Récompence

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"Mes...mes couleurs ? répéta le vieillard. De quoi parlez-vous ?

- Autour de vous et votre femme, je vois un aura violet, bleu, c'est le mélange de soulagement, de peur, de bonheur et de fatigue. Je le veux.

- Comment puis-je vous l'offrir ? Je...je ne suis qu'un simple mortel !

- Je veux ça et des réponses, annonçai-je d'un ton calme, et -bien malgré moi- légèrement arrogant.

- Je vous donnerai toutes les réponses que j'ai mais...

- Mais d'abords vos couleurs, le coupai-je."

Puis je m'approchais de lui, tendis la main et ses couleurs vinrent à moi. Ma victime s'affaissa

sur les genoux. Pendant un instant, la prunelle de mes yeux brilla d'un éclat bleu-violet puis ilsredevinrent gris-blanc.

"Levez-vous, ordonnais-je."

Le vieille homme s'exécuta chancelant et leva la tête, vide d'émotion. Ses yeux avaient pris la même couleur que les mienne gris-blanc. Son aura avait disparut. Il fut enveloppé d'un jaune de surprise qui se reflétais sur son visage.

"Mais qu'est ce que...murmura-t-il. Ses yeux reprirent un mini lueur de leur vert d'entant.

- Je vous ai pris toutes vos émotions, dis-je avec un certitude dont j'ignorais l'origine. Petit àpetit, repris-je, de nouvelles émotions s'accumuleront et vous retrouverai vos couleurs d'avant.Mais vous m'avais promis des réponses si je ne m'abuse.

- Oh oui ! Votre grandeur pardonnez-moi...

- Je me nome Kalika.

- Dame Kalika, recommença-t-il. Quand je...

- Kalika, répétai-je.

- Kalika...reprit-il hésitant.- C'est ça.

- Kalika...permettez-moi de mettre ma femme en lieu sûre...que je puisse vous répondre l'âme

en paix.

- Faites...répondis-je d'un ton neutre"

Puis d'un regard, je pris mon aura blanc pour, d'un souffle, balayer les débris de la grange et la rebâtie semblable à ses débuts, ou presque.

"J'ai réparée les fêlures de votre grange, dis-je tout aussi calme."

Toujours entourée de la brume blanche, je fit l'éviter la vieille femme jusqu'à l'intérieur de la grange.

"Je veux des réponses, repris-je d'un ton glaçant.

- Oui...pardon dame Kalika...je...je... (cette fois je ne le reprit pas)

- Comment m'avez-vous invoqué ? demandais-je calmement.

- Je ne parvenais pas a sauver ma femme. Elle était coincée sous la porte...j'ai fais ce que j'ai pus et j'ai prié...prié comme j'ai pus...et...(il tressaillit) instinctivement (nouvelle pause) j'ai appeler la plume d'argent.


L'œil de l'angeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant