1. Clarke

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Me voilà enfin arrivée à Paris.
Mes valises à la main, le sourire aux lèvres, les yeux remplis d'étoiles, je suis enfin arrivée. Je descends de l'avion, commence à faire la queue dans la file de sortie. Je jette un coup d'œil à mon téléphone : treize messages. Tous de Finn.
Finn ... Que je vous explique grosso modo. J'ai quitté Londres, ma ville natale, afin de venir vivre à Paris car il s'est passé que je pensais etre amoureuse. Enfin non, j'étais amoureuse. Je suis amoureuse. Finn -l'homme que j'aime- m'a fait croire que j'étais importante à ses yeux, qu'il m'aimait et qu'il n'avait jamais connu ce sentiment avec personne d'autre. Son petit cinéma à duré quelques mois. Et plus le temps passait, plus j'étais conquise. Mais il se trouve qu'il y a deux semaines, je l'ai surpris faire sa demande en mariage à sa petite amie, depuis cinq ans, dans un des meilleurs restaurants de la ville. J'y étais car ma mère, Abby, et moi y sommes aller dîner aussi. Finn était avec sa copine Raven depuis cinq ans. Cinq ans ! Je n'ai même pas cherché d'explications, et je l'ai quitté le soir même. Il a essayé de se justifier mais je ne voulais rien entendre car je sais qu'à chaque mot qu'il sortirait, j'aurais eu envie de le croire et de lui pardonner. Suite à ça, j'ai voulu changer de vie, recommencer à zéro.
Les larmes montent, juste à la pensée de Finn. Je respire un coup, verrouille mon téléphone sans lire les messages, puis le range dans ma poche.

Je sors enfin de l'aéroport. Un taxi m'attend sur le parking. Heureusement, car je ne connais en rien du tout cette ville de lumière et d'amour. Mais je sais que je ne pourrais qu'y être heureuse ou du moins, je l'espère. Le chauffeur sort de sa voiture afin de m'aider à ranger mes valises dans le coffre, puis je monte à l'arrière :
- 12 rue Saint-Martin, quatrième arrondissement, s'il vous plaît ! Dis-je au conducteur.
Le chauffeur acquiesce, me sourit, puis commence son trajet. Nous nous retrouvons dans un petit embouteillage juste le temps de sortir du parking et de prendre l'autoroute, sinon tout roule très bien. Je vais devoir m'habituer à conduire à gauche, traverser les routes. Tout ici est différent de Londres, mais d'un bon point de vue. Vivre à Paris est un rêve de jeune fille pour moi, et je vais enfin pouvoir le réaliser. Je pose ma tête sur la vitre, comme une enfant, à découvrir cette ville merveilleuse. On survole la ville mais je peux apercevoir la Tour Eiffel, qui est encore plus belle que sur toutes les photos que j'ai pu voir. Un sourire se pose sur mon visage. Je suis heureuse, comme je ne l'ai pas été depuis deux semaines.

Quelques minutes de plus passent, le taxi s'arrête et le chauffeur se retourne vers moi :
- Voilà mam'zelle ! Douze rue Saint-Martin. Cela fera trente-cinq euros s'il vous plaît.
- Tenez ! Dis-je en lui tendant la monnaie, "Merci beaucoup !"
Je descend de la voiture, prends mes valises, et salue le chauffeur. Quelqu'un se tient devant la porte de l'immeuble, me salue puis nous nous approchons l'un de l'autre.
- Bonjour Mademoiselle Griffin ! Me dit-il, Je suis Monsieur Courtier, le propriétaire de l'appartement.
Je le salue à mon tour. Il surenchérit :
- Nous allons donc signer les derniers papiers, puis je vais vous donner les clés de votre nouvel appartement !
- Très bien, allons-y alors !
Nous entrons dans l'immeuble, montons dans l'ascenseur. Troisième étage. Il y a sept étages, avec deux appartements chacun. Monsieur Courtier me laisse ouvrir la porte "pour m'habituer" puis nous entrons. L'appartement est aussi lumineux que lorsque j'étais venue la première fois pour la visite. Une grande fenêtre dans le salon, qui illumine toute la pièce. Une cuisine américaine, deux chambres, une salle de bains, et un petit balcon avec une vue magnifique sur Paris. Je signe les derniers papiers, salue Monsieur Courtier, puis l'accompagne jusqu'à la porte d'entrée.

- Ah oui, tenez ma carte. Vous pouvez m'appeler quand vous voulez, si vous avez des questions. Ou si vous vous sentez seule ... Me dit-il avec un sourire charmeur.
- Merci ! J'essaierai d'y penser. Je réponds, d'un ton assez neutre.

Je referme la porte puis me tourne vers la grande fenêtre, je respire un bon coup profondément. J'espère y être bien ici. Que je vais pouvoir commencer de nouvelles choses. Je suis un peu partie sur un coup de tête, donc je n'ai que les meubles que les anciens colocataires ne voulaient plus, c'est-à-dire un vieux canapé et une petite table basse. C'est déjà pas mal mais ça fait un peu vide. J'envoie un message à ma mère pour dire que je suis bien arrivée, bien installée. Puis je finis par m'endormir sur le canapé.

Something newOù les histoires vivent. Découvrez maintenant