Chapitre 3 : Malaise

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Putain.

-S'ils sont mes parents, cela veut dire que je suis une princesse.

-Oui, confirma William.

C'est à dire que je vais devoir apprendre leurs coutumes, leurs manières de vivre et d'accueillir les autres. Au souvenir de ma jupe soulevée, je fis la grimace. Si je dois faire cela ou le voir, je ne pense pas que je puisse oubliée cet incident. En plus je finirais par l'engueuler ou le frapper.

-Nous somme tes parents nous avons le droit de savoir qui il est dit-elle en désignant William.

-Je ne veux pas être obligée de me mariée.

-Amélia !!!! Repris ma mère.

-D'accord, pas de mariage arrangée.

-Chérie !!!!

Pas de mariage arrangé, ne signifiait pas qu'ils ne me manipuleraient pas pour que je marie avec quelqu'un qui ne m'aimerais pas réellement.

-Amélia ! Tu dois nous obéir point.

J'ouvris la bouche prête a acceptée lorsque ces me revinrent en mémoire.

Tu es libre, ne l'oublie jamais Amélia.

Je connaissais cette personne, sans me rappeler.

Toutes les fenêtres de la pièce se brisèrent. Amélia sortie bientôt suivie par William. Tous les autres, ne bougèrent pas encore sous le choc.

Elle sortis d'un pas décidée et suivie le mur pendant un moments. Elle courait presque. Sa respiration s'accélérais. Elle s'effondra sur le sol agrippant d'une main le mur. Il courut jusqu'à elle.

-Ça va ?

-L'eau dit-elle en s'accrochant à lui comme à une bouée de sauvetage.

Il là serra dans ses bras le temps qu'elle se calme et reprenne une respiration régulière. Ses mains agrippée les vêtements de William.

-Amélia, tu veux en parler ?

-Non

Il n'insista pas et elle ne s'expliqua pas non plus. Il la souleva.

-Alors princesse que faisons-nous ?

Elle réfléchit.

-Peux-tu me ramener sur terre ? dit elle déterminée.

Ce fut à son tour de pensé.

-Non, finit-il par avouer en secouant la tête. Je ne connais pas le chemin.

-Je vois.

Elle été déçus.

-L'oracle...

Un homme c'était avancé.

-Mais oui l'oracle ma amenée ici alors si nous lui demandons il pourrait refaire le chemin inverse.

-Effectivement mais il nous faut à présent le trouver.

-Nous pouvons le contacter.

Elle observa le nouveau venu.

-Père.

-Tu ne semble pas content de me voir Amélia.

Elle détourna le regard gênée.

-Je sais que nous n'avons aucune excuse pour t'avoir abandonnée. Nous somme désoler.

Elle le regarda mais lui continuer de parler les yeux baisser. Cet homme grand et muscler avait le dos courbé.

-Je comprends que tu veuille retournée là-bas. Mais s'il te plaît peux-tu rester un peu ?

-D'accord...

Il n'entendit pas l'affirmation de sa fille et continua :

-Juste le temps d'apprendre à connaitre notre, ton pays. Le temps que nous apprenions à te connaitre. Ce...

Il releva la tête, comprenant enfin les paroles de sa fille.

-Je veux bien rester un peu répéta-t-elle en voyant son air incrédule.

-Tu es d'accord

Elle hocha de nouveau la tête. Il relâcha la respiration qu'il retenait puis commença à courir partout appelant un serviteur. Celui-ci finit par arrivé.

-Une chambre... Il faut une chambre pour ma fille. Préparer la plus belle, la plus grande, la plus majestueuse, la plus spacieuse, la pl...

-Elle est prête, votre majesté dit l'homme en s'inclinent respectueusement.

Le roi s'immobilisa, ses mains arrêtèrent de virevolter dans tous les sens, sa bouche ne finit pas le mot qu'elle venait de commencée.

-Qu'a tu dis ?

-La chambre est prête, votre majesté répéta humblement le majordome.

-Elle est prête ???

Il hocha la tête.

-Magnifique. Allons, conduisez nous a elle.

Notre cortège commença à longés les couloirs. Sur le chemin un autre serviteur accosta le roi. Ils chuchotèrent pendant un instant puis il de tourna à nouveau vers moi.

-Je vais devoir te laissé dit-il puis il commença à partir mais revint sur ses pas. Je voulais te dire, cela a été plus dure pour elle que pour moi de te laisser entre leurs mains.

-C'est elle qui a choisis ma famille ?

-Oui.

-Alors, elle est ce qu'elle parait.

Sur ces mots nous reprîmes notre route. Nous arrivâmes devant une porte en bois. Nous entrâmes. A droites il y avait des fenêtres et des rideaux bleus. A gauche, un magnifique tableau représentant des sirènes qui nage dans la mer. Et pour couronner le tout mon lit avait une armature en lit baldaquin sauf qu'à la place du matelas, il y avait de l'eau. Bien sûr les rideaux qui était sur les armatures du lit était de couleur bleu aussi. Notez la joie que j'ai de vivre pendant au minimum un mois entourée de bleu. Respire me répétais-je inlassablement mais l'air ne voulait pas entrée dans mes poumons. Je n'arrivée plus a voir ce qu'il y avait devant moi. Tout devint noir et je perdis a nouveau connaissance.

Je me réveillais dans les bras de William. Il était inquiet.

-Je déteste l'eau. N'est-ce-pas ironique pour une sirène ?

Il me tenait dans ses bras.

-Pour une élémentaliste aussi.

-Hein ?


Amélia (La Fille de l'Eau Tome 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant