moi la paix !" la cubaine se leva brusquement, bousculant légèrement sa mère, avant de sortir du bureau, commençant à courir vers la sortir, la vue brouillée par les larmes.

"je veux Lauren, je veux Lauren." la brune criait tout en passant entre les élèves, elle s'en fichait maintenant de se ridiculiser, à quoi bon ?

La cubaine couru un bon quart d'heure avant de se stopper se rendant compte qu'elle s'était perdue en route. Croyant aller dans le bon chemin, la cubaine reprit sa route puisque la nuit était presque tombée et que son téléphone allait bientôt rendre l'âme. "je suis maudite" pensa t-elle à voix haute. La cubaine continua son trajet pendant une bonne demi heure, avant d'enfin reconnaître son quartier passant devant son lycée, puis devant le cinéma pour arriver dans sa rue, elle était à quelques pas de sa maison mais elle resta figée sur place ne de sentant pas prête à affronter le regard de ses parents. Mais la jeune femme savait très bien que plus tôt le moment sera passé plus tôt tout cette histoire sera finie, elle prit donc son courage à deux mains, avança doucement vers chez elle avant d'arriver au porche de sa maison, tout les souvenirs lui revenait en temps comme si un film était joué au cinéma, elle revoyait les coups de son enfance, les moqueries, les mensonges, en boucle. Elle s'effondra finalement en ouvrant sa porte, découvrant ses parents effondrés également dans le salon.

" Karla " la mère de Camila se levait alors que la fille refermait la porte avant de se diriger vers le sofa. "je suppose que tu vas rester muette." les parents se regardaient entre eux "nous avons pris des decisions ensembles, pour ton bien" Elle marqua un temps de pause "nous allons te faire consulter un psychologue, et tu ne suivra plus les cours au lycée, tu auras un professeur à domicile."

Sur ces paroles Camila se leva, fusillant ses parents du regard, avant de se diriger vers sa chambre. Elle s'enferma dans la pièce, puis, elle se dirigea vers les objets les plus proches les balançant à l'autre bout de la pièce, tout ce qu'elle trouvait se retrouvais fracassé, bousillé, arraché. Le silence avait totalement disparu et camila faisait bientôt plus de bruit qu'un marteau piqueur. Sa chambre était devenu une déchèterie et tout était retourne de A à Z. Mais balancer, détruire était devenu un geste anodin pour Camila, il lui en fallait plus, elle se stoppa donc face au mur avant de prendre son élan et de taper dans celui ci avec rage. Sa main avait littéralement claquer dans le mur, broyant sûrement la plupart de ses os, mais elle s'en fichait, elle se sentait mieux maintenant.

La jeune femme resta une dizaine de minutes debout, immobile, face au désastre qu'était devenu sa chambre. Comment ses parents pouvaient lui faire ça ? Prendre des décisions sans elle, l'envoyer chez un psychologue, la descolarisé, Camila n'avait jamais été normale mais elle ne voulait pas être prise pour une dépressive, contrairement à ce que ses parents croyait.

"Camila ?" une voix féminine sorti la brune de ses pensées.

"Lauren" la voix de Camila était tremblant du a ses sanglots.

La jeune Jauregui examinait la pièce, assemblant toute les partielles détruites de celle-ci, étant choquée de la rage que contenait sa petite-amie. Elle prit alors la cubaine dans ses bras, l'amenant à la seule partie presque intacte, son lit.

"ils sont au courant."

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Bon je suis gentille je ne vais pas faire durer le drama trop longtemps 😁

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