Chapitre III.

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Aaron Campbell.

Salut, je m'appelle Aaron, je suis plutôt grand, environ un mètre soixante dix-huit. J'ai les cheveux châtain et les yeux marrons. Je suis charmant, j'ai tendance à faire craquer beaucoup de fille. Je viens de New Haven dans le Connecticut. Cette année j'emménage à Sedona en Arizona. Mes parents m'ont forcé à partir. Ils me payent un petit appartement en centre ville. Je pourrais avoir plus, mais depuis que j'ai, comment dire... "sali" notre riche et renommée famille, mes parents m'ont pour ainsi dire renié. J'ai toujours été le rebelle de notre petite famille de quatre, ma petite sœur, Lilas, est dans les bonnes grâces de mon père en acceptant tout ce qu'il lui propose, et ma mère est une femme au foyer soumise qui n'ose rien dire. Mon père est neurochirurgien et ma mère, avant d'être femme au foyer, était avocate. Une de ses affaire à mal tourné, depuis, elle n'est plus là même. Ma sœur, malgré son dévouement à mon père, m'a toujours soutenu dans cette histoire. C'est le seul membre de ma famille avec lequel je suis encore en contact. Ma mère m'envoie environ deux mille dollars par mois, je suppose que c'est sa façon de s'excuser pour ne pas avoir oser se dresser contre mon père. Ce n'est pas beaucoup quand on vient d'une famille extrêmement riche, mais c'est suffisant pour vivre.

Aujourd'hui je fais ma rentrée à Livingston High School. Je m'y rend en moto, une des rare chose que j'ai eu le droit d'emporter avec moi. Je n'ai connu qu'un seul fonctionnement scolaire depuis mes trois ans, c'est celui du lycée français de New York. On avait un code vestimentaire strict. Mais ici, pas d'uniforme. Vive la liberté !

Depuis que je suis arrivé dans le bâtiment, je vois les toutes les filles me dévisager, chuchoter quelque chose dans l'oreille de leurs amies après avoir croisé mon regard, ou encore rougir. Mais il y a quelque chose d'autre que le petit nouveau que je suis qui occupe l'esprit de la foule. J'entends les murmures dans les couloirs. Le cercle. Cette chose inspire la crainte chez certain et l'admiration chez d'autre. Je me dirige vers les panneaux d'affichage, pour voir en quelle classe je suis. Il y a cette magnifique fille blonde devant le panneau, je suis du regard son doigt, je suppose qu'elle s'arrête sur son prénom, Denver Montgomery. Ses épaules s'affaissent, elle est visiblement déçu de sa classe. Elle se reprend, elle se redresse et se dirige vers la salle indiquée. Je regarde la liste et je découvre à mon tour ma classe, mais aucun de ces prénoms ne me parle. Je décide alors de suivre silencieusement Denver jusqu'au rang de notre classe. Nous attendons l'arrivé de notre professeur principal. Une fois arrivé, notre professeure nous conduit dans notre salle de la matinée, en G209. Elle se présente, Madame Bailey, professeure de français. Tout ce déroule le plus normalement du monde possible, quand l'horloge affiche neuf heure et demi l'alarme incendie retentit. Personne n'est pris de panique, mais je vois chez certain élèves un forte excitation les motivés. La professeure nous évacue dans la cour dans le plus grand calme. Tout les niveaux scolaires sont regrouper. Les sirènes s'arrêtent en laissant place à un silence lourd. Les hauts-parleurs s'allument dans un crissement, et une voix mécanique retentis :

"Hannah Sibley, Premier membre du cercle."

Une jeune fille monte fièrement les marches des escaliers. Elle domine la cour telle une reine. La voix reprend :

"Evan Hale, Deuxième membre du cercle."

Il se fait plus discret que la fille, mais reste imposant. Les "membres du cercle" continuent de défiler, les un après les autres, si bien que j'ai perdu le fil. Un bruit sourd s'élève de la foule. Mais une fois la personne en haut des marche l'imposant silence refait surface, et la voix mécanique reprend son discourt :

"Il est l'heure des nominations, il est l'heure des nominations, il est l'heure des nominations, il est l'heure des nominations, il est l'heure des..."

Je vois la première à avoir gravit les marche, Hannah je crois, bouger. Elle sort des casiers un micros, elle l'allume et lance :

"Le premier nominé du cercle est Aaron Campbell."

C'est moi. Mais c'est moi ! Je ne comprend rien. Soudain je me sens pousser vers l'escalier. Je monte et me place aux côtés d'Hannah. Qu'est-ce que le cercle ? Qu'est-ce que c'est que ces nominations ? Pourquoi moi ? Qui est cette Hannah ? Comment me connait-elle ? Dans quelle merde me suis-je encore fourré ?

«The Circle»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant