THE Weaken Blood -la Renaissance -

Chapitre 4

Nous avançâmes dans le plus grand des silences de peur de nous faire repérer , car il fallait se rendre à l'évidence ,nous courons un réel danger . Je n'avais pas la moindre idée sur l'origine de ces cris bestiales , mais ce qui me perturba le plus c'est plutôt le pourquoi du comment ?

Comment ces bêtes ont-elles fait pour passer les barrières extérieurs , celles qui séparaient le monde extérieur de l'environnement du pensionnat et en l'occurrence, les jardins, sachant bien qu' il s'agit-là de l'une des magies les plus puissantes au monde . Pourquoi sont-ils ici ? Est-ce une invasion ? Il est connu de tous que nous vivons des temps troubles et dangereux , mais si c'était vraiment le cas , ou sont les gardes ,pourquoi aucune unité n'a été déployée, pourquoi seulement actionner les verrous de sécurité et non tout le système ?

Trop de questions et pas une seule réponse, de quoi vous laisser frustré à mort , mais bon quand on a ma vie on finit par s'y faire .

Je tenais fermement la main d Onora car la pauvre ne tenais pas très bien les émotions fortes , et j'avais l'impression qu' elle allait à tout moment tomber dans les pommes. Avec ses souliers à talons de grands créateurs nous avancions aussi vite que des vers , et arriver à notre point de rencontre n'était pas gagné d'avance , mais positivons les choses , au moins elle ne jouait plus aux garces et ne c était toujours pas plainte de son mauvais karma ou autres balivernes, surement parce qu' elle avait peur pour sa vie et se doutait que si par mégarde elle ouvrait sa bouche la mort allait s'abattre sur nous .

Nous avions déjà parcouru les trois quarts du trajets lorsque nous entendîmes des grognements à notre droite. Les bêtes étaient sur notre piste et elles étaient à deux cheveux de nous trouver , il fallait nous cacher, et d'urgence !!

Onora aussi blanche qu'un linge commençais à me faire de la super ventilation et à tourner de l'œil. Il ne me fallait plus que ça , une filles hystérique sur les bras.

-« On ...On est fichues !! C'est ....C est terminé pour nous !! » De grosses larmes dégringolaient déjà de ses yeux et son corps tremblais déjà comme une feuille.

Il fallait qu'elle se ressaisisse car l'heure n'était pas pour les petites crises à la con .J'avais moi-même peur , j'étais même tétanisé , mais je ne me laissais pas pour entant envahir par mon angoisse . « Dans les moments de crises il ne faut pas perdre son sang-froid » , c'était la phrase fétiche de monsieur Sward , notre professeur des arts du combats , mais miss Onora ne la connaissais pas cette phrase , car miss Onora ne suivait que les cours pour jeunes ladys et une jeune lady digne de ce nom de se battait pas . Il faut croire que la dignité de la jeune lady allait peut être lui couter la vie.

J'en avais plus qu'assez de ses geignements , elle nous faisait perdre du temps et ses pleurs allait finir par nous faire repérer. Je ne me rendit même pas compte mais je lui assené une belle baffe.

Elle n'en croyais pas ses yeux ou plutôt sa joue, elle paraissait un peu sonné comme si elle venait d'immerger d'une somnolence ou d'un état de transe.

-« Tu..Tu viens de me gifler ! » Comme si le dire à haute voix rendait les choses encore plus réelles.

-« Tu me remerciera plus tard de t avoir sauver la vie . Maintenant on ferai mieux de trouver une cachette à la vitesse grande V »

Nous nous trouvions à présent dos au bâtiment des sciences , je jetai un coup d'œil circulaire aux alentours pour m'assurer que le danger ne nous fonçait pas encore dessous et heureusement rien d'anormal ne m'interpella . Mais comme on dit après un heureusement il y a toujours un malheureusement .et ce « malheureusement » était malheureusement de taille.