DE SANG ET D'ARGENT T6 Once given never forgotten [Terminée]

7. Pharell

Les rires furent plus sourds une fois que Nana et moi nous fûmes dehors. Elle tenait ma main, mon bras, se pressait contre mon flanc. Je n'avais envie que d'une seule chose : rentrer. Rentrer et la faire mienne.

La morsure sur son épaule n'était pas bien grosse et j'avais besoin de relâcher la pression en la mordant un peu plus fort. Bon, dans un endroit discret, certes, mais mon loup avait vraiment besoin de le faire.

Nous grimpâmes dans les voitures mises à disposition par les futurs mariés pour leurs invités. Nana se retrouva sur mes genoux. La voiture démarra. Je ne savais pas si c'était l'alcool ou l'orgasme qu'elle venait d'avoir qui la rendait si vorace, mais elle m'embrassa avec tellement de force que je dus grogner pour la reculer. Le chauffeur était à quelques centimètres de nous, mais cela ne semblait pas déranger Nana.

J'eus du mal à me contenir quand ses mains coururent partout sur moi. C'était un interrupteur. Elle me touchait, je bandai. Elle me laissait faire ce que je voulais de son corps et j'adorais ça. Elle me faisait confiance.

Pour choisir l'endroit.

Pour choisir le moment.

Pour choisir comment je la toucherais.

Comment je la ferais jouir alors que des personnes s'amusaient à quelques mètres même pas.

_ Bon sang, Nana, grognai-je.

Elle frotta son entrejambe contre la mienne et je faillis jouir dans mon pantalon. Merde alors ! Heureusement, la voiture se stoppa devant la maison d'Auxann. Nous descendîmes avec des rires et des mains baladeuses avant de passer le portail rapidement grâce à la sécurité qui nous connaissait. Nana tint ma main le temps de remonter l'allée et retira rapidement ses chaussures en entrant à l'intérieur. Il y avait peu de monde dans la maison, voire quasiment personne. Tout le monde était à l'enterrement de jeune fille de Yuni.

Nana se pencha sur moi et m'embrassa longuement. Je l'écartai de ma bouche. Elle cligna des yeux et glapit quand je la basculai sur mon épaule. Je me dirigeai vers sa chambre. J'ouvris la porte, la refermai de mon pied. Je balançai Nana sur son lit et elle rit en rebondissant dessus. Je tirai sur ses chevilles et elle cessa de rire, croisant mon regard affamé. Elle humecta ses lèvres.

J'embrassai sa cheville doucement avant de glisser mes mains en dessous de sa robe. Je tirai sur le collant qui descendit lentement sur ses jambes.

_ Tu crois que quelqu'un verra notre absence ? souffla Nana.

Je souris.

_ Ils sont tous occupés à autre chose, remarquai-je en tirant sa lingerie.

Elle était nue sous sa robe à présent. Elle voulut serrer les cuisses, mais mes mains l'en empêchèrent. Elle souffla bruyamment quand je la fis pivoter sur le ventre.

_ Pharell, souffla-t-elle.

_ J'adore embrasser ton cul, Nana, murmurai-je.

Elle frémit. Je repoussai le bas de sa robe sur son dos, exposant ses fesses. Je fis glisser mes doigts à la lisière et elle serra les draps. Je me penchai et embrassai une fesse après l'autre, les lissant de mes mains. Malheureusement, cette robe me dérangeait pour faire remonter mes caresses.

_ Dommage pour cette robe. Vraiment, soufflai-je.

Nana voulut me regarder, mais déjà je déchirai l'étoffe en deux de bas en haut. Elle sursauta, mais ma langue remonta le long de son dos. Elle enfonça son visage dans son matelas, haletant un peu plus. Son dos se creusa. Mes dents raclèrent sa hanche. Je glissai ma main entre Nana et le matelas, jusqu'à son sexe. Ses hanches se pressèrent immédiatement contre le matelas. Ses jambes s'écartèrent, me laissant la place pour me presser contre son dos alors qu'elle ondulait contre ma main. Mes baisers chauds, humides et mouillés remontèrent le long de son cou.