Something new

2- Clarke

Je me réveille doucement, avec l'aide de la lumière du jour qui transperce ma fenêtre. J'ai un bon programme pour aujourd'hui. Déjà je décide d'aller prendre une douche, puis de me préparer, d'aller chercher des macarons pour les amener à mes nouveaux voisins et pouvoir me présenter à eux. Le camion de déménagement, avec les meubles que j'ai voulu ramener de chez ma mère, devrait arriver en fin de journée. Je me dirige donc vers la salle de bains, et je croise mon cher ami le miroir.
Mes cheveux blonds et bouclés tombent sur mes épaules et ma poitrine, et mes yeux tombent, comme si j'avais pleuré toute la nuit.
- Allez, réparons tout ça ! Dis-je pour me motiver.

Enfin prête, je prends mes clés, puis sors de l'immeuble. Je commence un peu à visiter le petit quartier dans lequel j'habite. Ma promenade dure une voire deux heures. J'ai manqué trois fois de me perdre mais j'arrive à retrouver le chemin pour revenir devant l'immeuble. Je suis passée acheter des macarons de chez LaDurée. -il faut le meilleur pour ces chers voisins !- J'entre dans l'immeuble, monte au troisième étage puis frappe à leur porte. J'attends quelques instants mais personne ne vient ouvrir. Pourtant j'entends de la musique ... Je sonne cette fois-ci. Sur ce, la musique s'éteint et j'entends :

- Bellamy ! Va ouvrir la porte !
- Et pourquoi tu n'y va pas toi ?!
- Parce que tu es le plus près de la porte !

J'ai l'impression de déranger, donc je commence à faire demi-tour quand la porte s'ouvre. Un jeune homme -d'après ce que j'ai entendu cela doit être Bellamy- brun, les cheveux un peu en pagaille avec des petites bouclettes. Des beaux yeux marrons, et plutôt grand.. Habillé d'un t-shirt et d'un caleçon, et avec un bol de céréales dans la main. Mes yeux vont de haut en bas sur lui, puis je les cligne plusieurs fois afin de reprendre mes esprits.

- Bonjour ! Excusez-moi de vous dérangez pendant que vous .. Preniez vos céréales ? Mais je suis la nouvelle voisine, Clarke, je vous ai amener des macarons et je pensais que l'on aurait pu faire un peu connaissance. Enfin savoir qui sont mes voisins ..
- Hm. Répond t-il en me coupant la parole. merci pour les macarons ! Dit-il en prenant la boîte de ma main. À plus tard !

La porte se ferme devant moi. Mais quel con ! Ça promets d'avoir des voisins comme ça. Mon téléphone sonne dans ma poche. Je décroche, c'est le camion de déménagement qui est arrivé. J'ouvre la porte aux déménageurs, ils montent les meubles, m'aident à les installer, puis amènent les cartons de bibelots que l'on pose à terre dans le salon. Les déménageurs repartent, et je m'assois au milieu de ceux-ci, seule.
Je décide de lire les messages de Finn.
- TU VAS BIEN ? S'IL TE PLAIT RÉPONDS MOI.
- JE SUIS MORT D'INQUIÉTUDE.
- JE T'AIME.
- J'AI ANNULÉ MA DEMANDE AUPRES DE RAVEN, ON A ROMPU. ELLE SAIT TOUT MAINTENANT.
Quoi ?! Je reste sur celui-là. Ce mec est vraiment bête, il pense que ça va me faire revenir mais il a juste tout perdu. Je ne réponds toujours pas à ses messages, il a fait une erreur, il en paye le prix. Je lance mon téléphone sur le canapé puis me prépare à ouvrir les cartons quand on sonne à ma porte.
Je me dirige vers l'entrée, je regarde dans le judas. Une jeune fille brune, aux longs cheveux bruns tressés s'y tient, avec des yeux d'un bleu clair. J'ouvre la porte.

- Bonsoir. Dis-je, En quoi puis-je t'aider ?
- Bonsoir ! Excuse moi de te déranger si tard, mais je suis Octavia, ta voisine. Tu es venue nous rendre visite tout à l'heure, mais mon frère Bellamy est un sacré con quand il s'y met, il n'a aucun savoir vivre. Je venais donc m'excuser pour son comportement et te remercier pour les macarons.
- Enchantée Octavia, moi c'est Clarke. Bellamy ne pouvait pas s'excuser lui même ? Il avait trop de fierté pour venir le faire ?
Octavia rit.
- C'est à peu près ça, oui ! Répond t-elle. Mais n'hésites pas à le rembarrer, ça ne pourra lui faire que du bien !
- Ce n'est pas rentré dans l'oreille d'une sourde ! Tu veux entrer boire un verre ? J'ai de l'eau ou du soda. Je n'ai pas encore fais les grandes courses, donc je n'ai pas beaucoup de stock niveau boissons et alimentation.

Octavia entre dans l'appartement, s'assoit sur le canapé puis demande un verre d'eau. Je viens m'assoir à côté d'elle avec ma boisson, lui donne son verre, puis nous commençons à discuter. Elle m'explique qu'elle vit seule avec son frère depuis que leur mère est morte il y a cinq ans, mais que ce n'est pas tous les jours facile. Elle est lieutenant de police et travaille au commissariat du quartier avec son frère, qui lui est commandant.

- Enfin bref, assez parlé de moi ! Et toi ? Qu'est ce qui t'amène à Paris ? Et que cherches-tu ? Me demande t-elle
- Je voulais changer de vie. J'ai vécu une relation amoureuse à Londres, et je préfère oublier tout ce qui s'est passé ou du moins ne plus y penser. Et rester là-bas ne m'aidait pas vraiment. Ma mère est médecin, et elle veut que je devienne comme elle, je suis donc en école de médecine, même si ma passion reste l'art. C'est elle qui me paye mon loyer pour le moment, le temps que je trouve un petit emploi et pouvoir lui donner une partie. C'est le principal que tu as à savoir pour le moment sur moi. Dis-je, avec un petit sourire aux lèvres.
- C'est déjà un bon début. On apprendra à se connaître au fil du temps. Que dirais-tu de venir dîner chez nous demain soir ? On dit huit heures ?
- Ca me paraît sympa ! Je ramène le dessert dans ce cas !
- Très bien, on se dit à demain soir alors.

Je la raccompagne jusqu'à la porte, la salue, puis pars me coucher un peu dans mon lit que je retrouve. Le plus gros est fait question emménagement. Il ne me reste plus que les cadres, les livres et tout autres bibelots à accrocher et ranger. Ah, et aussi une connexion internet. Ma télévision est installée mais sans câble, elle ne me sert qu'à regarder des dvds pour le moment. Et mon ordinateur, pas à grand chose du coup. Allongée dans mon lit, je prends mon téléphone. J'envoie un message à ma mère, je lui dis que tout va bien, et que j'ai fais connaissance avec mes nouveaux voisins. Et je décide aussi de répondre à Finn.
- DANS CE CAS, TU AS VRAIMENT TOUT PERDU.
Envoyé.