L'œil de l'ange

La robe

Et moi un ange ma pris ma vue

La cérémonie était aujourd'hui.

Et personne ne savait en quoi elle consiste.

Est-ce que je voulais , Moi , Être un ange ?

Non.

Pas vraiment. Mais premièrement je n'avais pas le choix, et deuxièmement un seul jeune était pris sur des centaines de milliers.

J'entendis les bruits de pas de ma mère dans le couloir.
Elle a portait sûrement la robe traditionnelle. Je ne l'avais jamais vu, mais on me l'avait déjà décrite :
un décolleté cerné d'une couleur de jade prolonger par un corset blanc à lacets.
Une longue descente couvrant les pieds.
De longues manches serrées soutenaient les bras pour s'élargir à l'articulation.
Le tissu cachait les mains d'une cascade de soie de jade.
Une fente découvrais les jambes jusqu'à mi cuisse

La robe était sublime.
Et moi, j'allais être ridicule dedans. Même sans avoir eut l'occasion de me voir dans un miroir, je me savais maigre, sans forme, une poitrine ridiculement petite et les fesses plates, sans féminité, des côtes trop visible sur une peau trop pâle. Avec mes longs cheveux blonds trop fades et trop claires qui tombait en cascade et mes yeux ayant perdu toute couleur attirante. Ni bleu vif rappelant le ciel de printemps, ni vert rappelant une nature vierge et innexplorée, ni brun profond ou l'on peut se perdre
Ils étaient d'un gris. Juste gris. presque blanc sans couleurs. Comme mon monde.
Des joues trop creuse et des yeux trop baissés pour attirer le regard de qui que ce soit. Je suis le type de jeune fille qu'on ne remarque pas mais qu'on ne touche pas non plus. S'en prendre à une handicapée c'est la honte, on peut faire mieux, viser plus haut. Aux yeux des gens c'est ce que je suis. Une handicapée. On s'y fait hein ! Je n'ai été emmerdé que quelque fois, par un jeune blondin, aimé et sur de lui, apparemment beau garçon. Mais tout à fait égocentrique et arrogant. Une fois que ses parents lui ont appris à ne pas s'en prendre aux "pauvre jeune fille pas capable de se défendre parce qu'elles sont tout à fait handicapée.... La pauvre"
Si je vous dis que je suis arriver jusqu'à entendre leur regard de pitié et à toucher leurs voix mielleuses et faussement compatissantes.... Vous devez voir où est ce que je me le met leur soutiens.

Après on s'y habitue. On fait mine d'être touché et de les remercier chaleureusement de leurs attentions servant finalement à dorer leurs images.

Voilà ma vie. Je n'ai pas à m'en plaindre. Ça pourrait être pire, mais disons que j'ai rêvé de mieux.

Je pris la robe que ma mère avait posé sur mes genoux. Le tissus était souple et léger comme un souffle de vent.
Bon.... Quand faut y aller....

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Voilà

Comme ça vous connaissais un peu mieux le personnage
Elle vous plaît ?

À suivre : la cérémonie