Chapitre VII.

51 8 0
                                    

Denver Montgomery.

Après cela...

J'ouvre les yeux, la luminosité de la pièce m'assomme. Le plafond et les quatre mur son blanc. L'odeur me rend nauséeuse. Cette odeur je la reconnais entre mille, et d'ailleurs, elle me permet de reconnaître le lieu. Je suis à l'hôpital. Quand je tourne la tête à droite, je vois ma mère à mon chevet avec mon petit frère Elijah âgé de cinq ans.

"Maman ! Maman ! Denver elle est réveillée ! Maman ! Ouvre les yeux !

- Oui, mon chéri, arrête de crier s'il-te-plaît. Denver ! Tu nous as fait peur !

- Oui, tu nous as fait peur. S'écrit Elijah en sautant sur mon lit.

- Viens dans mes bras petite crapule !

- Alors ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

- J'ai fait une crise de panique, je n'ai pas su la gérer et j'ai fini par m'évanouir.

- Qu'est-ce qui l'a déclenchée ?

- C'est toujours la même chose tu sais..."

Ma mère s'assoit sur mon lit d'hôpital et me prend dans ses bras. Je ne cherche même pas à savoir si mon père a pris de mes nouvelles suite à ma chute, cela ne sert à rien. Suite au décès de ma sœur, mon père n'a pas supporté de la voir partout dans chacun de nos comportement. Il est parti, il a coupé les ponts, depuis il ne nous a plus contacté. Malgré tout, j'ai beaucoup de mal à détester mon père. Je le voudrai, je pense que ça pourrai m'aider, il porterait avec moi un peu de ma culpabilité pour la mort de ma sœur... Mais rien à faire. Je n'arrive à détester qu'une seule personne pour ça, et c'est moi. Je ne lui en veut pas parce que si j'avais pu, si j'avais été à sa place, je l'aurai fais moi aussi, je serai partie, seulement il y a Elijah... Ma mère n'aurait pas pu s'en sortir. Un homme portant une blouse blanche vient interrompre mes pensées et notre petit câlin collectif. Mon frère et ma mère s'écartent du lit. Le médecin pose son stéthoscope sur mon torse et me donne des indications sur ma respiration.

"Bon, vous avez une légère commotion cérébrale, il vous faut du repos, beaucoup de repos, vous appliquerez de la glace pendant 25 minutes toutes les trois heures, vous pouvez prendre du paracétamol pour soulager les douleurs et éviter les activités fatigante pendant sept jour. Vous resterez en observation les vingt-quatre prochaine heures et après vous pourrez rentrer chez vous."

Je ne peux pas aller au lycée. J'espère que le Cercle ne prendra pas cela comme un affront et ne révélera pas mon secret... D'ailleurs le Cercle, il ne me fait pas peur, enfin si, mais pas pour moi. Si mon secret n'affectait que moi, je les aurais laisser le révéler. Seulement voilà, ma mère à encore besoin de moi et mon frère aussi.

"Maman ?

- Oui ma puce ?

- Est-ce que tu peux appeler le lycée pour leur dire que je ne serai pas présente demain pour hospitalisation ?

- Oui, bien-sûr."

Ma mère croit qu'elle me doit tout. Elle pense que j'ai fait de mon mieux pour sauver ma petite sœur, Brook. Si seulement elle savait... Elle serait détruite. Si elle savait la vérité... Si seulement... Elle me détesterait. Cela ne serait pas forcement plus facile, quoique. Ma mère se pense responsable pour la mort de Brook et pour mon traumatisme, elle pense que si elle ne nous avait pas laissées seules, si elle avait répondu au téléphone quand je l'avais appelé, elle pense que cela aurait changé quelque chose. Si elle n'avait pas fait passer son travail avant ses filles, c'est vrai que peut-être cela aurait changer quelque chose... Ce n'est pas pour autant que je lui en veux. Si j'avais su, ce soir là je serai aller chez Mary.

«The Circle»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant